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DARK SOULS BLACK METAL  |  STUDIO

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2019 1 The Inveterate Fire
2020 Firelink
 

- Style : Cradle Of Filth, Opeth, Shining
 

 Bandcamp (4)

FIRELINK - Firelink (2020)
Par FENRYL le 9 Mars 2025          Consultée 285 fois

Moins de treize mois et nous revoilà servis…

Oui, le duo américain (Atlanta, Géorgie) est bien de retour : nous allons pouvoir déjà reprendre notre route sur de longs chemins sombres et inquiétants, traverser des donjons et autres mines infestés de monstruosités, marcher à flanc de volcans, errer dans un monde délabré où l’Humanité n’est plus présente ainsi que la lumière… Le Royaume des Ames Sombres est à nouveau disponible et FIRELINK va nous régaler… Quel pied !

Le second L.P éponyme de FIRELINK doit donc déjà relever une épreuve : celle de succéder à un illustre ainé, enthousiasmant en tous points, du début à la fin (*). Ce premier sanctuaire était mémorable.
Doté d’un artwork glacial, aux teintes grisâtres, sans couleurs vives, il affichait la couleur. Ici, changement de décor, avec un "Firelink" en feu : l’annonce de changements ?

FIRELINK conserve sa patte si marquante de création : des titres massifs, un chant habité et éructé avec une pure folie mais ce "Firelink" cultive beaucoup de différences avec "The Invetarate Fire", fait surprenant quand on se remémore le peu de temps entre les deux opus. Il était aisé de se dire que nous allions avoir ici des "chutes" du premier L.P, une sorte de double cd provenant de difficulté à faire des choix.
La chose n’est pas aussi simpliste : il semble surtout que le projet enfante des morceaux provenant d’influences diverses et multiples. Ce "Firelink" est donc désormais terriblement plus Progressif que treize mois plus tôt.
Oui, j’ai bien conscience que cette remarque peut surprendre et déstabiliser mais je n’ai pas d’autres mots à utiliser pour qualifier ce nouveau voyage.
Les guitares de Harrison, sans distorsion aucune, qui nous accueillent en ouverture de plusieurs morceaux surprennent : lancez "Cerulean Athenaeum", "Where Demons Bore" ou "Cloak Of Marrow" ou "End Of Piety", vous comprendrez aisément mon propos. Mais, car évidemment il y a un mais, chaque titre explose ensuite avec fureur en une multitude de riffs, de growls (certains limite porcins), de cris… On notera que Harrisson et Adrian ont fait appel à un musicien session connu dans le coin, à savoir Kevin Paradis (ex-BENIGHTED) pour adjoindre de réels tambours sur les titres. Assez classieux sur le papier, pas forcément très audible en réalité à mon goût.

Avec "Kingseeker" (quasiment dix minutes), jamais un morceau n’aura possédé une introduction aussi proche des ambiances des jeux From Software : nappes de claviers symphoniques totalement dans l’esprit avant un déluge de Black Metal agressif et abrasif comme du papier émeri coupé par un break très mélodieux à la guitare et un bridge BM Mélodique… avant en plein milieu à nouveau une rupture totale de rythme, pour un retour aux ambiances mystiques et un solo très Heavy Rock ! Indéniablement le morceau le plus connecté avec le jeu vidéo référence du combo (la trilogie Dark Souls, pour ceux qui ne suivraient toujours rien).

La production fait la part belle au travail des deux artistes : Adrian vient une nouvelle fois livrer une partition incroyable, livrant chaque lyrics avec une folie rageuse parfaitement maitrisée. Je vous invite à visionner le "clip" karaoké de "Where Demons Bore" pour mesurer à quel point ce lascar à une gorge en feu (référence déguisée à Izalith la perdue, célèbre niveau volcanique).
Les guitares sont terriblement soignées et travaillées : le côté OPETH est moins présent que sur "The Inveterate Fire", il faudra clairement se contenter d’un superbe solo sur "End Of Piety" pour se sustenter.
Les cinq titres qui composent "Firelink" sont longs et très instrumentaux dans leur construction, justifiant à mon sens donc le côté Prog’ initialement relevé.

"Firelink" cultive un sacré paradoxe : avec ses cinq nouveaux morceaux, il est indubitablement le successeur de son ainé mais en même temps un album très différent. Passée la surprise de la nouveauté, nous devenons inévitablement plus "exigeants" avec ce second effort, certes tout à fait réussi mais moins marquant. Attention, il fait lui aussi parti des albums qui se révèlent au fur et à mesure.
Allez comprendre ou chercher à comprendre, l’essentiel est bien là : FIRELINK demeure un groupe enthousiasmant, prenant des risques et affichant une passion sans commune mesure pour le Black Metal à fortes ambiances et Dark Souls ! Comment leur reprocher quoi que ce soit !!

Note réelle : un petit 3,5/5.

Top : "Kingseeker", "End Of Piety" et "Where Demons Bore.

(*) Inutile de vous inviter à découvrir avant toute chose ce "The Inveterate Fire" mémorable...

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   FENRYL

 
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- Adrian Davis (chant)
- Harrison Stivarius (tous les instruments)


1. Cerulean Athenaeum
2. Where Demons Bore
3. Cloak Of Marrow
4. Kingseeker
5. End Of Piety



             



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