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THRASH/DEATH  |  STUDIO

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Lexique thrash metal
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- Membre : Hellfest
 

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LEGION OF THE DAMNED - Cult Of The Dead (2008)
Par FENRYL le 29 Janvier 2009          Consultée 4012 fois

Mode « Ojectif » ON:
« Pas d'a priori... non... tu n'as pas d'a priori... ce n'est que le second LEGION OF THE DAMNED de l'année... non... tu n'as pas d'a priori... »

Ouverture de la porte de mon revendeur...

« Oh joie, oh, bonheur ! Un nouvel opus de LEGION OF THE DAMNED ! Mais quelle année ! Ils nous gâtent vraiment ces bataves ! Jugez plutôt ! Et ce coup-ci, ils nous gratifient d'un tout nouvel album ! Des compositions originales, pour sans doute rattraper le coup de « Feel the blade » (cf la chronique disponible sur le site).
Mode « Pays des Bisounours » OFF.

Rien à faire... vraiment. Et pourtant je suis prêt à vous assurer d'avoir tout fait pour leur laisser une chance à ces mecs... Voilà un mois que je me farcis leur galette et le constant demeure irrémédiablement le même... et désormais caricatural.
C'est maintenant la peur de me répéter qui m'assaille: encore une fois un artwork réussi dans la tranche « gore/choc » (pô mal en effet), mais quand la zic débarque dans les enceintes on retrouve vite ses aigreurs. Vous savez, ce genre de produits qui dès que vous le prenez va irrémédiablement vous soulever le cœur (comme cette expression ne veut rien dire !).
Le pire, c'est que le groupe ouvre son opus avec une première piste introductive classique mais finalement indémodable: le désormais sermon « à la grosse voix »... avant le début d'un premier riff plaisant ouvrant « Pray & Suffer »... LOTD tient effectivement une minute 30 dans le sympa... avant de plonger dans le basique à outrance et le pénible.
J'en veux pour preuve la redondance totale de cet album avec ce batteur qui s'évertue à poser sa frappe à la façon d'une mitraillette, façon « putain, faut que je me dépêche de terminer, je dois aller pisser... ». Sa vélocité de frappe est certes ébouriffante mais très vite éreintante: on en perd tout aspect technique.
Aucune audace côté gratteux: on retrouve des riffs death/thrash entendus 10 000 fois et les plans typiques SLAYER refont très vite leur apparition comme sur le break de « Black templar » ou ses 14 dernières secondes par exemple mais je pourrais vous citer un paquet d'autres titres (ceci ne représentant aucun intérêt...). Tous les titres se ressemblent: pas de solo, pas de moments permettant de souffler (ce n'est pas les pauvres nappes de claviers en ouverture du titre éponyme qui vont noyer le poisson). On en vient presque à apprécier les dernières 105 secondes de piano, d'un calme et d'une sérénité absolue.
Le bassiste ? Ah oui, doit bien en avoir un ?! On entend clairement et distinctement l'individu sur « Solar Overlord » (où il a le droit de citer plus ouvertement semble-t-il). Basta.
Ici, on veut toujours jouer vite, propre (rien à redire à ce niveau, la prod' est toujours honorable).
S'ajoute à cela le chant de Maurice qui ne repose que sur une succession de « TA/TA/TA/TA » ultra saccadés (hors des plans SLAYERiens), le gaillard ne semblant pas connaître le mot « variation ».
C'est le maître mot de cette galette. En tout cas, celui qui est aux abonnés absents ! Car finalement LEGION OF THE DAMNED ne change rien: ni son line-up, ni son producteur, ni son label, ni même son studio d'enregistrement... On obtient ainsi quoi ? Et bien tout simplement le même album ! Et comme les précédents n'étaient pas reluisant pour les motifs déjà décrits, inutile de vous redire que la note finale ne changera guère. Faut pas déconner non plus, hein, les mecs ! Vous semblez avoir décidé de nous refourguer la même came jusqu'à overdose, alors on ne va pas se laisser faire et tenir bon.
Car méfiez vous, l'écœurement et le rejet sont déjà arrivés et que les multiples expositions à quelque chose de néfaste pour l'organisme permet à ce dernier, dans certains cas, de développer une immunité naturelle et durable contre cet agent pathogène... En ce qui me concerne, LEGION OF THE DAMNED, je suis immunisé. Allez, revenez-y, même plus mal...
GROooooooooooooooo... Sorry, c'est l'écœurement et ma gastro qui s'expriment... Hop, chasse d'eau pour toute cette merde...

Verdict: 1,5/5.

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   FENRYL

 
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- Maurice Swinkels (chant)
- Richard Ebisch (guitare)
- Erik Fleuren (batterie)
- Harold Gielen (basse)


1. Sermon Of Sacrilege (intro)
2. Pray And Suffer
3. Black Templar
4. House Of Possession
5. Black Wings Of Yog Sothoth
6. Cult Of The Dead
7. Necrosophic Rapture
8. Enslaver Of Souls
9. Solar Overlord
10. Lucifer Saviour
11. The Final Godsend



             



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