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ETHS METAL  |  STUDIO

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2004 Soma
2016 Ankaa
 

- Style : Korn
- Membre : Hellfest, The Mars Chronicles , Myrath

ETHS - Ankaa (2016)
Par CHAPOUK le 14 Octobre 2016          Consultée 3663 fois

Tiens ETHS ! Ils existent encore ? Ben oui, malgré tout le remue-ménage provoqué par les changements de line-up tout au long de son existence le groupe sort de l'ombre certaines années pour nous filer une galette à se mettre sous la dent.
Alors pour qu'on soit tous à la page, voilà ce qui s'est passé entre "III" et ce "Ankaa" : Guillaume s'est cassé, Greg aussi et Candice également… Keuwa !!!

Candice est plus là ???
Les autres se sont tirés ??
Mais il reste qui ?

Alors dans l'ordre des questions : Oui, oui, Staif.

En fait ils se sont pas tous cassés en même temps mais les uns après les autres, ce qui a induit un merdier pas possible dans le line-up qui peut se résumer à : différents zikos ont participé uniquement aux tournées et les sortants ont été remplacés. Par exemple, Candice a été remplacée un certain temps par le duo Virginie Goncalves (KELLS) et Nelly Wood (NEL WOOD & THE CHARLATANS), qui à leur tour ont été remplacées par Rachel Aspe…
Comment ça c'est qui elle ?
Mais si vous voyez ! Vous avez sûrement eu des potes qui vous ont dit : "Olol regarde la vidéo de La France à un Incroyable Talent ya une meuf elle est toute mignonne et elle chante du Metal comme une porcasse !" et ben la meuf de la vidéo c'est elle ! Elle a toujours été une grande fan du groupe et maintenant elle joue dans le groupe, c'est pas la classe ?

Voilà ceci étant dit, on peut s'attaquer à l'écoute de ce "Ankaa".

Globalement on se retrouve face à un mur bien massif qui est composé de briques comme "Nefas" : le premier titre qui met tout le monde d'accord à grands coups de blasts, de riffs bien plus typés Death que Néo et de growls puissants.
D'ailleurs si je peux en rassurer certains, le Néo et le Core ont bien disparus de chez ETHS maintenant (exception faite de "HAR1" qui sonne comme un morceau de MUSHROOMHEAD), le tournant Death abordé sur "III" est devenu une constante maintenant. Et même si j'aime bien ces deux styles, honnêtement je ne pleure pas sur ce penchant révolu, puisque l'essence ésotérique qui fait l'âme du groupe a toujours été conservée et est même sublimée sur cet album grâce à des ambiances parfois gothiques (le mélancolique "Seditio", un "Vae Victis" schizoïde ou "Nixi Dii" qui me fera toujours flipper si je l'écoute en pleine nuit avec ses chœurs macabres et ses pleurs de bébé) parfois orientales ("Nihil Sine Causa" où Sarah l'ancienne chanteuse d'ARKAN vient donner de la voix, ou "Sekhet Aaru" l'interlude qui nous emporte très loin).

Par contre si dans l'ensemble ce nouveau ETHS m'a conquise j'ai tout de même du mal avec ce break limite Trap de "Nihil Sine Causa"… Qu'est-ce à dire que ceci ? C'est carrément bizarre, on dirait que le chant a été enregistré depuis les chiottes et puis ça ne dure que quelques secondes, le morceau reprend une teinte plus traditionnelle sur la fin. L'idée en elle-même n'est pas mauvaise, mais c'est la façon dont elle est amenée qui est un peu bancale. La preuve sur "Amaterasu" on retrouve des bidouillages Electro mais qui se fondent nettement mieux dans l'ambiance sonore.

J'ai un peu de mal également avec la triplette que forment les derniers morceaux de l'album. J'ai saisi que c'était une sorte de trilogie puisqu'on retrouve quelques éléments de question-réponse entre les pistes et qu'il faut se laisser emporter par l'ambiance pour savourer le moment, mais dans l'ensemble ça n'a pas fonctionné sur moi. J'ai trouvé la fin d'album un peu longuette.

Bilan plutôt positif quand même pour ce "Ankaa" qui, indéniablement, est la pièce la plus travaillée de la disco de ETHS : elle nous montre que le groupe a évolué dans une direction plus ambiancée, moins hargneuse qu'avant d'une certaine façon mais toujours puissante et énergique.
Quand on sait que "Ankaa" est le nom d'une étoile de la constellation du Phénix, le nom donné à cette galette est un joli clin d'œil à la renaissance de la formation.

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   CHAPOUK

 
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- Rachel (chant)
- Staif (guitare)
- Damien (basse)
- R.u.l. (batterie)
- Dirk Verbeuren (batterie studio)
- Björn Strid (chant sur 7)
- Sarah Layssac (chant sur 1,2,3,8,9,10,11, 12)


1. Nefas
2. Nihil Sine Causa
3. Amaterasu
4. Seditio
5. Nixi Dii
6. Vae Victis
7. Har1
8. Sekhet Aaru
9. Kumari Kandam
10. Alnitak
11. Alnilam
12. Mintaka



             



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