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DIONYSUS - Anima Mundi (2004)
Par BAST le 12 Mars 2004          Consultée 6282 fois

Auteur d’un premier album fort prometteur, DIONYSUS revient sur le devant de la scène de la plus belle des manières. Affichant un album en tout point remarquable, gommant les petits défauts de son prédécesseur, le groupe germano-suédois devrait ratisser large parmi les amateurs de speed mélodique allemand.

Exit le manque de cohésion entre les musiciens. Car DIONYSUS n’est plus ce groupe présenté comme la réunion du chanteur de LUCA TURILLI et d’un ex-Synergy. Non, nous avons belle et bien affaire à une formation en tout point soudée, évoluant dans un registre qu’elle maîtrise haut la main et jouant des titres avec un enthousiasme qui rappelle les premiers albums d’EDGUY ou de SONATA ARCTICA.

La moyenne d’âge n’est certes pas tout à fait la même que celle des deux groupes précités, les membres de DIONYSUS ayant chacun roulé leur bosse un peu partout et durant quelques années avant d’évoluer ensemble. Qu’à cela ne tienne, il se dégage d’ « Anima Mundi » une fraîcheur que l’on croyait aujourd’hui impossible de la part d’un combo se réclamant de deux scènes aussi typiquement éprouvées que le sont la Suède ou l’Allemagne. D’outre-Rhin, DIONYSUS a su puiser son inspiration dans les nombreuses formations de speed mélodique, où riffs abrasifs côtoient chant hérité de Mikael Kiske et refrains fédérateurs. De Suède, c’est le sens de l’épique et cette tendance à emprunter quelques plans néo-classiques que l’on retrouve.

Pelle mêle , « Anima Mundi », rappelle GRAVE DIGGER pour l’utilisation de la basse et du chant rauque (« March For Freedom »), EDGUY pour les lignes vocales et les refrains portés par des chœurs (« Anima Mundi »), MALMSTEEN pour les incursions néo-classiques ou certaines lignes de chant typiquement 80’s (« What », « Eyes Of the World » ou encore « Paradise Land), TIME REQUIEM pour l'alliance speed mélodique et passages progressifs (« Divine », « Paradise Land »), mais aussi MANOWAR sur certaines rythmiques lourdes et épiques (« March For Freedom »), FREEDOM CALL lorsque les mélodies se font enjouées et tendent vers le happy metal (« Anima Mundi »), voire RHAPSODY sur quelques ponts empruntés au classique.

Une belle panoplie d’influences, savamment digérées, qui mettent en évidence le chant absolument remarquable d’Olaf Hayer. Plus varié que sur les productions de LUCA TURILLI, on constate grâce à « Anima Mundi » combien le potentiel d’Olaf Hayer est élevé. Une tenue de voix infaillible, des prouesses techniques remarquables, une capacité à transmettre dans son chant toute l’émotion possible, l’allemand fait montre de capacités immenses qui le placent parmi les tous meilleurs.

Aucun titre faible, trois ou quatre hits, quelques morceaux construits sur un schéma plus complexe qu’accrocheur, voilà le menu concocté par DIONYSUS. Et cerise sur le gâteau, DIONYSUS nous pond sur cet album un chef-d’œuvre du genre. Hymne épique absolument génial, « March For Freedom » a été composé en collaboration avec Joacim Cans (HAMMERFALL, chant) et devrait faire fureur en concert. Intro sombre à la GRAVE DIGGER, riff soutenu par quelques orchestrations, chant à la Eric Adams qui vous transperce et refrain énorme, porté par des chœurs graves tout bonnement somptueux. Il s’agit certainement là du point d’orgue de l’album. A ne surtout pas louper !

A côté de ce titre haut en couleurs, on retiendra aussi « Anima Mundi » évoluant entre SONATA ARCTICA et FREEDOM CALL (ne faites pas écouter le passage lyrique au milieu du morceau à vos potes, ils se foutront de vous tant ça rappelle la chanson des CONARDS…), « Eyes of the World », titre mid-tempo ultra fédérateur et qui monte tout doucement en puissance ou encore « Closer to the Sun » qui navigue dans le sillage de STRATOVARIUS (le chant ou le clavier à la « Visions ») et qui s’impose grâce à des lignes vocales épiques à souhait.

Seul point négatif : la production de Jens Bogren. Puissante et somme toute réussie, je la trouve trop identique à ce que l’on a l’habitude d’entendre. Efficace mais si peu personnelle. Maintenant, c’est un point de détail qui n’engage que moi.

D’indéniables qualités, cet opus en regorge et l’amateur de speed mélodique y trouvera son compte. Une palanquée de compositions fortes, marquantes et rehaussées du merveilleux chant d’Olaf Hayer, voilà qui placera sans doute « Anima Mundi » parmi les meilleurs albums du genre de l’année 2004. Et pour couronner le tout, la pochette signée Derek Gores, que l’on connaît surtout pour sont travail avec KAMELOT est magnifique.

Cet album est un bel instantané de ce que peut être le heavy traditionnel d’aujourd’hui.
Note : 4,5 / 5

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   BAST

 
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- Olaf Hayer (chant)
- Johnny Öhlin (guitare)
- Magnus Noberg (basse)
- Kaspar Dahlqvist (claviers)
- Ronny Milianowicz (batterie)


1. Divine
2. Bringer Of War
3. Anima Mundi
4. Heart Is Crying
5. What
6. Eyes Of The World
7. March For Freedom
8. Closer To The Sun
9. Forever More
10. Paradise Land



             



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