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2016 Bad Omens

BAD OMENS - Bad Omens (2016)
Par FENRYL le 27 Mai 2024          Consultée 393 fois

Entre 1996 et 2000, le Metal a failli me perdre… Je n’écoute que ce "courant", et ce depuis 1987. Mais il faut bien reconnaître que ces quatre années m’ont fait, comment dire, douter. Et je l’assume, c’est avec des groupes de Nu Metal que je suis revenu à la raison. En tout cas, c’est ainsi que les guitares saturées ont retrouvé grâce à mes oreilles, avec cette "nouveauté". C’est RAGE AGAINST THE MACHINE qui a bercé mes années lycée et c’est finalement entre autres "Hybrid Theory" de LINKIN PARK qui m’a réconcilié avec notre grande famille.
Pourquoi cette considération au moment de vous présenter les Américains de BAD OMENS ?
Et bien tout simplement car ce premier effort aurait pu/du être ce que j’attendais dans la suite de la discographie de LP avant que le groupe ne se perde littéralement (bien avant le destin funeste de Chester, là n’est pas la question), mais c’est à ce niveau un tout autre sujet. Plaçons avant tout le cadre : BAD OMENS finit donc le travail que LINKIN PARK semblait avoir entrepris en débarquant de nulle part en 2000 avec son premier opus, en retirant l’aspect Rap Metal et en densifiant le côté Metalcore/Nu Metal que la voix de Chester proposait… Voilà pour la proposition offerte par les natifs de Richmond (Virginie).

BAD OMENS est donc un combo formé en 2015 par Noah Sebastian (chant), Nicholas Ruffilo (guitare) et Vincent Riquier (basse). Le trio est ensuite rejoint par Joakim "Jolly" Karlsson à la guitare et Nick Folio derrière les fûts… et se trouve produit par un certain Will Putney (FIT FOR AN AUTOPSY) : soyons clairs, ce type est un génie et il transforme en or tout ce qu’il touche. C’est donc encore une fois par son intermédiaire que j’en suis arrivé à vous parler de ce nouveau combo. Noah éructe dans la veine d’un Bennington donc ("The Letdown") tout en proposant sa même douceur avec pas mal de maîtrise, indiscutablement. La construction et le phrasé de LP restent à l’esprit de tous sur l’introduction d’un "Exit Wounds" par exemple où le chant lancinant de "The Worst In Me" et "Crawl" tout en complainte, sans oublier le côté Nu/Indus d’un "F E R A L" ou "Broken Youth".
Globalement le Metalcore proposé ici se rapproche d’un BRING ME THE HORIZON… même beaucoup ! Le monde du Metal reprochera rapidement cette trop grande proximité au groupe (?!). Peu importe, c’est un fait, indéniable. Le Postcore suinte parfois, rappelant un combo cher à mes oreilles comme DEVIL SOLD HIS SOUL ("Enough, Enough Now"). Il se teinte de sonorités Djent ("Reprise (The Sound Of The End)"). Le single "Glass Houses" qui les a fait littéralement exploser aux yeux du public amateur du genre reprend nombre de ces éléments. Mais c’est finalement les éléments Pop qui viennent davantage ternir l’ensemble : "The Fountain", mièvre au possible, les nombreux chants/refrains en chœur, le mid tempo un poil dépressif ("The Worst In Me", "Enough, Enough Now", "Crawl").

"Bad Omens" est un premier effort studio sacrément bien produit et dense. Il est clairement qualitatif et conséquent : douze titres pour 43 minutes, BAD OMENS ne vole pas son auditoire. Toutefois, le contenu manque singulièrement de personnalité et d’attrait sur le long terme. À force de vouloir "sonner comme le veut le cahier des charges du genre", les Américains nous servent un ensemble agréable mais sans véritable émotion. Une forme de déception quand on peut sentir les capacités qui semblent être présentes au sein du combo… et aguiché par l’artwork assez classieux qui laissait entrevoir davantage de belles choses. Il en ressort un certain ennui voire un ennui certain au fil des écoutes…

Note réelle : 2,5/5 arrondie à l’inférieure malgré la "qualité" intrinsèque des titres proposés ici objectivement.

Top : "Glass Houses".

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   FENRYL

 
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- Noah Sebastian (chant)
- Nicholas Ruffilo (guitare)
- Vincent Riquier (basse)
- Joakim 'jolly' Karlsson (guitare)
- Nick Folio (batterie)


1. Glass Houses
2. Exit Wounds
3. The Worst In Me
4. F E R A L
5. Enough, Enough Now
6. Malice
7. Hedonist
8. Broken Youth
9. Crawl
10. The Letdown
11. Reprise (the Sound Of The End)
12. The Fountain



             



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