Recherche avancée       Liste groupes



      
DEATH MÉLODIQUE  |  STUDIO

Commentaires (8)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


ALBUMS STUDIO

1993 2 The Somberlain
1995 2 Storm Of The Light's Bane
2006 1 Reinkaos

E.P

1991 Into Infinite Obscurity
1996 Where Dead Angels Lie
1997 The Past Is Alive

SINGLES

2004 Maha Kali

ALBUMS LIVE

2003 Live Legacy

VHS/DVD/BLURAYS

2006 Rebirth Of Dissection
 

- Style : Hyperion, Dargor, Dawn, Sacramentum, Butcher's Hook, Night Crowned, Tryglav, Uada, Thulcandra, Sdreamexplorers, Naglfar
- Membre : Aborym
- Style + Membre : Cardinal Sin
 

 Site Francophone De Dissection (1637)

DISSECTION - Reinkaos (2006)
Par POSSOPO le 19 Septembre 2007          Consultée 12872 fois

DISSECTION, le seul artiste à avoir réussi avec autant de brillance à mêler la noirceur du black metal le plus (im)pur à des sons empruntés à un death incroyable d'esthétique. DISSECTION, qui vécut un coma de près de dix ans après la condamnation pour homicide volontaire de son leader, Jon Nödtveidt. DISSECTION, aujourd'hui disparu depuis le suicide du même Jon Nödtveidt. Un Jon Nödtveidt dont les derniers mots expliquaient les raisons pour lesquelles l'homme mit fin à ses jours, il avait accompli tout ce qu'il devait en ce bas monde. Un Jon Nödtveidt parmi les satanistes les plus convaincus et extrémistes du milieu black (milieu auquel DISSECTION fait d'ailleurs partie d'outsider).

Et avec un curriculum vitae aussi exceptionnel et apte à se faire toucher toutes les goths metal de la planète, DISSECTION est parvenu, en un retour que l'on pensait énorme, à se faire siffler, huer, conspuer, vilipender par tous ses adorateurs. "ReinKaos", et le single "Maha Kali" qui le précédait sont des disques honnis, que tant aimeraient pouvoir extirper de leur mémoire afin de ne garder du géant suédois qu'un souvenir grandiose et intouchable. En effet, on ne sait trop comment ni pourquoi, cet épilogue à une carrière aussi courte que vénérée (l'un allant souvent avec l'autre) ressemble à un acte d'autodestruction. Pire, un passage dans le camp adverse.

Et quel est ce camp adverse ? Le death metal mélodique le plus basique et orienté oreilles trop sensibles et manquant de sensibilité (comprenne qui pourra). Oui, incroyable mais vrai, "Reinkaos" joue sur le terrain de jeu d'IN FLAMES. Un terrain de jeu qui lui est d'ailleurs fort mal connu. La démarche de l'orchestre est devenu pataude et alors que son confrère enflammé a toujours su jongler avec des refrains addictifs et des plans mélodiques soignés, celui qui a d'un coup d'un seul ôté sa cape de prince noir qui le rendait si charismatique et insaisissable en vient à proposer des schémas rythmiques d'une lourdeur indigne et des lignes de guitares d'une facilité affligeante. Le pire réside peut-être en cette cadence toujours insuffisante, espèce de boulet perpétuel dont le disque ne se défait à aucun moment, symbole terrifiant d'un échec total. Une inspiration nulle et DISSECTION touche le fond et se mutile en faisant preuve d'un exhibitionnisme qui met toute l'assistance mal à l'aise. Pourquoi avoir fait cela ? Quelles connections cérébrales dans la tête d'un personnage aussi excessif et insolent de talent que Jon Nödtveidt ont pu aboutir à un tel spectacle, aussi grotesque et difficile à suivre tant la déception est immense ?

Cet ouvrage jamais pensé est une bouffonnerie, mais une bouffonnerie qui ne tient malheureusement pas du second degré, juste un ratage absolu et les points d'interrogation flotteront longtemps autour de ce changement de direction musicale parfaitement inconséquente. L'influence de nouveaux collaborateurs peu scrupuleux (le line-up du groupe a été aux trois-quarts modifié) ? Une crise de démence après un retour à la liberté mal négocié ?

Arrêtons là ! Tout ce remue-méninges ne sert à rien, le mal est fait et nul ne pourra revenir en arrière. Recueillons-nous plutôt une dernière fois devant la tombe de maître Nödtveidt, abandonnons-nous aux sons de "The Somberlain" et "Storm Of The Light's Bane", accordons-nous un dernier orgasme avant de tourner définitivement le dos à un artiste qui n'existe plus et a décidé d'opérer un suicide artistique précédant de peu une mort physique. Un acte volontaire, extrême, peut-être la dernière démonstration d'un caractère très largement hors du commun, intouchable.

A lire aussi en DEATH MÉLODIQUE par POSSOPO :


MISANTHROPE
Irrémédiable (2008)
Death mÉlodique




DARK TRANQUILLITY
The Gallery (1995)
Death mÉlodique

(+ 3 kros-express)

Marquez et partagez




 
   POSSOPO

 
   FIGHTFIREWITHFIRE

 
   (2 chroniques)



- Jon Nödtveidt (guitare, chant)
- Sethlans Teitan (guitare)
- Tomas Asklund (batterie)


1. Nexion 218
2. Beyond The Horizon
3. Starless Aeon
4. Black Dragon
5. Dark Mother Divine
6. Xeper-i-set
7. Chaosophia
8. God Of Forbidden Light
9. Reinkaos
10. Internal Fire
11. Maha Kali



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod