Bonne nouvelle pour les fans de Quireboys: le combo britannique est de retour avec un nouvel album, "Well oiled", dans les bacs. Il s'agit du 4ème album studio de la bande à Spike et s'inscrit comme la suite logique de "This is Rock n'roll", le précédent opus sorti en 2001.

Pas de révolution musicale en vue pour ce disque, les Quireboys continuent de faire ce qu'ils ont toujours su faire le mieux: à savoir, du Hard Rock n'roll sans fioriture à forte coloration bluesy et servi par la voix éraillée de Spike, assez comparable à celle de Rod Stewart.

Dans l'ensemble, les compositions sont suffisamment efficaces et accrocheuses pour rendre "Well oiled" convaincant. Et ce ne sont pas "Good to see ya", "The finer stuff", "You've got nerve", "Black Mariah"; titres qui vont droit à l'essentiel, qui me feront dire le contraire. De plus, la presence de quelques notes de piano et d'harmonica apporte une saveur fort agreable à la musique des Quireboys.

"The last fence" est un titre un peu plus musclé, plus incisif que le reste de l'album et fait instanntanément mouche; si bien qu'il n'est guère surprenant d'entendre certaines personnes dire de ce titre qu'il est une bonne leçon de Rock n'roll aux jeunes groupes dont les noms commencent par "The" Et les 2 ballades présentes, "Too familiar" et "Sweet as the rain", sont également bien fichues et pleines de feeling. Il faut dire que les guitares électriques leur apportent un plus considérable.

En fin de compte, que manque-t-il à cet album pour que celui-çi puisse être considéré comme excellent ? Pas grand-chose... On peut regretter que ledit album soit trop court car la présence de 2 titres aurait probablement apporté un impact supplémentaire à ce "Well oiled". D'autre part, il manque à cet opus un classique dans la lignée d'un "7 o'clock", "Sex party" ou "This is Rock n'roll".

Si "Well oiled", très teinté 70's, n'est pas un chef-d'oeuvre mortel, il reste quand même de qualité et devrait satisfaire sans trop de problème les amateurs du genre. Les Quireboys restent sincères dans leur demarche et poursuivent leur bonhomme de chemin sans se préoccuper des modes. Tant mieux.