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DEATH METAL  |  STUDIO

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2016 Zenith
 

- Style : Cannibal Corpse

ARMAROTH - Zenith (2016)
Par ANIMA le 19 Septembre 2021          Consultée 943 fois

Dans la famille des groupe n’ayant sorti qu’un seul album et que personne ne connaît, je demande ARMAROTH. Enfin, pas tout à fait, avant l’album dont il est question, ils ont quand même sorti une démo et un EP, mais voilà, rien de plus. Le groupe vient de Slovénie et est composé de membres ayant joué dans un ou deux autres groupes mais rien de vraiment mémorable, donc vraiment, le petit groupe qui sort de quasiment nulle part. En revanche, ce "Zenith", unique album du groupe pour l’instant, n’a rien d’oubliable.

Quand j’ai découvert ARMAROTH, on m’a vendu ça comme du Death Metal avant-gardiste, je tiens à nuancer l’étiquette. ARMAROTH, c’est un peu comme PHLEBOTOMIZED, un Death Metal qui cherche à jouer quelque chose de pas forcément révolutionnaire mais qui prend un certain plaisir à aller chercher des sonorités particulières et à surprendre l’auditeur. Mais basiquement, "Zenith", c’est du bon gros CANNIBAL CORPSE avec ce que ça implique de riffs de bûcheron, de section rythmiques assez techniques et de chant guttural. C’est juste qu’en plus de ça, on à droit à plein de petites idées qui vont ajouter du piquant à une recette qui est ma foi plutôt classique. Recette classique, certes, mais maîtrisée. Comme dit plus haut, les riffs de guitares sont bien bourrins et savent se montrer lourds et très efficaces (perso, je prends mon pied sur ceux de "Don’t Scratch", "Night Guard" et "Mindful And Questioning"), la section rythmique est impressionnante de technique, surtout la basse qui n’hésite jamais à complètement se détacher des guitares et de la batterie pour faire son truc et le chant se montre guttural bien comme il faut en plus de sortir aussi de bien beaux shrieks.

Donc en plus de bien reprendre la formule CANNIBAL CORPSE, ARMAROTH met aussi de sa touche personnelle dans son Death Metal, et là, on à droit à pas mal de choses. Le groupe va aller ajouter plein de trucs différents dans chaque morceau. Ainsi on a la petite intro sur chant féminin sur fond de glitchs dès le début de l’album, et "Diamox" va continuer aussi en proposant un tour chez le Metal Industriel sur son final. On va avoir droit aussi à des passages en chant clair sur "Deep Of Throats", "Night Guard" et "Wolves Ignore" (qui sur celui-là est même féminin), d’ailleurs ce dernier morceau va aussi proposer des arrangements Électro en fond. Le groupe va même s’éclater avec sa prod pour faire vrombir les basses sur le gros breakdown à rendre fier DEVOURMENT sur "Mindful And Questioning" ou pendant le passage Indus de "Diamox". Et après, il y a "I Worship The Universe".

Ce morceau final mérite son paragraphe à lui tout seul. C’est bien simple, après ma découverte de l’album, je n’écoutais plus que ce morceau en particulier. Tout y est parfait. De son intro planante avec quelques notes de saxophone, juste ce qu’il faut pour accompagner les accords de guitare à son final juste grandiose, tout est parfait. Les arrangements Électro servent une ambiance cosmique délectable à souhait et l’alternance entre growls et shrieks lance de véritables moments de bravoure. C’est clairement un final en apothéose qui sublime vraiment l’album et rien que ce morceau justifie l’écoute. Mais aussi, il me permet de mettre le doigt sur ce qui me gêne un peu avec cet album.

ARMAROTH arrive à produire un Death Metal assez personnel malgré sa grosse influence Corpsienne, néanmoins, j’ai l’impression que le groupe a le cul entre deux chaises. C’est comme s'il ne savait pas ce qu’il voulait faire entre du gros worship de CANNIBAL CORPSE et un Death Metal plus personnel et explorateur. Du coup ça donne à boire et à manger et certains morceaux sont du coup un peu faibles (genre "I Spit Light" qui a pas grand-chose pour lui je trouve), comme si le compromis entre les deux facettes d’ARMAROTH ne savaient pas comment s’équilibrer.

Quoi qu’il en soit, j’apprécie toujours grandement cet album. Il ne réinvente pas le Death Metal mais arrive a suffisamment jouer de ses charmes pour proposer quelque chose d’assez attrayant sans pour autant rebuter. J’appuie peut-être un peu trop sur l’aspect influence du CORPSE, mais en vrai c’est pas non plus du copié-collé à cent pour cent avec un peu de claviers Électro par dessus donc ne vous inquiétez pas et allez donc découvrir ça.

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- Klemen Govekar (guitare)
- Filip Košnik (chant)
- Martin Jagodić (guitare)
- Vid Pobegajlo (basse)
- Rok Lukavečki (batterie)


1. Diamox
2. 5-ht2a
3. Don't Scratch
4. Deep Of Throats
5. Night Guard
6. I Spit Light
7. Wolves Ignore
8. Mindful And Questioning
9. I Worship The Universe



             



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