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DEATH METAL  |  STUDIO

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NATRON - Livid Corruption (2004)
Par ROOTSPACOROOTS le 29 Octobre 2008          Consultée 3052 fois

Il est de ces albums qui ne font absolument pas avancer le schmilblick…mais alors pas du tout !!! Il n’empêche que ce léger désagrément n’entache pas forcément le plaisir que nous procure l'écoute de la dite galette.
En fait incontestablement partie ce Livid Corruption, dernier bout de barbak de NATRON; groupe Italien ayant autant de points communs avec RHAPSODY, LACUNA COIL et Monica Bellucci que Bob Dylan avec Ted Bundy (blague également disponible en VF :… Pierpoljack avec Emile Louis). 9 titres de Brutal Death musclor, ultra groovy, ultra massif et ultra véloce. Bref NATRON est au Death Metal ce que le bukake est à l’éjac faciale : encore plus crade, plus fun et complètement plus abusé.

Proche d’un ABORTED, notamment du côté du groove, et d'un CRYPTOSY pour l'intensité, nos Italiens ne lésinent pas sur la technique à outrance (évidemment: chromatisme, harmoniques forcés, gravity blasts et plein d’autres choses pour danser les slows) preuve en est des quelques plans que ne renierait pas un NECROPHAGIST…toutes proportions gardées bien sûr.
Un Steack saignant dans l’assiette, un Troma dans le magnéto et on met la galette dans la platine ! Il s’ensuit alors, sitôt le bouton « play » enclenché, une avalanche de Blast Beats entrecoupés de breaks martiaux avec toujours une double pédale en appui.
Les soli vrombissent dans notre gueule de façon imprévisible; la grosse voix gutturale, un point fort pour le groupe, fait passerelle entre un Sven (ABORTED) et un Georges (CANNIBAL CORPSE). On l’aura compris, on est en train de se faire dématérialiser le cortex cérébral avec un très bon disque de brutal Death Gore Old School.
Reste cette production; bien qu’ultra massive, on la sent bâclée au niveau du mixage de la batterie (grésillements constants), mais bon…il faut bien rester garant d’un esprit "cradingue" authentique donc…
Ah oui et puisqu’on est dans la taille, rajoutons que l’on se demande encore à quoi peut bien servir l’interlude : « White Worms », s’incrustant dans cette boucherie comme Francis Cabrel dans un porno scatophile ! Un interlude acoustique à la guitare sèche, atmosphérique et malsain mais complètement hors sujet !

Très bon disque …mais trop linéaire donc...3.5/5.

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   (2 chroniques)



- Mike Tarantino (chant)
- Domenico Mele (guitare)
- Michael Maggi (basse)
- Mike Marzocca (batterie)


1. House Of Festering
2. Livid
3. Red Creeps
4. One Step In Murder
5. Hatemonger
6. Flatline
7. White Worms
8. Nyctophobic
9. The Dead Rise Above



             



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