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NEO PROGRESSIF  |  STUDIO

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1995 Songs From The Lions ...
1996 Pride
1997 The Cry
1998 The Visitor
2000 Immortal ?
2003 Contagion
2005 Pepper's Ghost
2011 The Seventh Degree Of...
2015 The Unquiet Sky
2018 Double Vision
 

- Membre : Clive Nolan & Oliver Wakeman, Pendragon
- Style + Membre : Marillion
 

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ARENA - Double Vision (2018)
Par JEFF KANJI le 28 Novembre 2018          Consultée 2140 fois

Cela faisait une éternité qu'on ne vous avait pas parlé de cette formation anglaise émergée au cours des nineties sous la coupe de deux légendes du Neo Progressif. Douze ans, depuis la belle chronique de Spherian sur le "Songs From The Lions Cage" qui ouvrait de belle manière la discographie maintenant plutôt garnie d'ARENA. Discographie qui se distingue par un trou de presque six ans entre la sortie de "Pepper's Ghost" et celle de "The Seventh Degree Of Separation" qui voyait Paul Manzi reprendre le flambeau après le départ de Rob Snowden en 2010.

Depuis, cet ARENA new look a déjà proposé trois disques à intervalles de nouveau réguliers dont "Double Vision" est le troisième chapitre. Après avoir atteint des sommets sur "The Unquiet Sky", ARENA fête cette année les vingt ans de la sortie de "The Visitor" par le biais d'une tournée. Et mine de rien, l'album le plus médiatiquement acclamé des Anglais a dû forcer Clive Nolan à regarder dans le rétroviseur, car là où les deux derniers opus s'articulaient autour de concepts sérieux, "Double Vision" propose des titres plus individualisés où certes l'onirisme des sonorités de clavier d'un "Pride" est plus limité, mais où un feeling old school transparaît. En cela on se sent plus proche des travaux réalisés par le groupe avant la pause qui avait vu Clive Nolan considérablement diversifier ses projets et activités.

Néanmoins, comme il l'avait fait sur "Immortal?" ARENA aborde le morceau-fleuve avec ambition, "The Legend Of Elijah Shade" topant crânement les vingt-deux minutes. De telle sorte que "Double Vision" est un disque qui souffle d'un déséquilibre, car excepté "Red Eyes" et "The Mirror Lies" dont les presque sept minutes passent en un clin d'œil, "Double Vision" désarçonne par sa succession de titres plutôt courts (au vu de ce à quoi nous sommes habitués), si bien que le disque est au moins aussi digeste que son prédécesseur si ce n'est davantage, mais il faut derrière s'attaquer au gros morceau qui pour le coup est taillé dans le matériau Progressif le plus noble.

En réalité, le titre de l'album, tiré d'un extrait de "The Visitor", porte admirablement son nom, car "The Legend Of Elijah Shade" est un univers à lui seul, un serpent de mer pour lequel Clive Nolan délivre des trésors d'ingéniosité afin de colorer son Prog. Il faut également noter la performance vocale assez épatante de Paul Manzi, qui décidément n'a pas volé sa place aux côtés de ses acolytes. Après, comme beaucoup de longues pièces progressives, et malgré le sens du texte, appuyé magistralement par les évolutions du morceau, il est compliqué de rester envoûté pendant vingt-deux minutes. Car si la première partie (environ quatre minutes) a droit à un départ tonitruant et à un refrain épique de Paul Manzi, la seconde, mesurée et dominée par le piano ne prend vraiment son essor que quand les vieux synthés qui rappellent totalement les débuts MARILLION-esques d'ARENA prennent le relais pour donner une majesté épique, après que les ambiances gothiques à la SHADOWLAND aient passé la tête par la fenêtre.

La formation anglaise réussit une nouvelle fois l'exercice de l'album studio mais sans non plus atteindre des sommets. "The Mirror Lies", "Scars" et "Red Eyes" se logeront sans doute sans trop de problèmes dans le set live du combo, et sa pièce Progressive, sans être une claque, est globalement réussie. Un bon album en somme, qui vient grossir une discographie des plus respectables, mais peu de chances qu'il ressorte souvent du lot face à un "The Visitor" ou ne serait-ce que son direct prédécesseur.

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   JEFF KANJI

 
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- Paul Manzi (chant)
- John Mitchell (guitare, chœurs)
- Clive Nolan (claviers)
- Kylan Amos (basse)
- Mike Pointer (batterie)


1. Zhivago Wolf
2. The Mirror Lies
3. Scars
4. Paradise Of Thieves
5. Red Eyes
6. Poisoned
7. The Legend Of Elijah Shade



             



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