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2018 Seiko To Eiko
 

- Style : Babymetal
 

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KITSUNE METARU - Seiko To Eiko (2018)
Par JEFF KANJI le 18 Mars 2019          Consultée 1277 fois

Comment le Power Metal a-t-il fait pour qu'une branche parte clairement vers le Nintendo Metal ? Attention je ne parle pas là des soli effrénés façon DRAGONFORCE mais plutôt de ce recours au digital à outrance en même temps que le 8-bit semble de nouveau tendance. Dans le sillage d'un BEAST IN BLACK en plastoc, de GLORYHAMMER, voire même d'un BABYMETAL quand il ne fait pas nimp’, l'Amérique du Sud se rappelle à notre bon souvenir avec ces Chiliens à qui le délire du Dieu Renard a visiblement beaucoup plu puisqu'il s'arroge le patronyme KITSUNE METARU et arbore une iconographie assez proche de celle de BABYMETAL avec titres japonais.

Sauf qu'en réalité on a droit à un Power Mélodique des plus traditionnels sur le fond, chanté en espagnol (oui). C'est surtout la forme qui varie, avec le recours de plus en plus en vue d'une chanteuse, ces sons de claviers ultra synthétiques et ces choix de production (le vocoder arrive même à être de la partie), clairement tournés vers la modernité. KITSUNE METARU semble d'ailleurs user les chanteuses, car Inger Marinkovic vient déjà remplacer une Jennifer Boldt, il fallait le dire pas franchement au top. Toute cette approche semble poussée à l'extrême sur ce deuxième album en deux ans, après un "New Order Kitsune" plus offensif, et surtout beaucoup moins formaté musicalement (quoiqu'il y avait déjà ce qu'il fallait de claviers horribles).

Et là c'est dommage. Car si on ne peut pas nier que la générosité du combo permettait en partie de faire passer un manque de maîtrise et une écriture qui explorait tous azimuts, il faut bien admettre que le potentiel catchy de "Seiko To Eiko" est plus évident. Ça joue pas mal du tout et ça reste efficace, le groupe s'étant donné beaucoup de mal sur ces lignes vocales ultra Pop pour rendre “Seiko To Eiko” imparable, sa durée relativement courte y participant également. Il paraîtra dès lors difficile de démonter intégralement ce deuxième effort des Chiliens.

Mais voilà : tout ça sonne faux à mes oreilles et c'est limite quand le groupe laisse un peu de côté les arrangements débiles qu'on relève la tête en se disant que tout n'est pas perdu (“Watashi No Ai No Nagi” et sa guitare acoustique). KITSUNE METARU est une autre formation représentative du monde actuel et c'est dommage, car au-delà de ces vocaux qui restent souvent bien trop sages, il y a du savoir-faire à défaut d'une identité marquée.

Autre élément qui m'interroge : là où un DELAIN va vous sortir un EP plein à ras-la-gueule (rien que 36 minutes pour "Lunar Prelude", et je ne parle pas du dernier en date qui atteint l'heure, et n'est donc plus un EP d'un point de vue purement technique), KITSUNE METARU affiche crânement un deuxième album en deux ans, mais pour nous présenter seulement six nouveaux titres et quelques enregistrements live pour installer Inger Marinkovic et montrer que l'entité est plus cohérente avec elle, et le tout pour culminer péniblement à 38 minutes. La jurisprudence "Reign In Blood" s'applique seulement quand le contenu est à la hauteur n'est ce pas ?

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   JEFF KANJI

 
  N/A



- Hyunh (basse)
- Dropsan (batterie)
- Akigosan (guitare)
- Kamifox (guitare, claviers)
- Inger Marinkovic (chant)


1. Seiko To Eiko Ashita
2. Haru No Uta
3. Watashi No Ai No Kagi
4. Kaguya Hime Let's Dance



             



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