Et bien voila, on y est ! Après avoir galéré sur un label minable qui n'avait pas les moyens de soutenir leur talent, les allemands de At Vance sont enfin récompensés ! Signature sur NTS en France, AFM (le label de Edguy) pour le reste de l'Europe, et Sascha Paeth au mixage ! Il ne restait plus à Olaf Lenk et ses amis qu'à "assurer" au niveau de la qualité des compos...Ils n'ont pas raté leur coup : "Only Human" est tout simplement et sans aucune hésitation possible le meilleur album de At Vance à ce jour !!
En un peu plus d'une heure de musique (!), At Vance nous laisse le souffle coupé !

On le sait, At Vance n'a pas vocation à révolutionner un genre déjà bien rodé. Très largement influencé par Malmsteen, Rainbow ou encore STRATOVARIUS, le groupe se "contente" d'appliquer la recette. Mais il le fait tellement bien ! Soutenu par un guitariste et un chanteur fantastiques, At Vance est le genre de groupe qui ne surprend pas fondamentalement, mais qui procure un immense plaisir. Après l'intermède "DragonChaser" sur lequel je ne reviendrai pas, At Vance retrouve la pêche et l'énergie positive de ses deux premiers albums, boostées par des compos qui sont clairement les meilleures du groupe et un son enfin digne de ce nom ! C'est tout simplement à un enchainement d'hymnes que nous sommes conviés !

Conformément à son habitude, Olaf Lenk nous propose son exercice de style par la relecture à sa façon d'une oeuvre classique. Cette fois-ci, c'est le "Printemps" de Vivaldi qui est à l'honneur. Une réussite totale. Par contre, pas de reprise de Abba cette fois-ci. "Parce que tout le monde le fait" vous dira Olaf Lenk. Il faut avouer qu'il n'a pas tort. On ne perd pas au change : en bonus-track, At Vance nous offre sa version de "I Surrender" de Rainbow.

Et pour ceux qui attendent de ma part la formulation d'une critique, je réponds non, non et non !!! Rien à redire. Alors pourquoi je ne lui mets "que" 9/10 ? Réponse : parce que "Only human" marque le début de la "seconde carrière" de At Vance. Le premier album d'une nouvelle ère. Donc le suivant sera encore meilleur, même s'ils ont mis la barre très haut.