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CRACHIN DRONE/DOOM  |  STUDIO

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NADJA - When I See The Sun Always Shines On Tv (2009)
Par VOLTHORD le 18 Juin 2009          Consultée 3413 fois

NADJA a une discographie tellement touffue que je suis bien content aujourd'hui de ne m'attaquer qu'à un EP sans doute bien mineur au beau milieu de cette immense forêt pleines de sorties tous les trois mois.
Un seul truc que je peux affirmer dans toute mon ignorance : "When The Sun Always Shine on Tv" ne rejoindra pas les annales des musiques bourdonnantes.

Le titre de cet EP est amusant et intrigant, la pochette à la "Dorah l’exploratrice" est amusante et intrigante aussi… mais dans l’absolu, je ne vois pas vraiment le rapport avec le brouillard sonore qui caresse mes oreilles et endort mon attention. Une musique qu'on appellera drone/doom, qui se résumerait en un crachin guitaristique immatériel, tellement immatériel qu’on pourrait croire à un entrechoquement de grésillement radiophoniques modifiés et recrachés sous forme de notes plus ou moins audibles, et avec par-dessus une voix chantée/murmurée, soyeuse et monocorde comme jamais.

NADJA aura beau faire des reprises de pleins de groupes différents, il ne nous amène absolument aucune variété, aucune variation dans son album. Un peu comme un fumeur qui tirerait une latte de cigare, une latte cigarette au menthol, une de Marlboro, une d’encens indien, une de shit coupé à la coque et une de *remplissez l’espace blanc en guise de participation à cette chronique*, et qui au final en expirerait une fumée âpre et inodore, peut-être même incolore, tant qu'à faire.

Vous rappelant tout de même que l’abus de tabac est dangereux pour la santé, je vous aurais au moins épargné une analogie plus "digestive" qui aurait été insultante pour un groupe qui ne mériterait tout de même pas une telle insulte.

Une fois passé dans le mixeur/putréfacteur NADJA, le folk d’Elliott Smith, le thrash métol de SLAYER, le « regarde-tes-chaussures » de MY BLOODY VALENTINE, l’eau salé de la new-wave de THE CURE, l’electro ploum ploum de CODINE, la pop synthétique au bon goût de yaourt fjord de A-HA… tout, TOUT devient poussière, nuage, volupté sirupeuse et étalage d'un bruitage guitaristique laborieux !

Dommage qu’un album qui aurait pu être un hommage sympathique à une palette de groupes si variés se perde autant dans son indigence sonore. Je me demande moi-même comment il est possible de créer une unité aussi uniformément inepte avec pour base des morceaux si différents les uns des autres…

Peut-être que certains verrons là une nouvelle trame sonore symbolisant la vacuité de l'existence, ou quoi que ce soit d'autre qu'on puisse lire sur le ouèbe à propos de ce cd. Moi, je trouve juste ça nul.
Bon, promis, la prochaine que je sortirai de mes chemins battus pour vous parler de Drone, de doom, de machincore ou expérimentaux, j’essaierais de taper dans un truc au moins un peu construit.

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- Leah Buckareff (chant, basse)
- Baker Aidan (chant, guitare, batterie, claviers)


1. Only Shallow (my Bloody Valentine)
2. Pea (codeine)
3. No Cure For The Lonely (swans)
4. Dead Skin Mask (slayer)
5. The Sun Always Shines On Tv (a-ha)
6. Needle In The Hay (elliott Smith)
7. Long Dark Twenties (kids In The Hall)
8. Faith (the Cure)



             



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