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2013 Starving Out The Light
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BLACK FAST - Starving Out The Light (2013)
Par MEFISTO le 24 Mars 2014          Consultée 2390 fois

Quand DEATH rencontre VEKTOR. Pas mal comme accroche, hein ? Ça vous a donné envie de lire la chro, non ? En plus, c'est vrai que les Américains de BLACK FAST mangent à ces deux mangeoires sur ce premier album. Ils sont noirs, ils sont rapides, ils sont Thrash tendance Prog, ils sont... BLACK FAST.

Pourquoi DEATH ? Écoutez le chanteur et vous reconnaîtrez quelques intonations Schuldiniennes, première période. Ensuite, il y a cette acuité dans les riffs grassouillets et cette légère propension vers le Techno-Thrash qui ne sera pas sans nous rappeler les belles années de CYNIC et ce genre de trucs. Attention, c'est pour vous mettre sur la piste, pas parole d'Évangile...

Pourquoi VEKTOR ? Pas seulement en raison de cette pochette immonde blanche et noire, v'z'inquiétez pas. La vitesse du jeu occasionnelle, premièrement, les rythmiques et, plus important encore, « l'impression générale » ; un genre de folie plane, on le sent bien. Le début de "Starve" est juste trop calqué sur VEKTOR, trop. L'envie d'en découdre est partout, de pousser le Thrash au maximum en le malaxant dans un mélangeur aux hélices trempées dans le Black Mélo, voire le Sludge. Et ça adonne bien que le Sludge/Black américain ait la cote depuis quelques années, car BLACK FAST s'en est sûrement inspiré un brin, même si ses principales et précoces lettres de noblesse se situent au niveau du Thrash sans raccourci avec soli à la clé.

Comme beaucoup de jeunes groupes, BLACK FAST a produit ce premier disque avec les moyens du bord. Sauf que vous verrez que les zicos ont injecté la bonne dose aux manettes pour que leur musique ne sonne pas prétentieuse ni ne perde de sa moelle pétrolifère. C'était primordial et le risque de verser dans l'abus de clarté était immense. "Starving Out The Light" porte donc son nom à merveille. Toute l'attention se porte donc sur ces six compos (sans l'interlude) meurtrières forçant les cervicales à se joindre à la fête. Il est clair toutefois que l'album fait quasiment plus office de E.P. avec ses 32 minutes rapidement passées. Mais bon, c'est une autoproduction...

Pourquoi donner sa chance à BLACK FAST ? Parce qu'il prouve à son tour que le Thrash couplé à une touche de Prog et lâché dans une arène sombre, peut détruire absolument tout sur son passage. Les Américains bûchent comme des malades, s'amusent comme des fous et réussissent à nous faire croire que pour eux et leur style, il y a un avenir.

Il faudra que tout cela se précise avec le fameux facteur temps, mais j'ai confiance ! Les fans des deux groupes cités plus haut devraient ne plus perdre un seul instant et foncer.

Décidément, Chuck en aura enfanté des rejetons...

Note : 3,5/5.

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- Ross Burnett (batterie)
- Trevor Johanson (guitare)
- Ryan Thompson (basse)
- Aaron Akin (chant, guitare)


1. Levitations
2. Progenitors Of Predation
3. Colony Collapse
4. Obelisk
5. Lost Between Worlds
6. Starve
7. Lack Regard



             



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