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2006 Below The Line

WEINHOLD - Below The Line (2006)
Par POWERSYLV le 23 Novembre 2006          Consultée 2618 fois

Dans les fans de metal, il a ceux qui n’aiment pas les chanteuses et qui ne veulent que des poilus, rien que des poilus. D’autres dont je fais partie ne sont pas réticents aux chants des sirènes, même si pour ma part je préfère les rockeuses aux cantatrices, si je suis davantage amateur du chant tonique d’une Doro Pesch que celui de la Tarja Turunen des débuts. Aussi, en écoutant le groupe de Jutta Weinhold du haut de la True Metal Stage au Wacken, en train de balancer des titres bien épiques, je me disais : ça a l’air pas mal. Et puis en cette année 2006, l’occasion de mieux découvrir ce groupe allemand et cette chanteuse (qui a semble-t-il du métier) s’est faite jour grace à ce nouvel album, Below The Line.

Je disais que Jutta Weinhold avait du métier. Effectivement, non seulement son groupe WEINHOLD (auparavant connu sous son nom complet JUTTA WEINHOLD comme artiste solo) existe depuis une bonne dizaine d’années et ne s’est fait connaître quasiment que dans son pays d’origine, mais la chanteuse avait officié auparavant dans le groupe VELVET VIPER où elle avait fait la connaissance de Lars Ratz, futur bassiste de METALIUM. Avec le succès de METALIUM et la création de son label Armageddon Records, le musicien n’a pas oublié son amie d’antan et a donc proposé d’héberger son groupe sur son label. Ainsi naquit un premier album en 2004 (From Heaven Through The World To Hell). Voici donc venir son successeur, Below The Line.

Et bien malheureusement …déception à l’écoute, inversement proportionnelle à mes espérances. J’espérais quelquechose de prenant, un disque où seraient éparpillés et où copuleraient émotions et grains de folie dans un marasme de heavy épique. J’espérais que le talent vocal de la dame (qui n’est pas remis en question ici, et c’est l’un des intérêts du disque) éclaircirait encore plus cet ensemble. Enfin, j’espérais (ben oui, l’espoir quoi) que la présence du sémillant Markus Großkopf, éternel bassiste tatoué des citrouilles d’HELLOWEEN donnerait quelques soubresauts guillerets et chatoyants à quelques chansons aux tempos entraînants. Avec Below The Line, WEINHOLD met en scène un heavy … mou, lent, sans réelle surprise ou soubresaut pendant ces 10 titres. Il n’y a pas vraiment de riff rageur qui surgit, pas de refrain réel qui s’en dégage, pas de passage qui nous bouge, qui nous coupe un peu le souffle. Alors oui, à l’écoute de 1, 2, 3 … 4 titres ça passe … . Oui, ce heavy épique est de bonne facture. Mais au bout d’un moment, lorsque le tempo varie aussi peu (car c’est du mid-tempo voire du lent du début à la fin), lorsqu’aucune surprise ne pointe le bout de son nez, lorsque l’encéphalogramme reste définitivement plat, on est dépité, forcément, et on se demande quand arrive la fin (ça devient difficile à digérer vers la 7ème plage … il y en a 11).

Pourtant dans le fond et quand on y regarde de plus près, il y a du bon. Le chant de Jutta, sorte de Ronnie James Dio au féminin, épique avec ce léger erraillement colle à merveille aux compos. L’illustration de son talent est flagrante sur la jolie ballade « Eternity » : belle mélodie, voix poignante et montée en puissance sur le refrain. Ou encore sur « Nothing To Lose », lent et vocal, presque mystique. Quelques chœurs guerriers permettent parfois de sortir de la torpeur (« Storyteller », « Memories Reminder » et l’intro où Jutta prend son envol toute seule comme une grande, le plus pêchu « Fair Is Foul - Foul Is Fair » …). Les solos sont trop rares pour le style (il y en a pourtant un superbe sur le titre « Below The Line ») et auraient permis de mettre un peu de sel dans la soupe. Bref, tout ça est épique, grandiose, mais ça manque un peu de « rock’n roll » pour égaler un Maître Dio.

La sentence et la note sont salées par contre, elles tombent comme le couperet qui rendent irrémédiable un espoir évanoui. Franchement, même si j’ai connu plus désagréable, j’attendais plus d’audace qu’un disque juste « sympa » et honnête. Oui, j’attendais mieux que cette note franchit de peu la moyenne : 2.75/5.

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   POWERSYLV

 
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- Jutta Weinhold (chant)
- Rolly Feldman (guitare)
- Ronnie Meyer (guitare)
- Markus Großkopf (basse)
- Karsten Kreppert (batterie)


1. Storyteller
2. Below The Line
3. Eternity
4. Memories Reminder
5. Fair Is Foul - Foul Is Fair
6. Spirit Of Fear
7. Nothing To Lose
8. Gift Of Fantasy
9. Fire No Water
10. The Master's Work



             



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