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BLACK ATMOSPHÉRIQUE  |  STUDIO

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1997 Loreia
2005 Darker Designs & Images
2008 Revelation VI
 

- Membre : Devlin, Katatonia
 

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SIEBENBÜRGEN - Revelation Vi (2008)
Par BAST le 25 Mars 2009          Consultée 2254 fois

Une carrière mouvementée depuis « Darker Designs & Images », on ne pourra pas affirmer le contraire. D’abord l’annonce d’un split suite au départ d’Anders Rosdahl, cofondateur de SIEBENBÜRGEN aux côtés de Marcus Ehlin. Puis une reformation inattendue à laquelle succéda une réflexion minutieuse quant au style à adopter par la suite, comme pour bien marquer la rupture imposée par la mort temporaire de la formation suédoise. Après un black mélodique de facture classique, le nouveau visage prend une couche de fard supplémentaire. SIEBENBÜRGEN touche encore au black, continue de piocher dans la scène heavy/thrash quelques riffs aiguisés, mais se sert de sa main libre pour puiser dans la trousse à maquillage gothique une bonne poignée d’ustensiles. Un chant féminin éploré notamment, ainsi que des ambiances pesantes au clavier. En 2008, SIEBENBÜRGEN n’est plus tout à fait le même.

Par contre, ce qui ne change pas, c’est la qualité affichée. La formation suédoise n’a jamais cessé de fournir de bons petits albums, denses et suffisamment longs à disséquer grâce à l’emploi de plans variés. Sur ce nouvel album, parce que SIEBENBÜRGEN amalgame des éléments venus de plusieurs scènes différentes, cette variété se voit renforcée. Jeu de guitare alternant entre riffs martiaux d’obédience heavy (« Rebirth Of The Nameless ») et riffs blacks grinçants parfois proche du SATYRICON médiéval (« Infernaliia »), refrains gutturaux (« Grimheim ») ou éthérés à la SIRENIA (« Revelation VI », « The Soulless »), chant tantôt death (« The Soulless ») tantôt black à la OLD MAN’S CHILD (« After The Wolf (Do Dead Men Follow) »), utilisation à part égale d’orchestrations et de passages au piano (« Grimheim »), les suédois ne ménagent pas leurs effets, se battant sur tous les fronts.

Le résultat se montre la plupart du temps probant. « Revelation VI » pour commencer, avec son intro heavy, son refrain gothique, une excellente rythmique et le pont sur lequel dialoguent lead guitare, chant tout en haine de Marcus Ehlin et réparties cristallines et insoumises de Lisa Bohwalli Simonsson. Il faut aussi citer « After The Wolf (Do Dead Men Follow) » avec ses lignes de chant qui portent la marque de fabrique de Galder (OLD MAN’S CHILD) et son final heavy prenant, ou encore « The Soulless » grâce à son rythme double, speed déchainé qu’entrecoupent des reprises de souffle au piano et son refrain revendicateur. Enfin, l’album se conclut de belle manière avec une sorte de ballade orchestrale sur laquelle intervient Lisa Bohwalli Simonsson à coup de complaintes célestes.
D’un autre côté, deux morceaux contrebalancent la qualité globale de « Revelation VI ». Il s’agit de « S.I.N. » et « The Oaken Throne », titres qui se suivent et forment un bref ventre-mou. Là, SIEBENBÜRGEN semble remployer les éléments déjà exhibés en début d’album sans agrément distinctif, poussant le mimétisme jusqu’à ressortir deux ou trois mélodies déjà servies auparavant. Du remplissage ? Probablement.

SIEBENBÜRGEN a toujours constitué, à mes yeux, une formation prometteuse mais à deux doigts, chaque fois, de sortir l’album apte à la hisser un cran au-dessus, là où les formations savent pouvoir titiller de près les plus illustres. Cette fois encore, SIEBENBÜRGEN produit un album de très bonne tenue auquel il manque un dernier coup de cravache. Peut-être le titre fort sur lequel on sait pouvoir crier au génie. Pour les amateurs de metal sombre et mélodique, en tout cas, « Revelation VI » revêt incontestablement les caractères du compagnon de route sur lequel on peut compter. Un retour inattendu et bienvenu à la fois.

Note : 3,5 / 5

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   BAST

 
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- Marcus Ehlin (chant, basse)
- Lisa Bohwalli Simonsson (chant)
- Richard Bryngelsson (guitare)
- Joakim Ohlsson (guitare)
- Johnnie Gunther (claviers)
- Dennis Ekdahl (batterie)


1. Awaken
2. Rebirth Of The Nameless
3. Infernaliia
4. Revelation Vi
5. Grimheim
6. After The Wolf (do Dead Men Follow)
7. S.i.n.
8. The Oaken Throne
9. The Soulless
10. Enter Omega (bonus Track)
11. In Sanctum
12. Fire Leaps High
13. At The End Of Twilight



             



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