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MERCENARY - Through Our Darkest Days (2013)
Par MEFISTO le 21 Février 2014          Consultée 6010 fois

Mes rois du Death Mélo gentillet sont de retour en cette seconde moitié de 2013 avec un septième album, un deuxième en quatuor.
Il est déjà loin le départ des frères Sandager (chant et synthé)... En entendant cette nouvelle il y a quelques années, j'avais eu peur (à part pour le chant), car le son de MERCENARY était si dense qu'il explosait de partout. Mais "Metamorphosis", bien que moins puissant en tout point que les sorties précédentes des Danois, était constellé d'assez de tubes pour me faire applaudir. Le cœur du groupe, le guitariste Martin Buus et le bassiste et chanteur René Pedersen, ont contribué à garder la sève nourricière du groupe et ça se poursuit sur "Through Our Darkest Days", un autre collier de perles assimilables sans trop de problèmes.

Ce qui fait le charme de MERCENARY (et qui l'handicape aux yeux des amateurs de Death Mélo plus martial) est son côté "fun" omniprésent, même si les propos du groupe découlent souvent de thèmes sombres. Le combo me plaît aussi parce qu'il touche plein de cordes sensibles ; il vient chercher l'enfant en nous, l'auditeur facile, l'optimiste, le naïf qui croira toujours en des jours meilleurs. Si des albums comme "11 Dreams" et "The Hours That Remains" n'évoquaient pas tout ça clairement, le MERCENARY « version raccourcie » ne se gêne pas pour enduire sa musique d'émotions à fleur de peau. Ce qui me fait dire qu'il est gentillet, malgré son habileté renouvelée à produire des missiles qui touchent la majorité du temps leur cible.

Il est loin le temps aussi où MERCENARY pondait des titres à rallonge. Là, on compte sur des pièces directes de 5:15 en moyenne, sans chichi, qui exploitent chaque seconde au maximum. Pas d'intro, de bridges atmo, de masturbation intellectuelle, les Danois envoient la sauce rapidement et réitèrent leurs intentions à l'humanité : produire les plus belles mélodies possibles et les refrains en chœur les plus poignants. Mission accomplie encore une fois, "Through Our Darkest Days" recèle de trouvailles remarquables qui donnent envie de repartir le disque aussitôt qu'il a achevé sa course. C'est bien là une des qualités principales de MERCENARY, de savoir attendrir le cœur et de le garder ainsi vulnérable longtemps. On accroche au leurre et on a généralement envie de rester poisson.

Prenez la pièce-titre par exemple. Dès les premières secondes, on sait que le sirop sera épais. Comment en serait-il autrement ? Les notes entrent facilement, on se laisse bercer et là, la guitare et le claviers nous hypnotisent jusqu'au paroxysme : le refrain de-la-mort-qui-tue-que-vous-réécouterez-en-boucle. C'est ça MERCENARY. Je connais peu de groupe qui arrivent à me foutre sur les rotules en si peu de temps. C'est ainsi du début à la fin, tous les refrains sont très bons.

Bon, certaines plages sont moins séduisantes, faut enlever ses lunettes roses de temps à autres... "Welcome The Sickness", "Generation Hate" et même le « kick » de l'album, "A New Dawn", ne sont pas vraiment de qualité supérieure. Mais le reste... Des valeurs sûres et inspirantes, du MERCENARY pur jus et sans fausse note. Les pièces 3 à 7 constituent un bloc inaltérable et figurent sans peine dans les meilleures compos du groupe, "Through Our Darkest Days", "Dreamstate Machine" et "A Moment Of Clarity" en tête, le trio gagnant du disque. Ajoutez la finale sensée nous tirer des larmes, "Forever The Unknown", et la bonus "Holding On To Serenity" si vous allez jusque là, et vous avez au bout de la route un album riche, aux trames irrésistibles.

MERCENARY a une longue vie devant lui s'il réussit à garder ce cap, lui qui a franchi une dure étape en 2011 en se délestant du tiers de son arsenal. Adroit caméléon, brillant phénix, sa métamorphose se confirme avec "Through Our Darkest Days".

Un grand groupe, efficace dans la simplicité.

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- René Pedersen (chant, basse)
- Jakob Mølbjerg (guitare)
- Martin Buus (guitare, claviers)
- Peter Mathiesen (batterie)


1. A New Dawn
2. Welcome The Sickness
3. Through Our Darkest Days
4. Dreamstate Machine
5. A Moment Of Clarity
6. Beyond This Night
7. Starving Eyes
8. Generation Hate
9. Forever The Unknown
10. Holding On To Serenity (bonus)



             



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