WHITE LION est un des groupes "phare" du style Hard Us des années 80. Le groupe est composé du chanteur Mike Tramp originaire du Danemark, qui comme le batteur de METALLICA, Lars Ulrich, est venu tenter sa chance au pays de l'oncle Sam. La guitare est tenue par le virtuose Vito Bratta, guitariste très influencé par Eddy Van Halen. Du côté de la rythmique, on trouve le bassiste James Lamonzo et le Batteur Greg D'angelo qui a fait partie de la 1ere formation d'ANTHRAX.

Le lion blanc n'est pas un groupe qui arrive de Los Angeles comme pourrait le faire croire leur style de composition, en l’occurrence le Hard mélodique ayant comme précurseur le groupe Y&T, mais ils arrivent de New York, ville réputée dont sont issus des groupes plus "rentre dedans" comme ANTHRAX, BIOHAZARD et TWISTED SISTER. Ce premier album sorti aux USA et au Japon en 1984 passe totalement inaperçu.

Les moyens financiers du groupe doivent en être la raison, ce qui se ressent aussi dans la production de l'album, le mixage des instruments étant parfois limite tout en restant, ne soyons pas trop négatifs, quand même audible.

Les Européens qui voulaient cet album ne le trouvaient qu'en import et ce type d'achat n'étant pas forcément raisonnable au niveau du prix, ce n'est pas chez nous que WHITE LION lion a du s'enrichir.

On trouve pourtant sur cet album de superbes titres tels que "All Burn In Hell" ou le meilleur titre du CD "El Salvador". Vito Bratta a souvent été critiqué car son style était très (trop) proche de sieur Eddy V.Halen, mais à l'écoute du 3eme track et titre de l'album "Fight To Survive", on se dit qu'il a dû écouté aussi Randy Rhoads guitariste et ami de Ozzy décédé en 1982.

On trouve aussi sur ce 1er opus des sucreries comme "Broken Heart" et "Where Do We Run", ce qui prouve que la paire Bratta/Vito compositeur principal du groupe ont de la suite dans les idées car les kids ricains adorent ce type de chanson (il faut rappeler que des groupes hyper mélodiques comme AUTOGRAPH et ROUGH CUT, entre autres, ont cartonné aux États-Unis tout en restant totalement inconnu en Europe). Au rayon erreur de jeunesse, on peut citer le titre "Road To Valhalla", qui aurait très bien fait l'affaire comme ballade de l'album si, après 2 mins 45 d’accompagnement au piano, la guitare de Bratta était restée au vestiaire.

Au final un 1er album fort sympathique avec des compositions mélodiques mais aussi une touche Heavy fort appréciable.