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2002 Grand Death Opening
 

- Membre : SiebenbÜrgen

DEVLIN - Grand Death Opening (2002)
Par BAHAMUTT le 15 Décembre 2005          Consultée 3011 fois

Marcus Ehlin , leader du groupe SIEBENBÜRGEN a mené durant près de huit ans la création d’un projet parallèle. En effet de 1994 à 2002 il s’est attelé (je ne saurais pas dire avec quel attachement) à écrire et composer pour le dit projet : DEVLIN.

En 2002 donc voici le résultat de ces années de labeur.
Pour commencer il serait difficile de vouloir classifier DEVLIN dans un style, de lui coller une étiquette car le tout est réellement mitigé. En effet si l’on retrouve au premier abord le savant mélange qui a su faire ses preuves et donc au combien connu : Une voix féminine à tendances plutôt mélodique (libre à chacun juger la façon dont la mystérieuse Lexi, sur qui hélas on ne sait rien, inscrit sa voix dans cette catégorie) et une voix masculine mitigée entre Death et Black mais néanmoins puissante et de qualité !! (Mônsieur Marcus Ehlin n’est pas n’importe qui )…. D’un point de vue instrumental le tout est divers et varié, tantôt gothique, tantôt électronique, tantôt atmosphérique…
Le tout donnant un souffle d’originalité à la musique de cet album.

Mais commençons par parler des vocaux .
Hélas , même si la voix atypique de Lexi (qui s’éloigne des TRISTANIA et autres SIRENIA) colle vraiment bien pour certaines chansons qui se voudraient à tendances mélodiques («Death Is Our Kingdom » « Dying Dream »….) , on pourrait percevoir un léger décalage quand on entre dans du metal pur et dur, le tout n’est pas toujours homogène et on reprocherait des vocaux un peu trop « nasillards » de la part de notre chanteuse. Notamment dans la reprise de Billy Idol « White wedding » où hélas je suis forcé de reconnaître que la voix ne colle absolument pas et finalement gâche la reprise de ce titre.
La voix Death rattrape quelque peux le tout même si ce n’est pas celle qui est mise en avant , ici Marcus assure à tous les niveaux mais reste au second plan.

D’un point de vue musical, malgré l’originalité évoquée plus tôt on retrouve un ensemble plutôt plat , des riffs lourds mais répétitifs, une guitare qui sonne toujours pareil, l’absence regrettable de solos mis à part sur White Wedding puisque la version originale propose un solo simple mais efficace, d’ailleurs pour cette reprise, si ce n’est les vocaux et un petit coup d’orgue par-ci par-là DEVLIN ne fait que reprendre notes pour notes l’original, n’apportant aucune touche personnelle à la musique.
Pour ce qui est du reste de l’instrumentation, le clavier est mis en abîme, vraiment loin derrière, un accompagnement classique, banal lorsqu’il se fait entendre, une boite à rythme faisant office de batterie et dont le rythme ne change quasiment jamais, on espère un petit roulement, un petit break bien placé, une petite touche de fantaisie dans cette linéarité décevante mais … en vain. Un rythme de base est tapé d’un bout à l’autre de l’album… Sur le morceau « Underwold » on se rassasie de l’infime passage ou l’on s’imagine une double pédale battant à pleine vitesse dans un passage où le tempo s’accélère , rien de plus !!!

Enfin après tous ces aspects négatifs on trouve malgré tout un certain réconfort dans la qualité des lyrics qui sont vraiment sombres et souvent magnifiques, entre romantisme et fatalisme, la mélancolie vient frapper à votre porte. "Dying Dream" est vraiement somptueuse !! Et là en plus tout colle, tant la musique que le chant !! Mais hélas ce n’est pas assez car l’interprétation laisse souvent à désirer et de ce fait, on ne fait pas toujours attention mais ils valent la peine d’être écoutés … On reconnaît bien là une des qualités de Marcus Ehlin en tant qu’auteur.

Pour conclure, malgré tous ces points négatifs cet unique album de DEVLIN reste relativement atmosphérique, il est difficile de s’y plonger mais une fois immergé c’est tout de même agréable.
Si Marcus n’avait pas fait ses preuves dans son groupe principal on pourrait croire que tout ceci n’est qu’une vaste moquerie, mais m’est avis qu’il était conscient des défauts de cet album mais qu’il a cependant décidé de le diffuser car malgré tout, la qualité (bien que n’arrivant pas à la cheville de SIEBENBÜRGEN) est tout de même au rendez vous.
Libre à vous de tenter l’expérience !!

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   BAHAMUTT

 
  N/A



- Marcus Ehlin (vocaux, guitare, claviers, samples)
- Lexi (voix)


1. Underworld
2. Death Is Our Kingdom
3. Fade
4. Come To Me
5. Dying Dream
6. White Wedding
7. Divinity
8. Sinners Paradise
9. Queen Of Razors
10. Buried Deep



             



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