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2007 Blaze
 

- Membre : My Dying Bride

BLAZE - Blaze (2007)
Par CITIZEN le 30 Mars 2015          Consultée 1691 fois

Bon alors là je vais avoir un problème. Parce que perso je n’avais déjà aucune excuse pour chopper cet album, si ce n’est son visuel stylé et plus reposant pour les yeux qu’un baudet violant un curé avec une chaîne, son logo disco et le fait d’être vendu par une de mes distros favorites. Mais avec son patronyme partagé par pleins d’autres artistes à tel point qu’il me faut plusieurs minutes pour trouver le bon et fouiner un peu sur le reste de leur disco et que le windowz media player se goure lamentablement et me sort des titres de chansons de ses homonymes, come on, j’aurais dû passer mon chemin, c’est l’ordi qui le dit ? Et après ça je me ramène ici avec mon papier qui est l’opposé d’un clickbait, je sais même pas pourquoi je m’inflige cette rédac’ (1). Au moins j’ai ma feuille Word, rien pour m’emmerder pendant que j’écris et personne pour me faire chier sur le résultat. Allez, je décide d’en profiter malgré tout, let’s roll : BLAZE ~ BLAZE.

Je leur en veux un peu de faire que la moitié du truc, les paroles sont dans le livret mais écrites en jap’, même si c’était au moins retranscrit en phonétique j’aurais pu faire du nananaaaa comme si c’était qu’un long pré-refrain anglophone sur lequel on a fait l’impasse. Oui, les titres de chansons ont beau être en anglais je suis même pas trop sûr de la langue du chant hors de refrains style "I’m all alone behind the suuun" qui en matant la tracklist s’avère être un "I’m on the run behind the suuun" imprononçable ? Petit problème d’export, peut-être que cet album était pas censé tomber entre des oreilles non japonaises ?

Du heavy rock pressé et turbulent mais qui ne fait que frôler le statut de heavy metal "metal", le genre qui vous fait vous sentir pousser des clous à la place des poils de bras et un pentagramme qui apparait spontanément sur la poitrine avec les tétons aux pointes. Trop copain-copain, trop hilare, trop feel good ? Trop naïf ? Trop pas assez ? Pourtant je vous garantis que ça cogne, ça crie-qui-commence-guilleret-et-finit-vénère, ça solo-qui-couine à tout va, et à toute vitesse.

Même si l’énergie constamment invoquée est digne des groupes de heavy les plus pêchus et sûrs de leur coup, la bonne humeur radieuse clashe avec notre musique placée sous le signe du mal à tel point que j’ai du mal à trouver un patronage évident, hors d’une comparaison valable mais éminemment fourre-tout à la MAIDEN, ce qui n’est pas un mal au contraire même si ça me ruine mon paragraphe namecheck, çui qu’est cool à écrire pour se la péter (3). Sinon MOTÖRHEAD un peu, voire beaucoup sur le dernier titre qui fait très "Bomber", avec un chanteur qui s’excite et se met à proprement gueuler cette fois, on va dire que ce que me filent essentiellement ces morceaux c’est ce feeling flottant de truc qui ressemble à MOTÖRHEAD, vous savez quand ça pourrait presque passer pour un lointain cousin involontairement affilié au gros monstre le plus proche, celui auquel on n’a pas grand-chose à voir mais qu’en suivant les grosses branches viriles de l’arbre généalogique du hard on arrive forcément dessus ? Ben si j’avais pas écouté une cover de "Metropolis" plus tôt aujourd’hui je me serais peut-être pas rappelé non plus, mais ça décuple au moins l’effet sur moi. Et ce gars qui s’égosille, et cette autre guitare qui arrive à la bourre pour rajouter une couche de gras, huh c’est exactement ce qu’il me fallait.

Je dis pas que tous les titres étaient mémorables, peut-être parce que l’énergie soutenue rend le tout difficile à encaisser, mais l’album commence comme une grosse décharge d’énergie irradiante, ce que "Wiseacre in The Land of Nod" incarne le mieux, qui cause de soleil qui brille et de lendemains chouettes (si vous voulez être prétentieux vous pouvez faire comme les fans de black et appeler ça de "l’art lumineux") et se finit sur une note encore plus puissante, ce qui est plus qu’assez pour rentre extrêmement attachant un album qui sinon aurait quand même été très sympathique. Hourra pour ces types, et vu qu’ils font de la musique depuis 98 et qu’ils s’y remettent récemment après un nombre ridicule de sorties pour une existence déjà longue, je donne mon gros coup de pouce, ça vaut ce que ça vaut, même si l’album est déjà justement ressorti chez High Roller Records il y a quelques années, faut croire qu’une bonne fée est déjà passée par là.

(1) Et soudainement je me rappelle que je suis au chômage et qu’aujourd’hui j’ai déjà maté 2 films, lu 105 pages de mon bouquin et écouté deux fois toute la discographie de BATHORY, hihi(2)
(2) O-:
(3) J’ai triché en lisant d’autres reviews, en fait ça sonnait comme SCORPIONS, j’étais quand même loin.

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- Kenichi Kuwahara (basse)
- Hisashi Suzuki (guitare)
- Wataru Shiota (chant)
- Yasuhito Yamamoto (batterie)


1. On The Run
2. Fool's Mate
3. Heart Of Gold
4. Wiseacre In The Land Of Nod
5. Answer
6. Walkin' On The Cloud
7. The Night Speaks
8. See The Light
9. Place In The Sun
10. Picture...
11. Night Walker



             



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