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1999 To The Center
2006 Apollo

NEBULA - To The Center (1999)
Par THE BLUE OYSTER le 2 Octobre 2008          Consultée 2375 fois

NEBULA est un groupe américain provenant de Los Angeles, la cité des anges située à quelques lieux de l'étendue désertique de l'Arizona, terre aride si propice aux groupes de stoner (inutile de vous préciser la provenance des monstres du genre que son KYUSS et QUEENS OF THE STONE AGE). NEBULA débarque assez tardivement dans ce créneau musical, de nombreux groupes sont déjà bien installés en cette fin d'année 90 et le géant KYUSS est mort. Malgré cela, on ne va pas dire qu'il manque de la place dans la parcelle stoner. En 98, le groupe américain va pointer le bout de son nez avec l'EP "Let It Burn" aux accents psychédéliques très prononcés, ce qui sera en quelque sorte leur marque de fabrique: jouer sur ce côté défonce, space. "To the Center" débarque l'année suivante, à la pochette on voit tout de suite que l'on a pas affaire à un groupe de heavy symphonique.

Le style de NEBULA est imparable et ce n'est pas la première moitié absolument monstrueuse du disque qui va me contredire. Le morceau éponyme nous emporte aux confins du psychédélisme dès l'ouverture du disque: un titre lent, planant et emprunt d'effets en tout genre, un vrai hymne à la défonce. On note la présence de guitare acoustique, un petit plus qui est souvent utilisé par le groupe. Ce qui change d'un stoner monolithique et diversifie toujours plus les sons de ce groupe très intéressant. Néanmoins, le groupe ne veut pas nous apaiser plus longtemps et nous fait quitter notre nuage avec deux titres puissants et bruts: "Come Down" et "Whatcha Lookin' For". C'est un mur de poussière qui nous tombe dessus et nous écrase. Des morceaux dans l'urgence, courts et incisifs. Pas besoin de longueurs en soli divers ou moments planants, c'est un concentré stoner balancé d'un coup de façon très spontanée et réussite. Puis arrive "Clearlight" qui est pour moi LE classique de l'album qui mêle défouloir et défonce. Ce morceau est en deux parties, la première s'adonne dans l'urgence a des riffs puissants sur refrains sublimes perlés de notes psychédéliques par la guitare d'Eddie Glass qui, je le rappelle, est le seul guitariste et a fait sans aucun doute un excellent boulot en studio. D'un coup, cet amas fracassant ralentit net son tempo, la seconde partie du morceau devient pachydermique et donne lieu à un jolie délire guitaristique. Grands coups de vibrato et pédale wah-wah à gogo pour nous achever. Incontestablement ma composition préférée de l'album.

"Freedom", le morceau le plus long de l'album dépassant les sept minutes, est également une perle de stoner psychédélique avec la présence de passages aux riffs lourds typiquement stoner et d'instrument à cordes non électriques accompagnés de diverses percussions, le tout restant cohérent et surtout méchamment envoûtant. Le début de la deuxième moitié s'annonce également sous les meilleurs auspices avec des titres inspirés comme "So Low" ou encore "Synthetic Dream" avec une batterie intéressante. On note une présence accrue de l'acoustique (avec par exemple le très bon "I Need Somebody") mais cela peut s'avérer difficile à digérer par moment. Il n'y a aucun morceau réellement rapide et brut dans cette deuxième partie, cette baisse de tension ne nuit pas à la qualité de l'opus. Par contre, les trois derniers titres du disques sont moins excitant, ils sont plutôt anecdotique et montrent une baisse d'inspiration en fin de disque. C'est dommage car c'était un quasi sans faute jusque là, ces dernières compositions rendent le disque un chouilla inégal au final.

Un très bon disque de stoner donc, une jolie entrée en matière d'un groupe très intéressant qui se montrera par la suite comme un des combo majeurs du genre. Une entrée ayant pour défaut une certaine inégalité dû à la fin du disque moins intéressante et à un léger manque d'homogénéité dû à sa personnalité aux confins du space rock défoncé. Il faut quand même le remarquer, pour un premier essai, c'est un coup de maître.

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   THE BLUE OYSTER

 
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- Eddie Glass (guitare, chant)
- Mark Abshire (basse)
- Ruben Romano (batterie)


1. To The Center
2. Come Down
3. What You're Looking For
4. Clear Light
5. Freedom
6. Antigone
7. I Need Somebody
8. So Low
9. Synthetic Dream
10. Fields Of Psilocybin
11. Between Time
12. You Mean Nothing



             



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