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HELSTAR - The King Of Hell (2008)
Par DARK SCHNEIDER le 21 Octobre 2008          Consultée 3011 fois

Lecteur, souviens-toi de ma chronique de Sins of the past. J’évoquais à la fin les deux titres inédits qui me laissaient penser que le nouvel album d’HELSTAR ne serait peut-être pas à la hauteur…et malheureusement je l’ai eu en plein dans le mille tant ce "King of hell" confirme mes craintes, ce qui n’est pas pour me plaire, croyez-moi.

Reformé depuis quelques années, HELSTAR avait toutes les armes pour ne pas décevoir. Un line-up d’époque, un style musical qu’il était facile de moderniser, un chanteur charismatique aux capacités vocales bien conservées, hélas, tout cela s’avère inutile tant le songwriting n’est pas vraiment au rendez-vous.
Pourtant, les Texans semblent avoir su prendre les bonnes dispositions pour composer un album de heavy/power metal de bonne facture. Continuant dans la droite lignée du ténébreux Nosferatu, HELSTAR propose l’album le plus sombre de sa carrière comme le laisse suggérer la pochette (bien kitch, mais on commence à être habitué). La rythmique est toujours aussi speed et incisive, d’une intensité qui ne laisse pas le groupe en touche face à la jeune concurrence. Quant à James Rivera, sa performance semble finalement un peu plus naturelle que sur ses derniers travaux, il côtoie toujours les aigus, et manque toujours autant d’émotions, mais ce n’est pas vraiment ce qu’on lui demande.

Le title track ouvre les hostilités. Morceau phare de l’album…et pourtant on reste sur notre faim ! Tout cela n’est pas de très bon augure. Ca speed, c’est heavy, mais ça manque cruellement de mélodie et de riff. Le break précédant le dernier refrain n’est vraiment pas transcendant et semble même être de trop.
« The plague called man », le titre suivant, débute sur un riff bien trop court qui fait penser à la belle époque d’HELSTAR, mais le riff suivant est d’une grande platitude. Heureusement que la voix ample de James Rivera rehausse ce titre.
Un Rivera décidément en grande forme sur cet album, qui a la part belle, mais dont le chant n’est décidément pas assez varié : des screaming bien trop prévisible, des lignes de chant aériennes en veux-tu en voilà. Tout cela manque vraiment de spontanéité. L’auditeur n’est jamais surpris. Tandis que du côté des refrains, il y en a certes, mais ils manquent d’accroche. HELSTAR n’a également jamais été aussi avare en mélodie. Tandis que Nosferatu brillait par ses riffs particulièrement mélodique, The king of hell n’en a gardé que l’aspect sombre et encore plus lourd, au dépend du reste.

Il y a aussi de quoi être agacé à l’écoute de cet album quand l’on constate la présence de « Tormentor » et « Caress of the dead », les deux inédits de l’album de réenregistrements "Sins of the past". Ce qui fait qu’au bout du compte ce nouvel opus ne propose que 7 nouveaux morceaux. Ils ne se sont pas trop foulés quand même.
Et parmi tous ces morceaux, aucun ne se détache vraiment, la recette est similaire tout du long, le niveau qualitatif trop homogène, ce qui est gênant puisque tout est moyen ici. L’intro acoustique de « In my darkness » laisse présager d’un titre plus ambitieux (quasi-doom), ce qu’il essaie effectivement d’être, ça fonctionne un moment, jusqu’au refrain où l’on retombe dans le convenu.
Finalement seul « Garden of temptation » se détache un peu du lot, morceau plus alambiqué, musicalement plus recherché. Même si l’on demeure loin des réussites en la matière que le groupe nous proposait dans les 80’s, il permet de terminer l’album sur une touche plus positive.

Au final, "The king of hell" s’avère totalement dépourvu de classiques et n’est vraiment pas à la hauteur des albums sortis par le groupe dans les 80’s (même "Remnants of war", qui me semblait pourtant inférieur aux autres disques, est plus agréable).
Comble du comble, cet album est moins bon que le disque sorti en 2005 par James Rivera sous le nom de DISTANT THUNDER, sur lequel il faisait du HELSTAR dans la droite lignée de Burning star. A quoi bon avoir reformé le groupe si c’était pour faire moins bien ? Le nom de HELSTAR doit être plus vendeur…

"The king of hell" laissera donc un goût amer aux fans d’HELSTAR. Le groupe semblait pourtant bien armé pour proposer un bon album, d’autant que James Rivera n’avait vraiment pas démérité ces dernières années, et au final, on se fade un album juste moyen, tellement éloigné des "Burning star", "Distant thunder", et même "Nosferatu" d’antan.
Néanmoins, les amateurs de power metal sombre et intense, qui ne connaissent pas forcément tout le passif du groupe, devraient jeter une oreille à cet album, ils y trouveront peut-être leur compte.

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   DARK SCHNEIDER

 
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- James Rivera (chant)
- Larry Barragan (guitare)
- Robert Trevino (guitare)
- Jerry Abarca (basse)
- Russel Deleon (batterie)


1. The King Of Hell
2. The Plague Called Man
3. Tormentor
4. When Empires Fall
5. Wicked Disposition
6. Caress Of The Dead
7. Pain Will Be Thy Name
8. In My Darkness
9. The Garden Of Temptation



             



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