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THRASH/DEATH MéLODIQUE  |  STUDIO

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DIABLO - Elegance In Black (2000)
Par FENRYL le 2 Juillet 2009          Consultée 2137 fois

Cela fait un sacré bout de temps que je veux vous parler de DIABLO.
Non pas que ce groupe représente quelque chose de particulier, mais simplement parce qu'il occupe gentiment sa place sur la scène death mélo depuis pas mal de temps (le groupe s'est formé en 1995 tout de même, sous le nom alors de DIABLO BROTHERS) et que sa disco mérite de figurer ici même !
Je sais, je dois être à cours de motivation valable pour vous parler de ce groupe mais voilà: j'ai investi dans toutes leurs galettes après les avoir découvert sur ma radio Last FM, donc il faut bien y aller !
DIABLO est un groupe finlandais qui ne bénéficie pas (en tout cas à l'époque) d'une très grande exposition en Europe. Marko et Rainer (ex-ARMATAGE) oeuvraient dans le thrash de la veine des SEPULTURA et TESTAMENT avant de recruter les deux lascars venant compléter le line-up. Deux démos plus tard et le groupe entre en studio pour un premier album... Et pour commencer chronologiquement, j'ai donc logiquement ouvert le bal avec « Elegance in black ».
Il s'agit en fait de la combinaison de la première démo « Princess » accouplée avec 5 nouveaux morceaux. Recyclage initial relativement classique dans ce cas là...
Le groupe l'affiche et l'affirme: il trouve ses fondements dans le thrash dit old school comme TESTAMENT, les vieux SEPULTURA, SLAYER, DEATH, METALLICA mais aussi OPETH et MESHUGGAH ou encore DARK TRANQUILLITY et IN FLAMES ! Avec tout cela, je ne pouvais que venir faire un tour ici !

Ce qui frappe après une première série d'écoutes attentives de ce « Elegance in black », c'est sa très forte répétitivité... On a vraiment l'impression très pénible de se coltiner toujours les mêmes plans, les mêmes riffs, les mêmes breaks. Certains morceaux semblent ne pas vouloir en finir (« Beginning of the end » comme son nom ne l'indique pas, « Triumph of Misery »...) et tourne en rond, d'autres ronronnent en mode « frein à main pas totalement ôté », laissant apparaître un groupe timide et tout en retenue sans doute par souci de ne pas se rater pour une grande première. Un comble pour un genre où le jeu à l'économie ne pardonne pas et n'a pas le droit de citer, merde !
On subit des tracks quelconques (« Distorted », « Penetration » et « Core of lies »), durant lesquelles rien, mais alors rien, ne se passe. On tourne en rond avec des plans de batterie d'un classicisme vexant, des riffs mou du genou et pas inspirés pour un sou. Et le chant me direz-vous ?!
Rien de bien transcendant pour faire du politiquement correct ! Nygard assure un tout petit service minimum et est loin, très loin, de faire étalage d'un quelconque talent. Un grosse voix grave, grasse, un poil caverneuse qui se place sans grande efficacité sur le piètre travail de ses collègues. Peu ou pas de variété, ni de véritable technique de chant: un organe de seconde zone en somme...
Ajoutez à cela des claviers de « Crucify » pitoyables et insupportables dans ce qui aurait pu vouloir être un titre groove metal, proche de ce que SKINLAB sait très bien faire (eux...sic) et vous tenez ici tous les ingrédients d'un travail à éviter car franchement pauvre et inintéressant...
Allez, si peut être pour la cover originale proposée ! Un comble ! Une sympathique reprise du « Dancing queen » d'ABBA (oui, oui, vous avez bien lu !) qui groove comme il faut ! La voix de Nygard se prête relativement bien à cet exercice !

Au final, un galette plus que dispensable qui ne pourrait être sauvée par la version moderne d'un tube des années 70... DIABLO n'est pas habité par le démon, en tout cas pas celui du Metal original et de qualité... J'avoue être refroidi pour la suite... Allez, courage...

To be continued...

Verdict: 1,5/5.

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   FENRYL

 
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- Rainer Nygard (chant, guitare)
- Marko Utriainen (guitare)
- Aadolf Virtanen (basse)
- Timo Kemppainen (batterie)


1. Elegance In Black
2. Princess
3. Triumph Of Misery
4. Crusify
5. The Art Of Self-destruction
6. The Beginning Of The End
7. Distorted
8. Penetration
9. Core Of Lies
10. Dancing Queen (reprise D'abba)



             



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