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2010 Uit Oud Grond
2015 Velua
 

- Membre : Autumn

HEIDEVOLK - Velua (2015)
Par VOLTHORD le 21 Août 2015          Consultée 1819 fois

HEIDEVOLK : le Viking Metal à la sauce Néerlandaise douce, ignoré de beaucoup, adulé par certains, et qui vient pondre son cinquième jumeaux en 2015. Un groupe pas complètement dénué d’atouts, et en fait très loin de là : quand je parle avec mes compatriotes folkeux, HEIDEVOLK revient sur les lèvres et semble même faire office du vilain petit canard mal reconnu de ses compatriotes.

J'ai jusque là préféré être poli dans ma non appréciation de ce groupe. Pour "Velua", je me permets de sortir de l’ombre, car clairement, l’album est tellement pauvre en surprise que même le superfan du groupe devrait avoir quelque chose à en redire.

HEIDEVOLK a toujours été quelque part dans la branche molle du Viking Metal, représentée par les derniers BATHORY, SIG:AR:TYR ou FALKENBACH. Mais ce n'est pas parce que c'est mou que c'est moche, parmi ces groupes, il y a ceux qui développent une atmosphère avec peu de choses, et ceux qui rament. HEIDEVOLK est de ceux-là, MENHIR en est un autre exemple, même si ce serait extrême de dire que l'un ou l'autre de ces groupes est totalement chiant.

Avec HEIDEVOLK Pourtant, s’ajoutait à cela une autre influence, celle du Power folk de groupes comme ELVENKING ou SKILTRON, même si là, on préférera dire que ce n’est qu’un tout petit peu dans la forme qu’on la retrouve : seuls des violons souvent plus “sympho” que “folk” dans leur approche, et une touche de nyckelharpa, viennent tenter de rendre les choses un peu plus dramatique.

Mais ce n’est pas des rythmes plus boostés qui évitent nos pouces de tourner après 10 minutes d'écoute. Parce que la voix de gros nounours, même avec des harmonies vocales bien huilées, demeure assez lente dans son débit. Et ce type de chant est tout aussi problématique que sur les premiers VINTERSORG, à ça de prêt que l’ami VINTERSORG variait assez ses mélodies et s’armait aussi d’un chant black assez béton pour qu’on ne lui en tienne pas rigueur (lorsqu’il a fait du Folk pom pom chez OTYG, on baillait déjà plus souvent).

Certes, le chant est ce qui a toujours fait l’identité du groupe. Mais bon… “meh”, comme on dit sur l’internet désormais.
Et contrairement à d’autres groupes où le chant est problématique (dans le monde du Viking Metal, citons pas moins que BATHORY ou SKALMOLD), eh bien on n'a pas grand chose de plus à se mettre sous la dent."Velua" applique la recette HEIDEVOLK avec exactement le même code d’honneur que ses prédécesseurs. Des riffs mélodiques assez standards, des violons punchy ou dramatiques, des variations rythmiques allant du poum tchak simple au gros blast jamais libérateur. Le titre d’ouverture "Winter Woede" y rajoute même quelques touches d’agressivité qu’il faudra ensuite compter sur le doigt d’une main d’amputé. Côté prod, les guitares sont un poil mieux mises en avant que sur un "Batavi" où on entendait presque plus la double pédale que les riffs. Sauf que "Batavi" avait de vrais bons moments, et "Velua" a la lame émoussée.

L’idéal d’HEIDEVOLK serait un titre comme "Helt Dwalende Licht" où le violon joue un rôle privilégié et ajoute une montée réellement dramatique à un ensemble bien peu orageux. Pris séparément, un tel titre a tout : un chant guerrier qui glisse vers une mélancolie dissimulée dans la bombaste de son rythme, de bons riffs et de bonnes variations rythmiques, des violons qui surgissent des nuages pour un refrain simple mais qui prend vite de la hauteur. A l’intérieur d’un opus de 60 minutes où tout se ressemble, ça prend du temps de le reconnaître comme "la" perle du lot.

On pourrait résumer l’album à ce seul titre. Ce serait de très mauvaise foi, comme, par exemple, "Urth" et ses arrangements millimétrés rappellent les meilleurs moments du "Hildebrandslied" de MENHIR. On pourra ensuite dire que "In Het Diepst Der Nacht" est plus martial, que "Drankelgang" fait la part belle à des riffs qui ont bien du mal à s’imposer sur tout l’album… mais qu’est ce que ça semble laborieux de devoir creuser cette surface homogène !
Les bonus tracks se révèlent alors être du pain béni, surtout la reprise de "Rebel Yell" de Billy Idol. Peut-être est-ce la familiarité qui nous redonne un dernier élan, ou simplement le fait que les riffs soient plus solides que sur le reste de l’album.


"Velua", c'est à peine une demi molle. Avec le départ de Mark Splintervuyscht, HEIDEVOLK perd un de ses chanteurs iconique et va devoir prendre une direction différente. Peut-être de quoi se remettre un peu d'ordre dans les idées ?

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- Joost Vellenknotscher (batterie)
- Lars Vogel (chant)
- Kevin Olinga (guitare)
- Rowan Roodbaert (basse)
- Mark Splintervuyscht (chant)
- Reamon Bomenbreker (guitare)


1. Winter Woede
2. Herboren In Vlammen
3. Urth
4. De Hallen Van Mijn Vaderen
5. De Vervloekte Jacht
6. Het Dwalende Licht
7. Drankgelag
8. Velua
9. Een Met De Storm
10. Richting De Wievenbelter
11. In Het Diepst Der Nacht
12. Vinland [bonus]
13. Immigrant Song [led Zeppelin Cover] [bonus]
14. In The Dutch Mountains [the Nits Cover] [bonus]
15. Rebel Yell [billy Idol Cover] [bonus]



             



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