Recherche avancée       Liste groupes



      
ELECTRO GOTH-MéTAL  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 

ALBUMS STUDIO

2009 Dreams In Formaline
 

 Myspace Omega Lithhium (508)
 Site Officiel (596)

OMEGA LITHIUM - Dreams In Formaline (2009)
Par MEGATHERION le 7 Octobre 2009          Consultée 2215 fois

Plus le temps passe et plus on voit des groupes émerger de contrées que l’on ne penserait pas au premier abord comme génératrices de groupes de Metal. C’est probablement un des effets de la mondialisation, mais de celui-là, nous ne saurions nous plaindre. Toujours est-il que OMEGA LITHIUM nous vient de Croatie et jette crânement à la face du monde son premier album, "Dreams In Formaline".

Ce quatuor a sans nul doute été influencé par de prestigieux prédécesseurs tels qu’EVANESCENSE, LACUNA COIL ou encore NIGHTWISH. Encore un groupe de Metal à chanteuse me direz-vous. Certes oui, vous répondrai-je, mais il a suffisamment d’atouts pour se faire remarquer, même si il y a une sérieuse concurrence dans la sphère gothique et qu’il est bien difficile pour des nouveaux venus de tirer leur épingle du jeu.

Cet opus est plutôt un croisement entre Metal et musique électronique, qui le rapproche de THEATRE OF TRAGEDY époque "Machine". En effet, les titres de l’album sont presque tous un mélange de riffs puissants, de refrains cyber-gothiques où les bidouillages électroniques abondent. Les Croates aiment donc renforcer cette atmosphère en usant de synthétiseurs en nombre et de voix trafiquées, le tout apportant aussi un certain côté industriel.

En tout cas OMEGA LITHIUM possède une jeune chanteuse, qui est douée d’un organe convainquant et qui est très à l’aise dans un registre assez grave pour une chanteuse de ce type. A la différence d’une Liv Kristine, sa voix est beaucoup moins sirupeuse et ne sombre jamais dans la mièvrerie. Elle est même froide et ne monte que très peu dans les aigus. De plus, elle ne prend à aucun moment d’intonations style opéra à la Tarja, ce qui pour moi est appréciable. En fait, elle est proche de celle d’Amy Lee, mais en plus glacial et désincarné. Elle me rappelle aussi celle de Medeah, chanteuse du groupe polonais ARTROSIS. Surtout, elle a l’intelligence de ne pas trop en faire en évitant le travers principal des chanteuses de ce genre, à savoir la démonstration.

Les 11 titres qui composent cet album sont courts. Aucun n’atteint les 4 minutes et l’ensemble totalise environ 39 minutes. Sur certains d’entre eux comme par exemple "Angel’s Holocaust" ou "My Haunted Self", une voix masculine fait son apparition, mais elle reste plutôt discrète et ne retient pas vraiment l’attention. La plupart des titres sont plaisants. "Dreams In Formaline" regorge de refrains mi-entraînants mi-mélancoliques. "Andromeda", "Nebula" ou encore "Hollow March" en sont de bons exemples.

Du côté rythmique, la guitare de Malice Rime est omniprésente et assène des riffs puissants qui consolident bien les compositions. De même, la basse de Zoltan Harpax, contribue à charpenter l’édifice. Cependant, tous les titres ont tendance à se ressembler et leur structure semble identique. Du coup, on ne parvient pas vraiment à les différencier. Il faudrait un peu plus d’audace, un peu plus d’originalité pour capter complètement l’auditeur. Mais n’oublions pas que nous avons affaire ici à un premier album, et cela viendra certainement avec le temps. On notera aussi, pour la forme, qu’il n’y a pas l’ombre du début de la queue du moindre solo, de tout l’album. Certes, ce n’est pas primordial pour le type de musique pratiqué ici, mais cela aurait peut-être pu apporter un léger plus pour la variété des chansons.

Malgré tout, il se dégage de cet opus une certaine atmosphère, assez indéfinissable d’ailleurs, mais qui semble bien résumée par l’illustration de la pochette très judicieusement choisie. Elle apparaît à la fois cybernétique, gothique et en même temps réfrigérante avec un petit côté implacable. Du coup, il possède cet avantage qui fait que l’on a envie d’y revenir. Pour une première tentative, celle-ci s’avère engageante et laisse augurer de légitimes espoirs pour l’avenir.

3/5

A lire aussi en ÉLECTRO :


MANES
Vilosophe (2003)
Album culte de la scène avant gardiste norvégienne




NEUROTECH
Symphonies (2017)
Symphonies du futur


Marquez et partagez




 
   MEGATHERION

 
  N/A



- Mya Mortenssen (chant)
- Malice Rime (guitare, synthés, chœurs)
- Zoltan Harpax (basse)
- Torsten Nihill (batterie)


1. Infest
2. Stigmata
3. My Hauted Self
4. Dreams In Formaline
5. Andromeda
6. Nebula
7. Snow Red
8. Hollow March
9. Factor: Misery
10. Angel’s Holocaust
11. Point Blank



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod