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2008 Powerworld
 

- Membre : Silent Force, Red Circuit, Michael Bormann

POWERWORLD - Powerworld (2008)
Par DENKO le 2 Juillet 2008          Consultée 2493 fois

Alléchant. C’est le premier mot qui m’est venu à l’esprit lors de mes récoltes initiales d’informations sur Powerworld. Il faut l’avouer, un groupe teuton avec un certain Nils Neumann (Freedom Call) aux claviers, et une batterie enregistrée par Monsieur Sascha Gerstnerv (Helloween), ça a de la gueule ! Bon, mis à part le fait que je n’ai jamais pu écouter un album de Freedom Call sans avoir un fou rire, le groupe avait tout pour me plaire. Mais à mon grand désarroi, il ne s’agissait en réalité que d’une grande supercherie.

Banal. C’est ce qui ressort dès les premières écoutes du disque. En effet, Powerworld a semble-t-il misé sur le classique : introduction inutile, refrains chantés en cœur pour donner un effet fédérateur, riffs d’un commun horripilant, ballade surfaites… C’est peut-être la pire des choses pour un groupe : être banal. Car à la limite, tant qu’à se rater, autant le faire complètement, au moins on pourra se vanter d’attirer l’attention. Mais sortir un truc basique, sans surprise, ni mauvais ni bon, c’est finalement laisser passer sa chance de retenir l’auditeur. Et en effet, l’auditeur va très vite passer sur ce disque. On était tout de même en droit d’attendre un peu plus de folie dans les compositions quand on voit la line-up du groupe. Malheureusement à force de vouloir assurer un minimum de qualité, on tombe rapidement dans la banalité.

Dommage. Oui dommage, car finalement on ne peut pas reprocher aux musiciens de ne pas être bons, mais on peut leur reprocher de ne pas exploiter leurs capacités. Nils Neumann dont on attendait qu’il nous serve sur un plateau de superbes ambiances se pose finalement comme un cheveu sur la soupe, et autant le dire clairement : on devient parfois las des parties de claviers trop identiques à ce qu’on a l’habitude d’entendre dans ce genre de groupe. Barish Kepic se retrouve parfois aux abonnés absent, alors que par moments il est capable de sortir un son heavy du plus bel effet. Le jeune chanteur est quand à lui plutôt convaincant, bien que peu original dans son timbre de voix. Quand à la production elle est tout à fait honorable, dans la veine de ce qu’il se fait actuellement. En réalité, le sentiment assez désagréable de déjà-entendu plombe l’écoute de bout en bout et il devient alors très difficile de sortir le bon du mauvais.

Bon nombre d’entre vous auront sûrement remarqué que pas une seule fois je ne mentionne un titre de la tracklist. Vous allez rire, mais c’est volontaire. En fait je me suis dit, et c’est peut-être une erreur de ma part j’en conviens, que c’est exactement ce qui représenterait le mieux ce disque. Le tout est bien trop homogène, voire fade, pour tenter de déceler le meilleur du moins bon. Rappelons-le : le disque n’est pas mauvais. Simplement, je le prends en exemple pour dénoncer le nombre incalculable de formation du même acabit qui surf avec vigueur sur la vague du Speed Mélo actuellement. Il serait temps de voir le genre évoluer, malheureusement avec le split de Stratovarius et le virage pris par Sonata Arctica, on n’est sûrement pas prêt d’y assister.

Mais je m’égare un peu… Pour conclure, disons que Powerworld est un peu comme un 12/20 en maths : inodore, incolore et sans saveur*. Le tout reste en travers de la gorge, on a un peu de mal à le digérer puis finalement on le laisse tomber. Encore une fois c’est décevant, car la line-up aurait pu prétendre à quelques ambitions supplémentaires. J’aurai voulu finir par un traditionnel « attendons le prochain album car le tout est prometteur » mais cela serait vous mentir. Non, je n’y crois pas, Powerworld ne fera jamais mieux et c’est bien dommage.



*Private Joke Inside, désolé.

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   DENKO

 
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- Steffen Brunner (chant)
- Barish Kepic (guitare)
- Iiker Ersin (basse)
- Nils Neumann (claviers)
- Jürgen Lucas (batterie)


1. The Dark (intro)
2. Creatures
3. Lake Of Eternity
4. Fight Fire With Fire
5. Signs In The Sand
6. I Reach The Light
7. Dancing With The Angels
8. Your World Is Not Mine
9. I Died In Your Arms
10. Breaking The Silence
11. Don’t Walk On Broken Glass
12. Our Melody



             



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