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POWERGOD - Evilution Part 2 - Back To Attack (2000)
Par ODIN le 15 Août 2007          Consultée 5471 fois

Le premier album de ce trio allemand avait fait bonne impression à beaucoup, avec ce Speed burné à la HELSTAR ou HIRAX, agrémenté d’un morceau-fleuve qui sentait le MAIDEN à plein nez.
A peine un an après, ils reviennent. Du changement ? Non. Enfin si, le chanteur. Exit Leo l. Sing et son chant à la Peavy (RAGE), welcome President Evil (notez la classe du pseudo) qui rappelle Andy Frank (SYMPHORCE), la maîtrise en moins.

En dehors de ce bouleversement, RAS. On nous ressert le même plat et fatalement, ça sent un peu le réchauffé. Same player shoots again, donc : une majorité de titres speed flirtant avec le Thrash, une poignée de mid-tempos, un titre à tiroirs et même une reprise (« Esper » des japonais de LOUDNESS). En prime, on a droit à une pochette encore plus moche que la précédente (ils ont perdu un pari ou quoi ? C’est pas possible de faire imprimer des horreurs pareilles !).

Est-ce que c’est efficace au moins ? Oui et non. Les titres les plus agressifs font leur petit effet au début, mais on s’en lasse vite, la faute à des refrains simplistes et mal branlés (« Back to Attack », « Observator »), voire franchement dissonants (« Prisoner »). Quand on semble décidé à pondre des hymnes, ça la fout mal, non ? Le seul titre rapide à faire mouche reste « Lost Illusions ». Les couplets alternent des riffs agressifs et des passages acoustiques pour déboucher sur un ENORME refrain effréné et chantant, digne de HELLOWEEN.
Comme quoi, quand le groupe se sort les doigts du cul, ça paye.

Les titres mid-tempos sont un peu mieux lotis. L’influence d’ACCEPT est écrasante, mais POWERGOD y semble plus à l’aise, flirtant avec le wok ‘n woll (« Anybody Home ? ») et pondant quelques refrains qui donnent envie de serrer le poing en hurlant (« The Eagle and the Rainbow »). C’est pas le Pérou non plus, mais ça se laisse écouter.

« Ouah l’aut’ hé ! Il nous a même pas parlé des passages instrumentaux ! ». Ouais, je sais. Mais en même temps, je vois pas trop quoi en dire, à part que les solis de ce disque sont parmis les plus CHIANTS que j’ai jamais entendu. Encore plus plats que Jane Birkin. Pas de mélodies, ni de construction. Rien. Nada. Que dalle. Passons.

On arrive au dessert : le morceau-titre et ses 10 minutes. Tuons le suspense : il est lamentable. A croire que POWERGOD a VOULU pondre une daube. Le groupe ne sait pas où il va, et enchaîne tant bien que mal les riffs lourdingues et les passages ambiants avec claviers et voix trafiquées (à se pisser dessus…. L’effet « ivôle » est raté). On se raccroche aux branches avec un refrain presque joyeux, certes complètement décalé, mais passable. A oublier. C’est d’autant plus dommage que son prédécesseur était réussi.

Le bilan est peu glorieux : ce disque a vraisemblablement été pondu à la va-vite, et n’a pas la fraîcheur (logique), ni le caractère accrocheur du premier essai, la faute à un manque de travail évident. Résultat : on s’emmerde, et c’est pas 3 titres vraiment réussis qui vont sauver les meubles.
Vous aimez le premier album ? Réécoutez-le. Et fuyez comme la peste cette copie-carbone fadasse.

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   ODIN

 
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- President Evil (chant)
- Riff Randall (guitare, basse)
- Hama Hart (batterie)


1. Back To Attack
2. Lost Illusions
3. The Eagle And The Rainbow
4. Anybody Home ?
5. Temple Of The Forbidden Eye
6. Observator
7. Powergod
8. Prisoner
9. Esper (reprise Loudness)
10. Evilution Part 2



             



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