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2004 Eternals
 

- Style + Membre : The Lightbringer Of Sweden

SEVENTH AVENUE - Eternals (2004)
Par BAST le 11 Janvier 2005          Consultée 3098 fois

Ce groupe fait l’unanimité sur les divers sites de chroniques européens : « connais pas ! ». Rien de plus normal, me direz-vous, de ne pas connaître un groupe de speed mélodique en ces temps où les nouvelles têtes fleurissent par dizaines. Oui, mais SEVENTH AVENUE n’est pas un nouveau venu, justement. « Eternals » est en effet son cinquième album !

Quelques explications s’imposent. Pour cela, il convient de revenir quinze ans (!) en arrière.
SEVENTH AVENUE s’est formé en 1989 avec pour principal objectif de s’engouffrer dans la voie royale tracée à coups de double pédale et d’hymnes par HELLOWEEN. Mais ce n’est que six ans plus tard que les allemands parviennent à sortir leur premier opus, « Rainbowland ». Puis suivent « Tales Of Tales » (1997) et « Southgate » (1998). Avec ces trois albums au compteur, SEVENTH AVENUE reste un grand inconnu en Europe… Mais cartonne au Japon et en Amérique du Sud !

C’est alors que Massacre Records s’intéresse à lui et le signe. « Between The Worlds » sort ensuite en 2002 et SEVENTH AVENUE se lance dans une tournée de 3 semaines au Brésil. Ils sont peu nombreux les groupes de speed mélodique européens qui peuvent se targuer d’avoir tourné autant au Brésil, n’est-ce pas ? Malheureusement, le succès n’est toujours pas au rendez-vous en Europe pour SEVENTH AVENUE, même si la formation fait un peu plus parler d’elle.

C’est dans ce contexte particulier que le cinquième opus des allemands, « Eternals », voit le jour. Et c’est là que je m’interroge. Que vaut à ce groupe un tel succès au pays du dribble qu’il n’a pas su trouver au pays du tacle, réputé pour être le plus gros marché du genre ? La raison pour laquelle SEVENTH AVENUE ne connaît qu’un succès anecdotique en Allemagne ou en France saute aux yeux : la formation joue en effet un speed mélodique tout ce qu’il y a de convenu, comme on en trouve par brassées dans les bacs. Rien qui ne sorte de l’ordinaire. Pour ce qui est du succès au Brésil voire au Japon, je ne trouve aucune explication.

Bon, je ne vais pas non plus crier au scandale, tant mieux pour lui si SEVENTH AVENUE cartonne en Amérique du Sud. Mais pour ce qui est de réhabiliter les allemands ne serait-ce qu’en France, je n’y parviendrai pas.

« Eternals » est un album très moyen de speed mélodique qui ne vaut pas tripette face aux très nombreuses sorties du genre que compte l’année 2004. Basique, manquant cruellement de saveur, « Eternals » n’a pas grand-chose pour lui, si ce n’est le respect évident que l’on peut ressentir face à une telle longévité.

Entre IRON SAVIOR (le chant, les rythmiques plombées) et un HELLOWEEN qui aurait décidé de brider ses mélodies, SEVENTH AVENUE nous sert douze titres enlevés, bien exécutés, pêchus, mais qui manquent sérieusement d’accroche, exceptés le bon « Infinite King », le généreux « Storm III » et l’enjoué « Hunger for Life ». On s’ennui souvent devant cette succession de compositions peu relevées, à la production moyenne.

Les fans de heavy des années 80 pourront peut-être y trouver leur compte, le chant écorché d’Herbie Langhans a un certain charme, je l’admets, tout comme quelques soli bien trouvés (« Storm III »). Mais ceux dont la vie de fan de metal se sera construite à coups d’HELLOWEEN, GAMMA RAY, FREEDOM CALL ou ICED EARTH ne verront en « Eternals » qu’un album correctement fait, sans plus.

« Eternals » n’est pas mauvais, il est juste trop en retrait par rapport à ce que le speed mélodique a enfanté de meilleur et cela justifie aujourd’hui qu’on ne lui accorde qu’un intérêt distrait. Je vous invite toutefois à vous faire votre propre opinion.

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   BAST

 
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- Herbie Langhans (chant, guitare)
- Florian Gotsleben (guitare)
- Markus Beck (basse)
- Mike Pfluger (batterie)


1. Battle For Destiny
2. Eternals
3. Future Tale
4. Raging Fire
5. Juggler Of Words
6. Remission
7. Infinite King
8. Storm Iii (full Version Preview)
9. Hunger For Life
10. Heaven Can't Wait
11. Voices
12. Domination Of Sin



             



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