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NEO METAL  |  STUDIO

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P.O.D. - Satellite (2001)
Par POULPI le 17 Novembre 2007          Consultée 6887 fois

Souvent, avec les groupes de néo métal, soit on adore, soit on déteste, mais il y à rarement de juste milieu… Des riffs trop simplistes pour certains, des voix trop « californiennes » pour d’autres, un style un peu bâtard pour beaucoup, le néo a du mal à se creuser une place dans le milieu du métal pur et dur. La faute à trop de groupes sans réél talent, trop mis en avant par les médias, et véhiculant un fausse image de rébellion, qui décrédibilisent le style (on retrouve ce problème pour chaque genre musical, rassurez vous…). Mais P.O.D, avec cet album, prouve qu’il est d’une autre trempe, et le groupe réussit à se hisser aisément hors de la fange de la médiocrité. Car s’il y a bien un album qui peut se targuer d’avoir bousculer le petit monde du néo métal, c’est bien lui. Véritable sensation, il avait –à l’époque- réussit à faire percer le groupe, après un premier album en demi teinte.

Les atouts du groupe ? Ils sont nombreux, c’est certain. Véritable fourre-tout stylistique, un peu à l’image d’un System of a Down, P.O.D tire très bien parti de ses influences et les fait ressortir de manière judicieuse. On a donc droit ici à un savoureux cocktail musical, allant du bon heavy bien de chez nous, au rap le plus hargneux, en passant par la pop et ses mélodies sucrées, sans oublier le reggae, très présent sur cet album. Annoncé de cette façon, on a du mal à s’imaginer le rendu final. Pourtant, le groupe réussit à transformer l'essai.
Pour faire court, cet album frise la perfection de peu. Des hits, il n’y a finalement que ça sur « Satellite ». A ce titre, les quatre premiers titres forment une entrée en matière rarement égalée, rappelant un peu Clayman d’In Flames (dans un autre style, évidemment).

« Set It Off » démarre d’entrée de jeu, avec son coté rentre dedans, et son riff typiquement néo ; « Alive » enfonce un peu le clou avec son refrain accrocheur comme pas permis. « Boom » constitue la première véritable claque de l’album. Guitare puissante, couplet rappé, flow ravageur, et refrain incroyable, elle ne risque pas de sortir de votre tête avant bien longtemps. Puis « Youth of the Nation » fait son apparition. Toute en finesse, cette ballade mi-rap mi-pop est absolument magnifique. L’émotion qui s’en dégage est tout simplement indescriptible, l’ambiance est prenante, musique et chant se complètent à la perfection, c’est beau à en pleurer.
C’est d’ailleurs un autre atout du groupe. Quelque soient les chansons, l’auditeur se trouve happé par les mélodies, transporté dans l’univers si particulier du groupe. La musique, contrairement à d’autres formation du même genre, contribue énormément à l’ambiance de l’album. Les bassistes apprécieront la basse, justement, véritable entité totalement indépendante de la guitare, avec quelques riff syncopé bien comme il faut… Ca fait toujours plaisir ! Côté guitare, les riffs ne sont pas les plus techniques qui soient, mais ils sont toujours bien trouvés et exploités, et le groupe sait se renouveler. Le son est clair et puissant comme on l’aime, que ce soit sur les morceaux bourrins, ou les plus lambins. On s’en prend plein les oreilles.

La suite de l’album continue sur la lancée du début, sans perte de régime. Mieux, les chansons se diversifient. On a en vrac :
« The Messenjah », riff et refrain de feu ; bourrin, quand tu nous tiens ;
« Ridiculous », complètement reggae et déjanté ;
« Thinking About Forever » ballade rap sur fond acoustique, le guitariste nous gratifiant d’un solo pas piqué des hannetons ;
« Ghetto », sorte de power ballade néo,émotion à fleur de peau ;
J’en passe et des meilleures.

Les chansons forment donc un ensemble très hétéroclite, mais néanmoins cohérent, et pas du tout lassant. Il y même ici et là quelques interludes sympathiques, pour faire souffler un peu l’auditeur. Ainsi qu’un « Without Jah, Nothin' » terrible, un gros délire pour une chanson étonnamment bonne ! Ils ont pensé a tout, les coquins !
Au final, malgré 1 ou 2 titres un peu en retrait (mais pas mauvais non plus), le groupe nous offre un sans faute pur et simple. Un album ne manquant pas de fraîcheur et d’originalité -chose rare, de nos jours-, plein d’émotions en tous genres, et truffé de bonnes idées. Un pur délice !
Enfin bref, pour clarifier les choses, si vous avez échappé à cet album lors de sortie, courez vite où vous savez, il n’est pas trop tard pour bien faire.

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   POULPI

 
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- Sony Sandoval (chant)
- Noah 'wuv' Bernardo (batterie, chant)
- Marcos Curiel (guitare, chant)
- Marc 'traa' Daniels (basse, chant)


1. Set It Off
2. Alive
3. Boom
4. Youth Of The Nation
5. Celestial
6. Satellite
7. Ridiculous (feat. Eek-a-mouse)
8. The Messenjah
9. Guitarras De Amor
10. Anything Right (feat. Christian Of Blindside)
11. Ghetto
12. Masterpiece Conspiracy
13. Without Jah, Nothin' (feat. H.r.)
14. Thinking About Forever
15. Portrait



             



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