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Children Of Bodom
Follow The Reaper
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le 16 Juin 2008 par GUIGUI


Voilà l'album qui m'a fait découvrir le metal. Et franchement, je remercie celui qui me l'a prêté. Un déluge somptueux de mélodies puissantes, portées par la voix rageuse du virtuose Alexi Laiho. Un chouia moins frappant que son prédecesseur mais que c'est bon, mon diable !
Rien à jeter, rien à oublier ! Le summum est atteint avec "Hate me" et puis quelle baffe ce "Children of Decadence", ce "Mask of Sanity" !
Le style de ce groupe est, où plutôt était, unique au monde, c'est du metal qu'on aimerait entendre plus souvent !

le 26 Novembre 2007 par DAVYD


Il serait difficile d'élire le meilleur album de Children of Bodom, mais il est évident que celui-ci figure en très bonne place, aux côtés de Hatebreeder. Follow The Reaper est réellement une tuerie, peut-être le meilleur album de metal que j'ai eu l'occasion d'entendre. Cette association de puissance, de technique et de mélodie m'a franchement mis une grosse claque. La voix d'Alexi Laiho ne dérange absolument pas et apporte une rage supplémentaire à des compositions directes, magnifiques et terriblement rythmées. Rien que les premiers titres de l'album sont absolument incroyables, avec une mention spéciale pour "Follow the Reaper" et la splendide "Everytime Time I Die". Difficile d'entendre aussi énorme dans le genre. Et puis "Hate Me" ... un monument du genre tout simplement... Personnellement je ne m'en lasse pas. Aucun titre n'est à jeter, même si comme certains, je pense que "Taste of My Scythe" est peut-être un peu en-dessous. Mais pour le reste on a affaire à une ribambelles de morceaux explosifs, de riffs dantesques, de claviers géniaux et de refrains accrocheurs. L'album est certes court (comme toujours avec le groupe), mais au moins on ne dénote aucune longueur, et puis les reprises incluses dans la version collector sont également de grande qualité. Un véritable concentré de haine et de génie musical qui pour ma part sera bien difficile à détrôner (même pas les finlandais eux-mêmes). Monstrueux!

le 14 Novembre 2007 par D'SC


J'avoue avoir, depuis que je connais cet album, du mal à comprendre l'origine des réserves émises à l'égard d'un tel monument du métal. J'ai retenu que le reproche le plus courant était visiblement le changement d'orientation musicale du groupe, puisque FOLLOW THE REAPER sonne légèrement plus heavy, moins black que les deux précédents albums du combo. Certes, je me ferais honte à moi-même si j'en venais à clamer l'invalidité totale de cet argument, car il est de l'ordre de la bonne foi de reconnaître que SOMETHING WILD et HATEBREEDER avaient un accent plus prononcé sur la noirceur, et laissaient au final une empreinte au caractère plus hostile que joyeux dans les oreilles de son auditoire. Mais y a-t-il réellement dans les compos de cette nouvelle offrande une raison apparente (ou même dissimulée) de craindre qu'une écoute intensive puisse nuire à la si délicieuse sensation d'oppression mêlée de mal-être (sensation que recherche tout fan de CHILDREN OF BODOM), qui survient habituellement quand retombe le silence qui s’en suit ? Je crois pouvoir affirmer au nom de l'unanimité, et ce sans trop me risquer, que la réponse est: Non.

Non, tout d'abord parce que s'il est vrai que d'un côté les riffs et la construction des morceaux (alternance couplet/refrain/couplet/refrain/solo...) apparaissent désormais comme clairement influencés par le Heavy Metal, la voix d'Alexi Laiho, elle, n'en est aucunement le reflet. Toujours aussi martiale, et même plus acide encore que sur les deux albums précédents, elle n'a aucune peine à plonger l'auditeur dans un univers froid et peu accueillant pour le mortel que les émois acrimonieux effraient. En ce qui concerne la partie rythmique, on notera peu de changement : la batterie est de manière générale empruntée au speed-metal, ne ralentissant sa cadence que sur le mid-tempo "Everytime I Die".
Non, ensuite, en raison de la nature des paroles, qui frappent une fois encore avec la violence d'une faucheuse assoiffée de vies innocentes à emporter. Même si on peine parfois à saisir avec exactitude le sens de ce qu'Alexi essaie de nous transmettre, on ressent non sans frissons que la mort est le pivôt autour duquel gravite chaque chanson de FOLLOW THE REAPER.
Non, enfin, car ce n'est pas encore avec ce troisième album que le groupe décevra question Artwork. Vraiment sublime !

Mais passons à présent au plat de résistance : la qualité desdits compos. Pour débuter, les gosses de Bodom n'y vont pas par quatre chemins. "Follow The Reaper" est sans doute le titre le plus accrocheur de l'album, avec son intro très courte et très efficace qui ne laisse à personne le temps de douter de la voie choisie par le groupe. On note dès la première écoute de ce titre d'ouverture que le leader n'a rien perdu de son sens inné de la mélodie. De plus, ses courts breaks distillés un peu partout sont toujours et encore aussi jouissifs à ouïr, et rappellent à tous les coups qu’il est en définitive bien sectaire de vouloir à tout prix classer la musique jouée par le groupe. Côté titres à la fois speeds et entraînants, "Bodom After Midnight", "Children Of Decadence" (et son refrain diaboliquement mélodique) et "Mask Of Sanity" (ah... quelle intro !) font un boulot impeccable, et ne sont entrecoupés par un "Everytime I Die" des plus majestueux au niveau ambiance morbide que dans l'unique but de laisser souffler l'auditeur déjà inévitablement ébahi. "Hate Me" est quant à lui un morceau des plus intéressants du point de vue de sa construction (somme toute assez ordinaire, mais composée d’une montée en puissance suprêmement réussie). Enfin, valait-il mieux conserver le meilleur pour la fin : procédé ici dénué de tout mystère, au vu d'une telle évidence. Il s'agit évidemment de "Kissing The Shadows", hymne qu'il n'est plus besoin de présenter. Une construction basique, un chant peu nuancé, mais un final que le terme d'Explosif est encore loin de retranscrire. Deux minutes d'extase assurée, et une bonne heure pour s'en remettre après la première écoute !
Enfin, évoquons rapidement les deux titres dont la qualité m'apparaît comme négligemment inférieure au reste de l'album : "Taste Of My Scythe" (seul petit point faible de l’album, selon moi) et "Northern Comfort" (ce deuxième nécessitant simplement un temps d'adaptation plus long avant d'être apprécié à sa juste valeur).

Pour conclure sur une parole qui, je l'espère, invitera les derniers sceptiques que l'achat de FOLLOW THE REAPER apeurait à ne se fier qu'à leurs seuls jugements pour définir la qualité de cet album, à mon goût souvent mésestimé : tout métalleux, qu'il soit ou non amateur d'extrême, se doit d'avoir au moins une fois dans sa vie posé une oreille sur cette perle métallique, qui n’est pour moi ni plus ni moins que le meilleur album de la discographie du groupe !

Par Nightfall In Metal Earth

Tout à fait d'accord, une oeuvre à posséder,

Paz'


le 18 Avril 2007 par MYLORDANGUS


Tout simplement selon moi le meilleur album de COB à ce jour. On atteint ici le meilleur du melodic death Metal, Alexi Laiho n'a jamais aussi bien chanté. J'adore tout particulièrement Bodom After Midnight, et Children Of Decadence, ou encore Hate Me ! Impossible de rester impassible à ces chansons!

le 10 Décembre 2006 par PIRATE


Follow The Reaper est selon moi une référence en matière de heavy/speed (je suis désolé mais, mis à part la voix, cela n'a rien de black metal), affichant plus de maturité de la part des cinq finlandais que sur Hatebreeder, aidé en cela par le son monstrueux des studios Abyss. L'orientation que Children Of Bodom prendra par la suite sera nettement moins à mon goût, se rapprochant plus du trash/death à la Arch Enemy et délaissant les ambiances que je qualifierai de "champêtre" qu'on peut trouver ici.

La musique est technique comme il faut (pour les gens qui s'enflamment sur les prouesses guitaristiques d'Alexi Laiho, sachez quand même qu'il y a pire, genre Kiko Loureiro ou Michael Romeo), sans être un déballage de notes sans queue ni tête. On pourrait reprocher le fait que les morceaux sont trop proches de ceux d'Hatebreeder, mais il me semble que Children Of Bodom affine son style en ne gardant que le meilleur. J'apprécie aussi le visuel de l'album, avec les photos de lac et de forêt dans des teintes bleues à l'intérieur, et bien sûr le sempiternel Faucheur.

La petite étoile qui manque est due d'une part à la longueur de l'album (38 minutes de musique, c'est un léger quand même au prix que coûte un album), d'autre part les paroles sont pas vraiment recherchées, ce qui est dommage (mais bon, ce n'est pas comme s'ils étaient les seuls hélas).

Un très bon album en définitive et le meilleur du groupe à mon avis.













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