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The WILDHEARTS - The Wildhearts Must Be Destroyed! (2003)
Par THE MARGINAL le 7 Janvier 2004          Consultée 7624 fois

La carrière des Wildhearts est jalonnée de splits, de reformations, d'engueulades, de consommations de substances illicites; mais aussi d'excellents albums tels que "Eath vs. The Wildhearts"(1993) et "P.H.U.Q"(1995). Et c'est avec une certaine surprise que j'ai vu dans les bacs un nouvel album des Wildhearts en cette année 2003. "The Wildhearts must be destroyed": tel est le titre de ce 8ème opus des Wildhearts.

A quoi s'attendre avec cette galette ? C'est simple, les Wildhearts proposent un cocktail décapant qui mélange efficacement Hard Rock, pop, punk et un peu de glam. Il n'est donc pas étonnant de trouver des titres variés sur cet album. Ainsi, on a droit à des morceaux rentre-dedans influencés par le punk: c'est le cas de "Nexus Icon" qui ouvre l'album et montre un Ginger explosif et très en voix, de "Vanilla radio" et son refrain particulièrement tapageur, ou encore de l'ultra-agressif "Get your groove on" qui flirterait presque avec le thrash et qui arrache tout(dans tous les sens du terme) sur son passage. Les Wildhearts savent egalement nous balancer des titres mélodiques qui font penser aux Beatles, tels que "Only love", "There's only one hell", "It's all up to me"; tous dotés de refrains accrocheurs et contagieux. D'autres morceaux convaincants complétent le menu: "Someone that won't let me go" représente le parfait equilibre entre hard et pop et évoque Cheap Trick, voire Poison. "So into you" alterne efficacement couplets aériens, limite insouciant et refrain plus musclé, plus criard; tandis que "Out from the outside" se signale par sa facette exubérante.

Si nous sommes en présence d'un album de qualité, ce n'est pas pour autant l'album parfait. Parmi les points faibles, on peut objecter qu'il n'y a pas assez de solos de guitare ou que la magie qui opérait sur "Earth vs. The Wildhearts" et "P.HU.Q" s'est quelque peu estompée. D'autre part, la présence de "One love, one life, one girl", titre ultra pop sans relief qui sent le fromage à plein nez, est plus que dispensable sur l'album.

Hormis ces details, "The Wildhearts must be destroyed" marque de façon convaincante le retour des Wildhearts sur le devant de la scène. Voilà un groupe qui, à défaut d'avoir explosé sur le plan commercial, a desormais atteint le statut de groupe culte. Si certaines personnes cherchent un album anti-prise de tête avec lequel elles pourront passer des soirées festives le samedi; cet album fera parfaitement l'affaire.

Dernier point à ajouter: Justin Hawkins, le chanteur de The Darkness, a participé à l'album via quelques backing-vocals et la pochette de l'album est superbe et originale avec son côté affiche de cinema.

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   THE MARGINAL

 
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- Ginger (chant, guitare, basse)
- Cj (guitare, chant)
- Stidi (batterie, chant)


1. Nexus Icon
2. Only Love
3. Someone That Won't Let Me Go
4. Vanilla Radio
5. One Love, One Life, One Girl
6. So Into You
7. There's Only One Hell
8. It's All Up To Me
9. Out From The Inside
10. Top Of The World



             



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