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METAL SYMPHONIQUE  |  STUDIO

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IRONICA - Vivere (2009)
Par THE LURKING FEAR le 3 Février 2010          Consultée 2398 fois

Vous voulez savoir ce qui tourmente le plus un chroniqueur, ce qui le hante et qui le fait se réveiller en pleine nuit baignant dans sa propre urine ?
C’est l’avis mitigé. C’est bien connu, le chroniqueur n’aime pas avoir le cul entre deux chaises. Mais quand il est vraiment impossible de départager le bon du mauvais, vient ce qu’il redoute le plus au monde : écrire la chronique sans pouvoir ni encenser ni incendier. Imaginez un peu le risque qu’il prend en se lançant sur l’étroite démarcation qui sépare l’éloge du dénigrement. C’est ce dans quoi je vais me lancer aujourd’hui, jouant les équilibristes sur un fil de pêche. Inutile de préciser que j’ai dû changer les draps de mon lit ce matin…

Si je devais imaginer un concert d’IRONICA, je verrais flotter au dessus du joli minois de la chanteuse un étendard bleu et blanc. Fin connaisseur que vous êtes, vous avez reconnu le drapeau du beau pays qu’est la Finlande, car nos amis viennent en effet de là… et cela s’entend. Trop, peut être, car par moment, on a l’impression que le groupe enchaine les hommages aux grandes formations venues du pays Scandinave. Ce n’est pas un mal mais pas un bien non plus.

Pas un mal car se taper du bon son finlandais, il faut avouer qu’il y a pire torture dans ce bas monde. Les influences sont nombreuses, SONATA ARCTICA pour la rapidité et les mélodies omniprésentes, CHILDREN OF BODOM pour le coté plus brutal et extrême et NIGHTWISH nouvelle génération pour l’aspect symphonique. Que du bon, diront certains, oui, niveau influence, il y a pire. Ce qui me chagrine, c’est le manque d’originalité qui en résulte. Le pur son finlandais mélodique à souhait et bien pêchu est un filon que d’autres groupes ont déjà exploité de long en large. IRONICA suit les aînés.

Le seul point qui parait apporter un petit quelque chose d’inattendu, c’est le chant d’Elina Iron rappelant vaguement Doro. Cette petite voix fluette au milieu de tout le déluge mélodique est rafraîchissante. Par contre, quand notre choupinette s’attaque à un chant Death comme dans "The Beast", là je suis davantage sceptique et je deviens même grincheux pour deux raisons.

La première c’est que le rendu est moche, et la deuxième, plus grave encore, c’est que le pompage a des limites. Autant s’appeler IRONICA OF BODOM puis reprendre les paroles, les titres et la pochette de la formation à mister Laiho. J’exagère, c’est vrai, mais les ressemblances sont tout de même nombreuses et on en vient à penser que la stratégie commerciale a peut être primé sur la musique. Vous l’avez sans doute compris, l’originalité n’est vraiment pas le point fort de cet opus.

Ce n’est résolument pas avec un début de chronique si négatif que l’on verra les disquaires envahis par des hordes de fans déchainés qui s’empoigneront comme des morts de faim pour obtenir un CD d’IRONICA. On est encore loin de ces prérogatives grotesques issues de mon imagination quelquefois un peu trop fertile, je vous l’accorde. Néanmoins, des points positifs dans "Vivere", il y en a, alors autant s’y intéresser de ce pas.

Tout d’abord, la production est bonne, c’est important. De plus, si on se lance dans cet opus sans trop se prendre la tête, les titres se révèlent assez divertissants et il faut avouer qu’on ne passe pas un trop sale moment. IRONICA mise tout sur l’efficacité et cela compense le manque d’originalité évoqué précédemment. Les morceaux vont droit à l’essentiel, le synthé délivre de bonnes mélodies et les quelques envolées de guitares sont intéressantes. Les refrains sont facilement assimilables, à ce propos, j’ai trouvé ceux de "Stop Me" et "Little Princess" particulièrement accrocheurs.

Voila de quoi sauver "Vivere" de l’ultime humiliation que représente le 1/5 et d’obtenir une deuxième étoile lui permettant de se ranger dans la catégorie des albums corrects. Afin de terminer ma chronique et parachever mon avis parfaitement mitigé, voici ma note précise : 2.5/5

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   THE LURKING FEAR

 
  N/A



- Elina Iron (chant)
- Aki Herrala (batterie)
- Ville Palin (guitare)
- Jukka Rajala (claviers)
- Jani Paavola (basse)


1. Dive
2. Stop Me
3. So Fades The Memory
4. From The Dark
5. Little Princess
6. Dead Hope
7. Suffer For You
8. The Beast
9. Reflections



             



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