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2007 Anthems Of Resistance
 

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WOLFPACK UNLEASHED - Anthems Of Resistance (2007)
Par FENRYL le 28 Novembre 2007          Consultée 3993 fois

Comme tout bon chroniqueur consciencieux rédigeant sur votre site francophone metal préféré, je me documente un maximum avant toute phase de composition. Un tour sur la toile plus tard et me voici sur le site officiel de WOLFPACK UNLEASHED. En effet, pour parler avec sérieux d'un groupe récent et qui sort aujourd'hui son premier album, la principale source d'informations demeure le net et ses pages faciles d'accès. Au bout de quelques clics, je tombe sur la phrase suivante (en anglais dans le texte, que je me presse de vous traduire illico):
« Combinez la technique de riff de TESTAMENT avec les harmonies de MEGADETH et le style vocal de METALLICA – mais sans rien leur voler pour autant – et vous obtiendrez une idée du son de WOLFPACK UNLEASHED »...
Tout un programme, n'est-ce pas ? Avec une entame de ce calibre, un double constat s'impose naturellement:
soit ces autrichiens sont totalement inconscients pour asséner de telles références à la face du monde Metal.
Soit ils vont devoir méchamment assurer pour assumer un programme des plus alléchants sur le papier (enfin sur l'écran ici).

Après avoir surmonté l'épreuve d'une pochette d'un goût douteux (il n'y a vraiment rien à faire, je ne peux m'empêcher de bloquer dès que je vois ce type d'artwork référencé nationalisme allemand...), j'aborde cet album en mode « open ».
Cet « Hymnes de résistance » est donc le fruit du travail de WPU, qui officie vous l'aurez certainement deviné, dans un thrash mélodique. On pense d'ailleurs très vite, à ce sujet, à un groupe comme TRIVIUM. Mais le parallèle s'en tient là, car le son est ici beaucoup moins travaillé, plus direct.
Compositions efficaces, rythmes percutants dès l'ouverture avec un « Last Dance Of A Dying King » des plus entraînants. Riffs soignés, ambiance au travail appliqué. On démarre bien et « Religion of control » (premier single, choix judicieux, s'il en est), prend le relais.
Intro « orientalisante » (décidément à la mode en ce moment, suis-je le seul à m'en faire la remarque ?) puis lot de décibels, on a affaire à un titre clairement destiné à la scène. Succès assuré en perspective.
Le titre suivant, le très (trop) hymne « Next victim », offre deux originalités. Il place tout d'abord le groupe dans un death mélodique le temps d'une plage (voix plus caverneuse). Est-ce là une volonté de laisser entrevoir de futures évolutions ou capacités ? La fin du titre est, d'autre part, un plagiat/hommage instrumental sidérant à l'excellent titre « My last words » de MEGADETH. Pour preuve, au cours de mes nombreuses écoutes de l'album, je me suis surpris à plusieurs reprises, plaçant les lyrics de la bande à MegaDave: « You, come on, next victim, you next to die ».

Passage à vide sur les trois titres suivants « Warzone » (et ses premières notes singeant « Master of Puppets »), « To Challenge Death », et « Eroica » où s'illustre la principale faiblesse de cette jeune équipe.
Là où le bât blesse, c'est bien au niveau du chant. Fondamental à mes yeux (aux vôtres aussi bien évidemment, on se comprend), l'emploi ne laisse pas la place à « l'à peu près » ou encore à toute forme d'amateurisme.
En très sérieuse difficulté sur quasiment l'intégralité du titre « Warzone », durant lequel sa piste semble en retrait par rapport à celles des instruments, la voix de Wirth devient vraiment pénible dès l'intro du titre « Eroica ».
Et c'est bien dommageable car on en vient presque à ne pas remarquer que les autres postes sont pourvus par des zicos de qualité. Des gratteux aux paluches méchamment habiles, un batteur qui balance comme il faut des claques « en veux-tu, en voila » (l'intro de « Disgrace Erased »)... Et un bassiste-chanteur, qui, soyons clair, va devoir choisir son camp. Alors un petit conseil en avance (pour les habitués de la maison « Fenryl », vous savez maintenant que c'est plus tard normalement): on se concentre sur la basse et on se met à la recherche d'un chanteur, un vrai digne de ce nom, capable de donner une véritable dimension internationale (même seulement à l'échelle européenne) à ce groupe en devenir.
Dans le cas contraire, il y a fort à parier que WPU retombera dans un anonymat national... Que finalement on ne leur souhaiterait pas.

WPU joue donc gros: dans un marché européen totalement sursaturé dans le créneau « power-mélodique thrash », il tente de vouloir exister, voire de se faire un nom. On trouve ainsi une galette fière de ses racines américaines, rejetant les influences du Vieux Continent. Pari osé ? Pari payant ? Nos retrouvailles autour de la chronique d'un second opus permettront sans doute de répondre à ces quelques questions qui nous assaillent.

Verdict: 3/5.

Conseil: Un petit tour sur le myspace du groupe http://www.myspace.com/wolfpackunleashed - 4 titres en écoute libre (dont les trois premiers très bon titres de l'album).

Surprise: Quand je pense que nombre de personnes comparent le timbre de la voix de Wirth avec James Hetfield... Mais au final, l'accroche commerciale n'était pas si faisandée que cela...

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   FENRYL

 
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- Daniel Haberl (batterie)
- Karl Preininger (guitare)
- Wops Koch (guitare)
- Günther Wirth (chant, basse)


1. Last Dance Of A Dying King
2. Religion Of Control (radio Edit)
3. Next Victim
4. Killing Fields
5. Disgrace Erased
6. Warzone
7. To Challenge Death
8. Eroica
9. Wolfpack Unleashed
10. Religion Of Control (full Version)



             



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