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DEATH MéLO MODERNE  |  STUDIO

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2010 Threnody
 

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ENGEL - Threnody (2010)
Par FENRYL le 4 Décembre 2010          Consultée 2276 fois

Hop, une signature estampillée Death Mélo, c'est pour moi.
ENGEL (arf, no comment sur le pseudo effet de nom) nous délivre en cette fin d'année son second opus après un "Absolute Design" que j'avoue ne pas avoir écouté.
Devinez quoi ?! Ils sont Suédois... Paaas possible... Et d'où ? Et bien de Göteborg of course tiens !

Bref, on est dans la totale caricature. Et le pire est à venir : le contenu de la galette elle-même.
Même si le duo de gratteux à l'origine du combo provient de noms qui sonnent (GARDENIAN et PASSENGER pour Niklas et THE CROWN et THE HAUNTED pour Marcus ou EVERGREY pour Michael), tout ceci ne représente que les quelques brindilles qui tentent de masquer la forêt...
Sauf que malheureusement, cette forêt ressemble davantage à celle d'Amazonie qu'au cœur des forêts denses où l'Homme n'a pas encore foutu le pied.

J'aurais du me méfier de toute façon : quand un groupe annonce en 2010 avoir des influences comme LINKIN PARK ou LAMB OF GOD ou encore SOILWORK, il est de bon goût de rester à distance. Non pas que les deux derniers cités soient des ânes dans la catégorie mais LP bordel !
Attention, si vous m'avez lu en kro express, je n'ai rien contre le premier opus de ce combo, bien au contraire. Mais force est de constater qu'aujourd'hui, il ne ressemble à rien, en tout cas plus à quelque chose qui est son mot à dire dans le monde du Metal. Il est sur que "Heartsick" lorgne dans cette optique de façon totalement assumée.

Alors, ENGEL annonce de la brutalité : je la cherche encore. Il ne suffit pas à Magnus de pousser quelques hurlements bien gentillets ("Down" au hasard, "Six Feet Deep", "For Those Who Will Resist") pour espérer faire émerger le moindre plaisir à un auditeur aux cages à miel averties.
On se coltine un paquet de chant clair popisant, chiantissime ("Down", "Sense The Fire") qui n'apporte rien au genre bien sûr, mais encore moins surtout aux compositions.
Sur la ballade "To The End" (non, "In The End", c'est LINKIN PARK !) on a même le droit à une voix féminine sur le final larmoyant... C'est mode "Bisounours et sucrerie", le piège à gamine pour conclure en boum ?!

ENGEL nous promet de la mélodie et du dynamisme : mouai. C'est parfois catchy (l'intro du titre éponyme) mais trop proche d'un produit formaté "ado prépubert" pour faire mouche le reste du temps. C'est bien produit mais les mid-tempo sont justes moyens ("Heartsick"). "Feed The Weak" apparaît tellement classique qu'on ne saurait y revenir...
A ce niveau, on mesure le marasme de la copie "guitare" tant les plans sont prévisibles, redondants et sans une once d'originalité voire même pire de personnalisation. Non mais c'est quoi ce blanc vers le milieu du titre précédemment cité pour lancer un solo aussi ridicule ?

Que pensez enfin de ce dernier titre, "Perfect Isis" s'ouvrant avec la voix un ersatz du fantôme de feu-Peter Steele (R.I.P) pour un côté très Gothico-popisant faisant honte à la référence TYPE O NEGATIVE, avant un refrain totalement pompé chez ALICE IN CHAINS et leur sublime "Private Hell" tiré leur dernier opus en date ("Black Gives Way To Blue")... Circonspect...

Le plus insupportable ? Les refrains de nombreux morceaux. Écoutez celui pseudo indus de "Six Feet Deep" avec ces samples, le ridicule de "Sense Of Fire", l'ensemble de "Every Sin (Leaves A Mark)" vraiment à chier (couplets ET refrains mon capitaine, circulez, ya rien à voir...).

ENGEL est une économie à faire : celle d'un album ultra formaté, sans une once d'originalité et dont l'étiquette Death Mélo Moderne est à la limite de l'usurpation d'identité.
On sent une volonté de sortir un produit marketing sans risque mais il faut bien imaginer que dans le secteur sursaturé du DM, inutile de prédire à ce groupe des lendemains compliqués pour se faire non pas une place au soleil mais juste un nom. Juste bien produit mais vide à l'intérieur. Passez votre chemin...

Note réelle : 1,5/5.

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   FENRYL

 
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- Magnus Klavborn (chant)
- Niklas Engelin (guitare)
- Marcus Sunesson (guitare)
- Daniel 'mpjjo' Moilanen (batterie)
- Steve Dreannan (basse)


1. Six Feet Deep
2. Sens The Fire
3. For Those Who Will
4. Feed The Weak
5. To The End
6. Every Sin (leaves A Mark)
7. Down
8. Heartsick
9. Threanody
10. Burn
11. Perfect Isis



             



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