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Queens Of The Stone Age
Songs For The Deaf
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le 27 Octobre 2009 par LUDOVICO


Premier constat : Josh Homme possède le plus beau son de guitare qu’il m’ait été donné d’entendre depuis Tony Iommi.

Deuxième constat : tous les morceaux sont sublimes.

En 2002, QOTSA balaye d’un revers de main la concurrence avec un stoner, qui une fois de plus, trouve toute sa magnificence grâce à Josh Homme dit : Stoner-Man. Ce disque est tout simplement le meilleur opus du genre depuis le dernier album de KYUSS en 1995. J’ai entendu Josh Homme, il y a quelques années sur l’émission Tracks diffusée sur Arte qu’il ne se considérait pas comme un musicien stoner et que cette appellation lui était attribuée par la plupart des fans de heavy metal. Mais bon, son style a quand même plus à voir avec du stoner qu’avec tout autre genre musical.

Alors, cet album contient-il des défauts ? : la réponse est oui.

Des interludes fort dispensables s’insèrent parfois entre les morceaux ce qui est énervant et engendre un sentiment de frustration. J’appuie à chaque fois sur la touche « next » de la télécommande pour passer au morceau suivant.

D’autre part, je ne suis pas un fan absolu du timbre de voix de Nick Oliveri. Même s’il chante très bien, je trouve que son style adoucit un peu trop les compositions, qui je le répète, sont toutes démentielles (je préfère Andy Garcia qui restera pour moi LE chanteur absolu du stoner).

A part ça, c’est la perfection. Difficile de dégager un titre plus qu’un autre. On ne s’ennuie pas une seule seconde :

I – “You Think I Ain’t Worth A Dollar…“ : un titre qui bastonne d’entrée avec un son de guitare qui me fait sortir les yeux de la tête accompagnée d’une batterie qui martèle du feu de dieu. Morceau trop court.

II – “No One Knows“ : morceau à la rythmique hyper carrée avec une caisse claire qui claque bien et une guitare qui fait bander. Un break heavy au milieu contenant un solo de Homme beau à pleurer.

III – “First It Giveth“ : batterie rapide avec une guitare qui gratte où il faut avec un refrain d’Oliveri qui colle au plafond émaillé d’une guitare sèche, puis ça repart à fond jusqu’à la fin.

IV – “A Song For The Dead“ : un titre à réveiller les morts. Heavy à souhait avec un début à la batterie parfait. Un chant traînant et rauque avec une rythmique syncopée entrecoupée de petites touches de guitare dont Josh Homme a le secret puis un blanc soudain et un solo de qui vous savez qui confine au génie (probablement le meilleur morceau de l’album).

V – “The Sky Is Fallin’“ : on embraye sur un titre aux ambiances planantes, puis la guitare démarre avec un chant éthéré d’Oliveri (sur ce plan il est parfait). Un morceau un chouïa trop linéaire.

VI – “Six Shooter“ : délire hystérique d’une minute : pas indispensable.

VII – “Hangin’ Tree“ : débute avec Nick Oliveri qui s’essaye à la voix chaude et douce (style Coverdale) mais il a un peu de mal. Mais l’association Grohl/Homme fait toujours aussi mal.

VIII – “Go With The Flow“ : départ mélodique de la guitare de Homme appuyée par une note de piano (une seule, oui, mais elle apporte beaucoup). Un refrain superbe accompagné d’une rythmique à la précision chirurgicale.

IX – “Gonna Leave You“ : un titre à la tonalité positive, très dansant, qui donne envie de prendre son vélo et d’aller pédaler comme un fou. Oliveri très à l’aise dans ce registre.

X – “Do It Again“ : la batterie de Grohl martèle sec avec une petite note entêtante de Homme accompagné du chant d’Oliveri qui s’améliore de morceaux en morceaux. Putain ce son de guitare : je me répète.

XI – “God Is In The Radio“: Ping Ping Ping fait le piano, Clac Clac Clac fait la caisse claire. Puis vrombissement de la guitare. Titre en mid-tempo fabuleux avec Josh Homme au sommet de son inspiration. Jamais entendu une guitare pareille (certainement le meilleur morceau avec “A Song For The Dead“).

XII – “Another Love Song“ : Ambiance radicalement différente qui ne dépareillerait pas sur une BOF d’un film de Tarantino.

XIII – “A Song For The Deaf “ : chef-d’œuvre de lourdeur métallique. Entêtant, bandant, planant : un morceau ultime (Oliveri avec des accents de Doug Pinnick de KINGS’ X). Un joyau de déséquilibre contrôlé.

XIV – “Mosquito Song“ : on calme le jeu pour récupérer du coup de boule du morceau précédent. Une classe folle avec de multiples instruments additionnels utilisés à très bon escient.

XV – “Everybody’s Gonna Be Happy“ : on termine sur un titre à l’ambiance impertinente et délicieusement rétro. Homme et ses acolytes s’amusent comme des petits fous.

A ranger précieusement entre “Paranoïd“ de BLACK SABBATH et “Back In Black“ d’AC/DC.

le 28 Août 2009 par EL PACHENKA


"Songs For The Deaf" est assez éprouvant autant qu'agaçant à écouter de bout en bout. Difficile de ne pas être essoufflé le long de ce road movie décoiffant, écrasant, de se mettre au diapason dont l'ombre plane pas loin derrière nos fesses. 13 titres crades, planants ou speed. Et, à la fin, on sourit aux deux 'titres cachés' que sont "Mosquito Song" et le 'yéyé' "Everybody's Gonna Be Happy" pour pouvoir relâcher la pression. Dur dur d'arriver!

le 17 Février 2009 par CHIPSTOUILLE


S'il y avait quelques disques à retenir des années 2000, tous genres confondus, il y aurait celui-ci, et plutôt bien classé (personnellement, sans vouloir ouvrir le débat, j'y ajouterais bien un "Blackwater Park" d'OPETH, un "From Mars To Sirius" de GOJIRA, un "Mabool" de ORPHANED LAND, la révolution à la flûte à bec par Maurice STEGER sur les suites de TELEMANN, l'album de JUSTICE et Takk de SIGUR ROS...).

Certes, "les années 2000" ne sont pas terminées, mais on va dire que "Songs For The Deaf" aura déjà marqué sa décennie, et de manière bien plus efficace que tous les albums cités dans ce commentaire.

Et "Songs for the deaf", le titre éponyme, est lui aussi une tuerie. C'est juste qu'il est très stoner et beaucoup moins accessible que tous les tubes pop-rock qui jalonnent ce disque.

le 18 Novembre 2008 par FREMEN10


Après avoir découvert les QOTSA avec Lullabies To Paralyze et avoir apprécié cet album, je ne pouvais pas en rester là...il fallait que j'en achète un autre!!
Oui mais lequel? Le rouge dans la main droite ou le bleu dans la main gauche (ça vous rappelle quelque chose?).
A l'époque, je n'avais aucune idée de la pépite qui se trouvait sur cette galette et je remercie le .... oh putain j'allais m'emporter là! C'est pas parce que ce disque est divin qu'il faut s'enflammer.
Vous avez compris j'ai pris le rouge, j'ai pris Song for the deaf et je ne regrette aucunement ce choix. CE SKEUD ME FOUT LA PATATE!!

Alors ici et là j'entends parler d'une claque monumentale mais moi je l'avais prise précédemment et je conserve ma préférence à Lullabies To Paralyze... et pis c'est tout!!

le 21 Janvier 2008 par VEHAU


Merci à Canard WC pour cette chronique foutrement bien torchée, et qui m'a donné envie d'aller me réécouter cette merveille.
Pas déçu du voyage, et comme le Canard le dit si bien, il ya peu-être quelques faiblesses, mais cet album est tellement accueillant et bon à nos oreilles que rien ne peut m'empêcher de placer ce monument dans mon petit Panthéon du Rock.













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