« Quoi ?
Mort, dites-vous !!!
Putain, non, que s’est-il passé ? ».

- L'ambulance arriva aux urgences et nous avons tenté de le réanimer ...
Rien n’y fit.
Quand tout à coup, Dame Faucheuse - qui s’ennuyait dans les couloirs - vint à notre rencontre : « Salut les gars, quoi de neuf ? ».
L’ayant rencontrée à divers concerts, toujours prête à nous offrir des pintes, nous lui racontâmes les faits…

« Ah ouais, Chuck ! Un bon gars qui s’avait y faire. I’mmm plaisait beaucoup alors j’ai préféré le reprendre, l’avoir pour l’éternité (vous aviez bien ses CD, vous !) : attention hein, on a encore et toujours des conversations qui n’en finissent pas sur son patronyme… qui est le mien, en fait ! ».

- Ah non, nous, nous aimions sa zique et son évolution constante. C’est un grand qui a fait progresser tant et tant de monde. C’est trop injuste, répondîmes-nous en bec de caneton.

…

- Bon, j’veux bien faire un p’tit « keckchosse » mais va falloir compenser, hum ? !
- …
- Ok, j’ai déjà repéré un p’tit groupe qui croit qu’en mettant UN devant leur nom, j’y verrai que du feu… hum, ils ne perdent rien pour attendre mais, pour l’heure, je vais vous filer leur galette sous cape (bah oui, j’ai pas de manteau, sot !) et vous m’en direz des nouvelles, d’ac ? Je traîne encore un peu dans l’coin : « Je vous ferais signe, yék yék yék ».

UNDEAD rend hommage – et ne plagie donc pas, question d’interprétation, somme toute – à DEATH (entre autres), le groupe ultime de Death Metal.

Alors, évidemment : quelle période ?

Plutôt les débuts et, pour être plus précis, les deux premiers cycles : de 1987 à 1990 (les 3 premiers albums) et de 1991 à 1993 (les 4ème et 5ème suivants). Soit les riffs qui tabassent et qui accrochent directement ; moins technique que par la suite mais ravageur dans les faits ! Mais y a aussi une voix « à la ASPHYX », des plans musicaux « à la AUTOPSY » ou encore des passages « à la PESTILLENCE » des débuts. D’ailleurs, qui se cache sous ces pseudonymes, hummm ???

Tous les Deatheux que nous sommes vont adorer : nostalgiques pour les compos et admiratifs du rendu sonore de haute qualité, plutôt moderne.

Les titres s’entortillent avec vivacité, y a pas de baisse de régime. Nous sommes en territoire conquis mais y a véritablement un plus dans ce "False Prophecies". Des tempi qui diffèrent constamment comme à l’époque ; des soli calibrés, travaillés avec passion (comprenez : pas dans l’urgence parce qu’il en fallait un !) et une putain d’atmosphère qui manquait à beaucoup (la plupart ?) d’entre-nous (quarantenaires, je vous bise - oui je sais, j’en suis aussi, depuis peu…).

Pour tous ceux qui ont connu les débuts du genre et qui souhaitent d’autres enchaînements avec un meilleur son, soyez les bienvenus chez ce premier (et certainement pas le dernier) UNDEAD.