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HAMKA - Unearth (2005)
Par AKRON le 3 Juin 2006          Consultée 7798 fois

Les amateurs de métal qui n’ont pas hiberné sur la Lune durant les 3 dernières années se souviennent certainement du premier (et du seul, à ce jour) album de FAIRYLAND, groupe français de métal symphonique d’inspiration Rhapsodienne… Ils ne seront pas non plus sans savoir que le groupe avait splitté, se séparant de son guitariste et compositeur, Willdric Lievin, et de sa chanteuse, la talentueuse Elisa C. Martin, ex-DARK MOOR (notamment).
Or donc, en décembre 2003, Willdric donna naissance à son nouveau projet (la maman se porte bien), nommé HAMKA, d’après une déesse Tibétaine.
Complété par Elisa elle-même au chant, Damien Rainaud à la batterie, Yann Mouhad comme second gratteux et Hugues Lefebvre à la basse, le groupe était enfin au complet…

…Et il aura fallu un an et demi pour que l’album soit enfin prêt à être distribué au Japon. Une durée qui se justifie largement par une œuvre soignée et extrêmement riche. Avec FAIRYLAND, aucun point commun, mis à part le chant puissant et mélodieux d’Elisa et le soin apporté à l’ensemble, à commencer par la magnifique pochette. L’univers musical de «Unheart» est lui très différent, nous enveloppant dans un métal progressif et symphonique technique, mélodique et aux nombreuses touches tribales. Originalité et complexité sont donc les maîtres mots de la première œuvre de HAMKA. Ne vous attendez donc pas à un album facile d’accès ; ici la musique doit être apprivoisée, domptée avec patience et attention au fil des écoutes. Les habitués du progressif devraient se frayer assez aisément un chemin à travers la jungle sonore, à la fois dense et somptueuse, le profane devra mener un combat de haute lutte. Mais le jeu en vaut la chandelle : l’exploration du disque est riche en découvertes.

Le voyage durera une heure, une heure qui ne lasse pas, à la fois grâce à l’extrême diversité musicale et à la limpidité du son, due à une production maison de qualité.
Les premières secondes de l’intro «Buried Roots» donnent une inflexion mystique et dépaysante, le symphonique s’entremêlant de percussions tribales, avant d’enchaîner sur un « Ignition » légitimant les prétentions progressives du groupe : technique, lignes instrumentales et vocales magnifiques, quelques grognements masculins assez discrets la plupart du temps, et nous sommes emportés par le chant d’Elisa, lequel nous immerge rapidement dans ce titre puissant et entêtant à la fois, agrémenté par des soli mélodiques, avant un break marqué par le retour des percussions et des chœurs tribaux (et très beaux).
Ainsi, des ambiances variées enrichissent les compositions, comme les sonorités arabisantes sur «Ghosts Of Desert», «Eyes Of Twillight Part. 1» évoque la magie du génial «Holy Land» d’ANGRA. Si le côté symphonique est relativement peu marqué, quoique utilisé avec bonheur sur «Legend’s Empire Part. 1» par exemple, ce qui pourrait décevoir ceux qui rechercheraient ici une filiation avec FAIRYLAND, on gagne largement en profondeur et en intensité, laissant de côté la grandiloquence superfétatoire d’un immense orchestre suppléant la base métal. Tout se joue sur les mélodies sublimes et prenantes, les harmonies vocales mettant en avant le talent d’Elisa, et les influences tribales utilisées toujours à bon escient.

Chaque morceau comporte également solos rapides et techniques propres au métal progressif, un travail de percussions et de batterie d’une précision remarquable… Ne craignez pas pour autant de devoir supporter un étalage de technique stérile, l’émotion est toujours présente – je pense par exemple au solo d’ « Eden Garden », et surtout tout est savamment dosé pour ne pas lasser l’auditeur.
Comportant des morceaux de durées et de tempos variés, multipliant les breaks et les influences, la lassitude ne s’installe pas une seconde, et pourtant l’homogénéité est là. L’écoute s’achève sur un instrumental de plus de 8 minutes, magnifique, «An End On Earth ?», s’achevant sur quelques accords acoustiques et de doux arrangements symphoniques, nous laissant avides d’en entendre davantage.

En conclusion, un immense travail a été fait sur cet album, à tous les niveaux, et au fil des écoutes, la musique s’ouvre un peu plus à la compréhension de l’auditeur. Témoignant d’une immense créativité et d’une maîtrise artistique énorme, «Unheart» est une véritable merveille, peu évidente au premier abord, certes, mais très rapidement envoûtante. Un chef-d’œuvre d’une richesse étonnante. Vivement recommandée à tous les amateurs de musique.

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   AKRON

 
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- Elisa C.martin (chant)
- Willdric Lievin (guitare)
- Yann Mouhad (guitare)
- Damien Rainaud (batterie)
- Hugues Lefebvre (basse)


1. Buried Roots
2. Ignition
3. Ghost Of Desert
4. Sand Glass
5. Eyes Of Twilight Part. 1
6. Eyes Of Twilight Part. 2
7. Rising Atlantis
8. Eden Garden
9. Seven's Sea Sky
10. Legend's Empire Part. 1
11. Legend's Empire Part. 2
12. Re-vo-lu-ti-on
13. An End On Earth ?



             



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