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HARD ROCK  |  STUDIO

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ALBUMS STUDIO

1990 Wicked Sensation
1992 Lynch Mob
2009 Smoke And Mirrors
 

- Membre : George Lynch , Wami, Black Star Riders, Quiet Riot, Dirty Shirley
- Style + Membre : Dokken, Sweet & Lynch

LYNCH MOB - Smoke And Mirrors (2009)
Par MYLES le 4 Avril 2024          Consultée 301 fois

Sacré Lynch ! Fin 80 et après d’incessantes engueulades il quitte DOKKEN après un "Back For The Attack" de très haute facture. Considéré comme un des guitaristes les plus influents du style, George a les poches pleines de dollars et un ego bien gonflé. Il fonde donc son groupe à lui et sort la bombe "Wicked Sensation". Bombe qui fait un peu Pschitt au niveau des ventes. Sûr que le problème vient des autres il ne va cesser de changer le personnel (à commencer par le chant) puis tenter le changement de style (comme l’horrible "Smoke This"). Mais le vent de la nostalgie et les offres financières aidant il tente, en 2009, de remettre de façon durable (le E.P de 1998 "SYZYGY" ayant fait long feu) le couvert avec Oni (le chanteur de "Wicked...").
Du premier album ne subsiste donc que lui et Logan.

Malin comme un renard George appâte le chaland avec le premier titre qui rappelle en tous points le premier album du gang. Les tics de jeu sont toujours là, seul le son est un peu moins compressé et Hard FM qu’à l’époque. En même temps dix-neuf ans sont passés par là. Toutes ses expériences nourrissent son discours et au début du titre éponyme on a une folk aux saveurs Country toute en nuance qui fait son apparition. Lynch a toujours sa patte (super solos sur "21th Century Man" et surtout "Time Keepers" qui nous rappelle les grandes heures de "Tooth And Nail"), mais d’autres influences arrivent à se faire jour. Sur le titre éponyme et "Revolution Hero" on pense un peu à Nuno et son côté Funky Metal, bien aidé par la frappe énergique de Coogan.
Armée d’une bonne pédale Uni-Vibe, l’influence Hendrix/Trower sur "Let The Music Be Your Master", est franchement palpable.

Ces coups de cœur se font aussi jour au travers de certains titres. George a toujours dit être fan de KING’S X et leur influence est plus qu’évidente sur "Where Do You Sleep At Night", surtout sur le phrasé d’Oni ! On frôle quasiment le plagiat sur les lignes de chant ! Évidement hyperactif comme il l’est depuis de nombreuses années avec ses autres projets, participations et/ou tournées, tout ça trouve des résonances dans son travail : le solo sur "We Will Remain" rappelle sur le phrasé un certain Yngwie avec lequel George fit une tournée, en 2004. Le reste du morceau fait plus penser à Dio (tout comme le morceau bonus "Mansions In The Sky"). Rigolo d’ailleurs quand on sait que la manageuse d’Oni n’est autre que… Wendy Dio. Après on ne peut pas tourner complètement le dos à ses racines : "The Fascist" aurait tout à fait trouvé sa place chez le DOKKEN de la grande époque, et "My Kind Of Healer" sur le second LYNCH MOB (celui avec Robert Mason). Bien sûr tout n’est pas parfait. La balade "Before I Close My Eyes" est... oubliable, tellement elle est bateau. Le remplissage existe aussi ("Madly Backwards" ou "Lucky Man").

Par rapport aux précédents albums on peut noter que la basse est très bien mixée et apporte une vrai plus-value (en même temps Mendoza n’est pas le premier venu). Autre chose qui frappe aussi c’est l’excellent travail sur les chœurs : Coogan et Mendoza apportant un plus ÉNORME au disque qui gagne en relief ("Lucky Man" en est un parfait exemple, malgré le côté pilotage automatique du titre).

Au final, un album qui nous rappelle au bon souvenir du premier opus. De ce point de vue, le contrat est rempli. Le son, qui se fait plus Bluesy, moins Hard (exit les Soldano) est agréable et montre l’évolution de Lynch en matière d’approche et de son. Néanmoins, l’arme secrète de DOKKEN a toujours été Pilson ! Sans lui, et aussi bon guitariste qu’il peut l’être, quand il n’essaye pas maladroitement de coller à la mode, Lynch n’est pas le compositeur du siècle. Ce qui nous fait des titres sympas, des solos bien torchés, une technique toujours présente mais une écriture assez bateau quand même. Pas de vrai hit à se mettre sous la dent ! Comment ne pas parler de cette pochette ?! Les crânes clichesques, le dessin central qui fait vraiment penser à un vagin, l’image centrale sur le cd avec le visage féminin portant de la dentelle bref… Vive les clichés éculés du Hard ado macho qui ne furent pas ce que les 80s firent de mieux !

Morceaux préférés : "Let The Music Be Your Master", "21th Century Man", "Time Keepers" et "Revolution Hero".

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   MYLES

 
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- Oni Logan (chant)
- George Lynch (guitare)
- Marco Mendoza (basse)
- Scott Coogan (batterie)


1. 21st Century Man
2. Smoke And Mirrors
3. Lucky Man
4. My Kind Of Healer
5. Time Keepers
6. Revolution Hero
7. Let The Music Be Your Master
8. The Phacist
9. Where Do You Sleep At Night?
10. Madly Backwards
11. We Will Remain
12. Before I Close My Eyes
13. Mansions In The Sky



             



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