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DEATH INDUS  |  STUDIO

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2008 The Synthetic Light Of Hope
 

- Style : Hypocrisy
 

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HYPNOSIS - The Synthetic Light Of Hope (2008)
Par FENRYL le 27 Janvier 2009          Consultée 2805 fois

Ils sont 3... Ils composent un groupe qui fête en 2008 ses 15 années d'existence...
Ils ? C'est HYPNOSIS, un combo bien de chez nous qui nous livre leur 5ème effort pour enfin tenter de quitter les rivages de l'underground direction les alizés du grand large, vers un succès mérité.
Mérité ? Explications...
Nos Bayonnais qui s'accrochent vraiment depuis 1996 autour du binôme fondateur composé de Pierre (chant, guitare et arrangements) et de Cindy (guitare et chant) ne démérite pas: après avoir essuyé les multiples départs-retours de leur bassiste historique Patrice (lequel est de nouveau parti à l'heure où j'écris ces quelques lignes) et signé dans autant de maisons de disques que d'albums produits, « The Synthetic Light of Hope » est assurément l'album de la maturité. Que cette expression est merdique mais finalement tellement à propos dans le cas d'HYPNOSIS.
Ces frenchies ont donc de l'expérience à revendre et la situation n'est pas aussi simple qu'elle pourrait le laisser entrevoir, car nos zicos oeuvrent dans les ténébreux méandres d'un death sombre, ultra technique, lorgnant vers l'indus/dark/prog ! Rien que cela ! Le tout en mode Massif...
Les premières secondes de « Blood Tears » sont dévastatrices: le chant de Pierre est caverneux à souhait, sorte de parfaite symbiose des « belles » voix du moment ! Des growls rageurs, empreints de férocité mais qui savent conserver un aspect mélodieux... car portés par un riff principal syncopé de guitares qui offre un aspect très roots à l'ensemble. Le ton est donné et de quelle manière !
Même si la batterie, par exemple, n'est le résultat « que » du travail d'un batteur de session (celui de NECROSIS pour ne pas le citer), les blasts sont d'une fulgurance et d'une rage qui font plaisir à enttendre. Cette constatation complexifie le tableau car elle offre à notre album des aspects plus thrash/black (une légère teinte, hein, pas de franches ouvertures dans ces directions...), comme le riff introductif de « My deepest Solitude ». Outre donc, ces blasts de fou furieux (« [Kill me] When I Dream »), le duo de gratteux nous gratifie de riffs tranchants et volontaires. On notera au passage que, pour une fois, la gente féminine n'en est pas réduite à un rôle de potiche ou à assurer uniquement le chant car Cindy excelle dans son rôle de guitariste, posant fréquemment son joli bout de voix sur les « choeurs ». Encore une nouvelle particularité de ce « The Synthetic Light of Hope », lui offrant un cadre plus original. « In trouble waters » résume plutôt bien l'ensemble de ces constatations.
Le titre éponyme nous offre un break dark/black metal (putain de blast de malade) qui lorgnerait de manière éhontée sur OPETH (pas ridicule la comparaison vous en conviendrez !).
Le « Wasted land » qui lui fait suite est un morceau de transition, reposant sur un savant mélange de beat techno (pas fan il faut le reconnaître...) et d'un riff monstrueux et dévastateur (typé GOJIRA), permettant la mise en orbite d'un « An ordinary Day » tout en puissance et en mélodie (l'apport une nouvelle fois du chant de Cindy, cette fois-ci davantage orientalisant, y contribue fortement).
Histoire de bien nous achever, le groupe nous réserve pour la fin son titre le plus extrême, « Dead is the Sun », upercut dévastateur porté par un refrain au chant féminin mais également par le chant de Pierre qui se fait plus clair... Une réussite (et quel riff !).
Ajoutez à cela une auto-production, des arrangements et des samples à gogo et vous obtiendrez un bon album, sérieux, original et foncièrement axé vers la nouveauté. Le genre de sortie qui ne peut avoir peur de la concurrence internationale...
Tant de bonne volonté se doit d'être récompensée... Sachez que le groupe est bien décidé à défendre sa progéniture sur scène (objectivement je demande à voir comment ils vont recréer toutes ces ambiances live...) et qu'il serait finalement dommageable de ne pas leur offrir une reconnaissance plus que méritée. HYPNOSIS ? Le genre de groupe qui vous fait croire en la scène Metal française...

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   FENRYL

 
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- Cindy Goloubkoff (guitare, chant)
- Pierre Bouthemy (chant, guitare)
- Patrice Abila (basse)
- Alex Urena (batterie en session)


1. Blood Tears
2. The Day We Failed
3. Into Trouble Waters
4. The Synthetic Light Of Hope
5. Wasted Land
6. An Ordinary Day
7. My Deepest Solitude
8. Dead Is The Sun
9. [kill Me] When I Dream



             



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