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DEATHCORE  |  STUDIO

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2006 1 The Price Of Existence
2008 1 Awaken The Dreamers
 

- Style : Carnifex, Angelmaker, As Blood Runs Black
 

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ALL SHALL PERISH - Awaken The Dreamers (2008)
Par POWERSYLV le 16 Septembre 2008          Consultée 4308 fois

Troisième album pour ce quintet d’Oakland qui depuis 7 ans mélange allègrement à son terreau death metal des relents core, une pincée de grind et quelques (trop rares à mon goût) poussées sur le territoire sludge. Sa musique est difficile à catégoriser strictement, même si l’appelation discutable de « deathcore » semble faire l’unanimité. Soit. Mais après Hate Malice Revenge (2003) et surtout The Price Of Existence (2006), Awaken The Dreamers renforce le sentiment d’évolution vers plus d’éclectisme, de variété et de mélodies, le tout restant très technique. Et bien vous savez quoi ? C’est une des rares fois où l’on peut apposer à un disque le suffixe –core sans pour autant le trouver à 100% saoulant. Awaken The Dreamers a donc tous les atouts pour à la fois garder dans le troupeau les fidèles moutons de la première heure, s’adjoindre du nouveau bétail et éviter le phénomène de « brebis égarée ».

Après ces considérations champêtres, plongeons dans les entrailles de la bête. Il est toujours bon de démarrer par un bon gros obus bien bourre-pif, un dépucelage en règle : ça permet aux fans de retrouver les repères qu’ils avaient fixés deux ans auparavant. Ça rassure. Pour les autres, ceux qui connaissent pas, ça permet d’entrer en contact tout de suite avec ce que le combo apporte de plus chaud. C’est le rôle de « When Life Meant More ... » brutal, violent, abrupt. Qui dit deathcore dit raclements de gorge et growls, Hernan Hemida œuvre tout naturellement dans ce sens. Le grogneur, dont on peut trouver (c’est mon cas) le chant irritant au bout d’un moment, fait un effort pour varier son timbre sans tomber dans les chants et chœurs pops que j’exècre : un bon point que « Awaken The Dreamers » (le titre) se charge d’illustrer. Autre grand moment de brutalité du disque : « Stabbing To Purge Dissimulation » emprunte une rage typiquement grind. Il succède (contraste garanti) au titre OVNI de l’album, le très très planant « Memories Of A Glass Sanctuary ». Celui-ci est complètement en décalé par rapport au reste de l’album avec ses roucoulades et cette voix feutrée qui surnage au dessus de l’abîme : « Meeeeeeeemoriiiiiiies Of A Glass Sanctua-aryyyyyyyyyyyyyy ».

Qu’on aime ou pas, on est obligé de s’incliner devant le bagage technique des musiciens tant en rythmique qu’en soli. Chris Storey (guitare lead) propose des soli de virtuose, et on se demande comment cet Eddie Van Halen de l’extrême arrive à jouer autant de notes en même temps (« When Life Meant More ... », « Never … Again »). Les rythmiques sont chiadées, précises, sans concession, rapides ou lourdes et mises en valeur par le son énorme (production signée Zack Ohren). Grosse rythmique écrasante donc, parfois cassée par des breaks bienvenus (celui de « Black Gold Reign » auquel succède une guitare acoustique et une voix plantante). « Never ... Again » est plus lent et possède une tonalité tragique, voire fataliste intéressante.

Des instrumentaux aèrent l’album et permettent de respirer tout en appréciant le potentiel des musiciens : « The Ones We Left Behind », tranquille, dure 1.07 exactement. « From So Far Away » est un intrumental dense, majestueux et aux guitares magiques. « Misery's Introduction » sert comme son nom l’indique à introduire un « Songs For The Damned » massif et profond qui termine l’album.

Enfin un skeud qui arrive à faire cohabiter le côté bourrin du deathcore avec des passages un peu plus mélodiques et aérés. De bonnes vibrations, de bonnes rythmiques, une démarche honnête. Sans être devenu fan de deathcore ou de metalcore, je dois avouer que j’ai écouté tellement de merdes dans le genre que quand un skeud tient la route, il faut le souligner. Une formation intelligente qui risque de tirer son épingle du jeu si elle continue à bien gérer sa mue.

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   (2 chroniques)



- Hernan Hemida (chant)
- Chris Storey (guitare)
- Ben Orum (guitare)
- Mike Tiner (basse)
- Matt Kuykendall (batterie)


1. When Life Meant More ...
2. Black Gold Reign
3. Never ... Again
4. The Ones We Left Behind
5. Awaken The Dreamers
6. Memories Of A Glass Sanctuary
7. Stabbing To Purge Dissimulation
8. Gagged, Bound, Shelved And Forgotten
9. Until The End
10. From So Far Away
11. Misery's Introduction
12. Songs For The Damned



             



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