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2013 Omega
2017 Welcome Storm
2022 A Pledge To Darkness
 

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LIONSOUL - A Pledge To Darkness (2022)
Par JEFF KANJI le 15 Mars 2023          Consultée 649 fois

La première fierté en découvrant ce troisième album de LIONSOUL est que je me retrouve modestement signé sur le même label qu'un groupe que je défends depuis ses débuts discographiques ! J'ai bien conscience que ce n'est pas une situation très commune, et je me suis même demandé si ça allait me gêner pour apprécier le troisième album des Bergamasques. Et puis il y a eu ce premier single, "Wailing In Red", qui m'a séduit, avec ce refrain terriblement énergique (la section rythmique, une nouvelle fois renouvelée ne fait pas dans le détail), qui m'a fait dire que j'aimais toujours autant le travail des Italiens.

Le dessin signé par Stan W-Decker a opté pour une approche futuriste et des tons me rappelant le "Virtuality" qui s'était cassé les dents sur sa thématique. J'avoue que je redoutais en partie le résultat, après deux albums où les thématiques plus classiques éclairaient les compositions du quintette. Si "Wailing In Red" m'a rassuré, je ne peux nier que cette orientation ne me satisfait pas totalement.

C'était une volonté claire de son vocaliste Ivan Castelli de se détacher du classicisme qui se dégageait de "Welcome Storm". Une vision progressiste, artistique d'un Power Metal qui pouvait transcender ses codes pour produire autre chose. Le résultat est je dois le dire, plutôt contrasté. L'album n'ennuie pas, reste intéressant jusqu'aux dernières mesures de "The Stranger", mais n'en devient pas pour autant passionnant. Le travail sur les vocaux est assez évocateur ; Ivan Castelli a privilégié les aspects les plus agressifs de sa voix (on a même droit à quelques chœurs growlés sur "Man, Machine, Almost Rhyme" et son grain fait plaisir à entendre. Toutefois, ses mélodies ne sont pas toujours simples à retenir, et sa manière parfois sinueuse d'arpenter les compositions pour en faire ressortir l'ambiance générale sert le propos mais ne peut toujours nous servir de boussole. "Exile To Arise" et ses "follow me!" posent un refrain efficace alors que jusque là on s'est surtout fait démonter la tronche par les blasts du batteur et un riffing entraînant, très SECRET SPHERE-ien.

"A Pledge To Darkness" tient la promesse faite par ses auteurs ; le LIONSOUL de 2022 est plus agressif, plus innovant, et épouse les contours d'un Power plus futuriste (rétro-futuriste plutôt d'ailleurs, en témoigne ces arrangements de claviers qui vont allègrement piocher dans les années quatre-vingt-dix). Néanmoins son manque d'accroche n'est pas suffisamment compensé par les nouvelles thématiques abordées par le groupe. Alors bien évidemment, ça joue toujours très bien, et le nouveau cogneur Nicolò Bernini ne plaisante pas, le mix lui laissant une place de choix. Si Aurelio Parise et son compère Francesco Pedrini se sont creusés la tête, les riffs plus thrashisants étant légion, j'ai du mal à adhérer car les morceaux ne sont pas assez accrocheurs, empêtrés dans une sophistication presque FATES WARNING-ienne qui s'accommode mal au mode d'expression habituel des Italiens.

Le meilleur exemple, c'est d'observer le caractère fastidieux des couplets de "Soldier Through Time" ou "Exile To Arise". Les deux titres sont clairement libérés par des refrains de grande qualité, mais on en ressort frustré, surtout dans le second cas, "Soldier Through Time" disposant sans doute du meilleur refrain avec "Wailing In Red" et "Man, Machine Almost Rhyme". Ainsi, "A Pledge To Darkness" ne tient pas vraiment la distance, et si c'est je l'avoue un crève-cœur, je dois bien admettre que mes poulains n'ont pas tout à fait négocié le cap du troisième album avec virtuosité.

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   JEFF KANJI

 
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- Giuseppe Lombardo (basse)
- Giuliano Canu (claviers)
- Nicolò Bernini (batterie)
- Ivan Castelli (chant)
- Francesco Pedrini (guitare)
- Aurelio Parise (guitare)


1. Continuum
2. Exile To Arise
3. Amber Of Illusion
4. Wailing In Red
5. No Beginning (nor And End)
6. Soldier Through Time
7. Skin 2
8. A Pledge To Darkness
9. Red Flame
10. Man, Machine, Almost Rhyme
11. The Stranger



             



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