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METAL SYMPHONIQUE  |  STUDIO

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2007 Consequences
2009 Vivere

IRONICA - Consequences (2007)
Par THE LURKING FEAR le 1er Avril 2010          Consultée 2306 fois

Imaginons que les rôles s’inversent. Qu’après une année complète de travail acharné, de passion et d’efforts, je parvienne à pondre un album, un vrai ! Le bonheur est à son paroxysme, j’ai réalisé mon rêve de gosse mais malheureusement pour moi, je tombe sur une chronique assassine d’un vil coquin. Deux métaphores, trois comparaisons et une ritournelle à la con, et le voilà qu’il descend allègrement le fruit de mes entrailles. J’avoue, je m’imagine mal prendre la chose avec philosophie.

Pourtant, il est évident que la critique se fonde parfois sur des faits incontestables et il est des accusations que l’on ne peut réfuter que par la mauvaise foi. Par exemple, pas besoin d’être un éminent connaisseur du monde du Metal pour affirmer qu’IRONICA ne réinvente pas la musique et ne renouvelle pas les fondamentaux du style. Le premier plouc venu (en l’occurrence, moi) pourra le clamer haut et fort sans risquer la lapidation à la tomate.

Il y a peu, j’avais d’ailleurs craché mon venin sur le second album des Finlandais, prétextant une empreinte un peu trop commerciale et un manque d’originalité criant. Je ne vais pas vous faire tourner autour du pot dix ans, ce premier opus est un peu touché par les mêmes symptômes, à savoir des influences à la pelle et une touche personnelle qu’il faut dénicher à la pioche. Le Heavy Melodique teinté de Speed d’IRONICA est autant révolutionnaire qu’un Américain dévorant un hamburger. Rien de bien nouveau, certes, mais se dégage de "Consequences" une sincérité inattendue.

En parlant de sincérité, je pense au travail de composition de chaque morceau. Les Finlandais ne se limitent pas à faire du son standardisé qui conviendra à l’amateur basique de Metal Symphonique, IRONICA met du cœur à l’ouvrage. Le groupe se débrouille pour nous offrir à chaque titre de la grosse mélodie qui claque, des envolées de guitares appréciables et du synthé inspiré. Pour peu qu’on affectionne le genre, il sera difficile de s’ennuyer. La formation déploie énormément d’énergie pour ne pas tomber dans le redondant et parvient à rendre l’album dans sa globalité peu homogène, au sens positif du terme.

Puis il y a le chant d’Elina Iron, bien plus authentique que sur "Vivere". La demoiselle varie les styles et offre de jolies performances. Il n’est pas question de chant lyrique ou de miaulements de minettes effarouchées, Elina c’est une voix éraillée qui s’adapte parfaitement aux morceaux rapides et puissants.

A ce moment de la chronique, je parie que vous brûlez d’impatience que je vous annonce les morceaux dignes d’intérêt. C’est justement ce que je m’apprêtais à faire. "All That I Drain" fait parler la poudre avec un refrain du tonnerre de Zeus. "Backstabber" évoque (un peu trop ?) CHILDREN OF BODOM ; même Elina Iron se lance, maladroitement à mon goût, dans un chant plus extrême. On ne pourra tout de même pas nier la qualité de la composition ; du riff principal jusqu’au solo de guitare. "My Last Stroke" est plus calme, plus posé mais tout autant sympathique.

La touche émotion viendra avec "Make Me Whole Again" et son piano rappelant un grand tube Dance des années 90. (avec des dauphins sur la pochette si ma mémoire est bonne) IRONICA retombe dans son travers le plus détestable, c’est à dire la pleurniche qui sent un peu la thune. "Anybody Out There" et "Before The Leaves Fall" restent dans la même veine, ce n’est pas moche, mais ça résonne vachement tube susceptible de passer à la radio. La faute à des mélodies trop simplistes et un piano dégoulinant de mièvrerie.

Manque d’originalité et deux, trois titres qui me semblent un peu trop formatés, voilà les deux reproches majeurs que je peux faire à cet opus. L’efficacité, le travail et l’enthousiasme qui se dégagent de "Consequences" permettent d’équilibrer la balance, voire même de rendre le bilan positif.

Note : 3,5

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   THE LURKING FEAR

 
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- Elina Iron (chant)
- Aki Herrala (batterie)
- Ville Palin (guitare)
- Jukka Rajala (claviers)
- Jani Paavola (basse)


1. Consequences
2. All That I Drain
3. My Own Solution
4. Make Me Whole Again
5. Backstabber
6. Fragile, Devoted, Disgraced
7. My Last Stroke
8. Anybody Out There
9. Fear For Lust
10. Before The Leaves Fall



             



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