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NEO METAL  |  STUDIO

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1998 1 Wisconsin Death Trip
2001 Machine
2003 Shadow Zone
2005 Start A War
2007 Cannibal
 

- Style : Spineshank, Saliva
- Membre : Murderdolls

STATIC-X - Machine (2001)
Par POULARD le 28 Décembre 2004          Consultée 5796 fois

Les moins courageux et plus rétrogrades d’entres nous qui s’essaieront à ce deuxième essai de Static-X ne dépasseront pas la deuxième piste…

Il est vrai que l’entrée en matière de ce « Machine » a de quoi rebuter. Après une plage insignifiante laissant entendre une guitare joyeusement accompagnée d’accordéon acclamée par une foule euphorique, « Get to the gone » prend brutalement le relais pour déchirer nos pauvres tympans. Cette immondice métallique constitue une très désagréable introduction. Menée à 500 à l’heure par une rythmique brouillonne et un défonçage de fûts (je ne trouve pas de terme plus approprié), ce morceau est ponctué de hurlement débiles et franchement peu finauds. On notera que cette horreur reste cependant, et mystérieusement, l’un des passage obligé du groupe en live. Les jeunes maggots semblent aimer. J’ai pour ma part trouver une astucieuse parade, après l’insertion du cd, j’appuie sur « ffwd » jusqu’à la piste 3. Imparable !

Il faut donc attendre « Permanence » pour déceler des éléments dignes d’intérêt et envisager de faire à « Machine » une place dans sa cédéthèque. D’ailleurs, où ranger Static-X ? Evidemment, entre les albums de Korn et consorts (même style et positionnement commercial) mais aussi ceux de Fear Factory (le côté industriel) ou Coal Chamber (les riffs, la voix et l’ambiance générale).

Le combo américain dispense donc un metal violent et lourd. Mais encore ? Le style est martial, le chant très saccadé et entrecoupé de hurlement plus ou moins réussi sur fond de rythmiques bien rapides (« This is not »). Les riffs dépassent rarement 4 accords mais la densité des morceaux fait qu’on n’oublie vite cette simplicité. L’électronique omniprésente permet aussi d’aérer les compos parfois bruyantes de break electro-atmosphériques (je m’autorise ce néologisme) agréables et salvateurs pour l’oreille. Ce sont les titres mid-tempo qui permettent aux membres du groupe de montrer qu’il ne sont pas que des faiseurs de bruits pour jeunes déjantés. « Black and White » se veut ainsi plus inquiétant, à l’instar d’un « Cold » au riff sombre lancinant porté par des sonorités limpides et appuyé les chuchotements de Wayne. Vraiment prenante ! « …in a bag » surprend même par son jeu de batterie toujours puissant mais qui sait également se faire plus nuancé.

On appréciera enfin la volonté de ne pas céder au mur de saturation souvent utilisé par les groupes néo. Ces 11 morceaux sont de qualité inégale et si l’album reste difficile à écouter de bout en bout, certaines pièces secouent et donnent une furieuse envie d’y revenir.

Evidemment, avec des compos aussi franches et courtes, inutile de chercher un solo ou la moindre escapade mélodique. Chez Static-X , la priorité est donnée au son direct et violent, à des riffs basiques sur fond d’electro indus et machineries en tous genres. Certaines séquences font également penser au mélange de claviers et de riffs secs et agressifs assénés par RAMMSTEIN (époque « Sehnsucht ») à cela près que Static-X préfèrera des bruits mécaniques aux chœurs et envolées orchestrales du combo allemand. L’élément de différenciation tient aussi à la voix technoïde et rocailleuse du chanteur guitariste compositeur qui sait également pousser les hurlements typiques du style revendiqué sans en faire des tonnes. Inutile de s’étendre sur les thèmes abordés tant ceux ci sont inintéressants (« Otsego, Otsego, Otsego, Otsego GO ! »), mais la voix de Wayne Static, si elle ne plaira pas à tout le monde, a le mérite de former un tout cohérent.

Cet album ne fera pas chavirer le cœur des réfractaires mais il pourra intéresser ceux que le style ne repousse pas totalement. Certainement pas une révolution, mais un bon représentant de ce que peut faire le néo metal et un groupe qu’il me paraît utile de garder à l’esprit.

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- Wayne Static (guitare, chant)
- Ken Jay (batterie)
- Tony Campos (basse, chant)
- Tripp Rex Eisen (guitare)


1. Bien Venidos
2. Get To The Gone
3. Permanence
4. Black And White
5. This Is Not
6. Otsego Undead
7. Cold
8. Structural Defect
9. ...in A Bag
10. Burn To Burn
11. Machine
12. A Dios Alma Perdida



             



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