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Moyenne établie
sur la base de
18 commentaires notés [?]
Therion
Sitra Ahra
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le 12 Décembre 2010 par LE MOYENAGEUX
THERION étant mon groupe favori, je me suis précipité sur l'album dès qu'il est sorti. Cela fait maintenant quelques temps, et je peux donc en parler en connaissance de cause, parce qu'il a eu le temps d'en faire des tours, le CD.
Je l'ai trouvé vraiment bien ficelé et tout et tout, mais à la première écoute il m'a seulement moyennement contenté. C'est après plusieurs tentatives qu'il m'a séduit. Chaque piste a son charme, quelques-unes ont certains défauts, mais globalement c'est du tout bon.
Le premier truc qui me vient à l'esprit, et qui est un point positif mais peut aussi être négatif, c'est l'éparpillement. On a vraiment de tout dans cet album (ouais j'exagère un peu), que ce soit au niveau des sujets ou des styles, et ça peut en dérouter ou en décevoir certains, mais personnellement j'apprécie. Comme il s'agit de THERION, on a encore droit aux sujets ésotériques et aux lyrics de Thomas Karlsson, ce qui ajoute encore un élément sympatoche pour ceux qui veulent comprendre de quoi il retourne, le monsieur aimant à nous distiller des histoires pour le moins mystérieuses.
Au final le truc qui m'a le plus embêté, c'est l'impression que les chœurs ont quelque chose en moins par rapport aux albums précédents. Il leur manque un je ne sais quoi, surtout dans "Kali Yuga III" et "After The Inquisition : Children Of The Stone", de la puissance peut-être, mais lorsque je compare une chanson de cet album avec celles de "Sirius B" ou de "Secrets Of The Runes", j'ai la sensation que les chœurs sont feutrés ou mal synchronisés - j'arrive toujours pas à bien définir cette impression, et c'est bien dommage. Ça vient peut-être du mixage, comme l'a dit Clem juste avant moi.
Je salue d'ailleurs au passage le souci qu'a Christofer Johnsson d'évoluer sans cesse, ça fait plaisir de voir qu'il y a du travail derrière une œuvre. Que ce soit avec le passage du death au symphonique ou encore avec les évolutions plus récentes comme dans "Gothic Kabbalah", les compositions n'ont pas cessé de changer. Même si cela n'est pas forcément du goût de tous, je crois que ça mérite un tirage de chapeau.
Au final, je classerais cet album au niveau de "Deggial" (qui m'a bien plu au passage, contrairement à beaucoup d'autres), ou encore de "Gothic Kabbalah" (pour le côté évolution du groupe, et le nombre d'écoutes nécéssaires pour l'apprécier). Je ne l'estime pas autant abouti qu'un "Sirius B" ou "Secrets Of The Runes", qui est pour moi l'album ultime de THERION ; mais il reste excellent, et mérite une écoute attentive.
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le 11 Décembre 2010 par CLEM
Salut,
J'attendais cette chronique avec impatience (comme toutes les chro d'ailleurs...) parce que je me demandais bien quels pourraient être les commentaires et la note. J'ai adoré cet album et il tourne presque en boucle depuis sa sortie. Donc c'est à chaque sortie la même question : j'adore cet album mais serais-je le seul ? Un peu comme le dernier DIMMU BORGIR...
Ce dernier opus de THERION est tout simplement magnifique !
Pour moi presque tout est parfait.
Un seul bémol pour moi, je le trouve peut-être un peu "sous" mixé, j'attendais plus en particulier des guitares. Cela manque de son de ce côté là.
Enfin ça ne change rien à ma note de 5/5 sans aucune hésitation.
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le 11 Décembre 2010 par VOX
Chef d'oeuvre absolu et équilibre total dans la team vocale !!!
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le 11 Décembre 2010 par DR. GROSZOB
Ça alors ! Comment se fait-ce ? What the f**k ?!?! Il y a des notes inférieures à 6/5 pour cet album ?! Comme quoi, comme on dit, les goûts et les couleurs...
Car à mon sens, on tient là à n'en pas douter le meilleur album de THERION (sans ambiguïté pour ma part), l'un des tous meilleurs albums dans le genre (et encore, c'est parce que je ne veux pas me mouiller plus, mais honnêtement, je n'ai pas d'albums en tête qui puisse surpasser ce "Sitra Ahra" dans ce style), et assurément l'album de l'année en ce qui me concerne.
Je ne reviendrai pas sur chaque titre de cet album, mais rien que pour "Land Of Canaan", génial tout du long et avec un final à faire se rouler par terre d'émotion le plus dur des métalleux, cet album est à acheter d'urgence et on en viendrait même à regretter que ce morceau n'ait pas été étendu sur 45 minutes pour remplir un album à lui tout seul.
Sachant que la plupart des autres "œuvres" qui parsèment cet album sont également parmi les plus réussies de THERION, on est bien là en présence d'un album majeur dans ce style quasi inimitable que nous offre le groupe. Il s'agit d'une véritable pièce classique alliant magistralement la beauté de chœurs extraordinairement bien travaillés (ah mes amis, quel travail sur les voix sur cet album !!!), la puissance d'un heavy metal parfaitement exécuté, la sagesse d'un orchestre totalement imbriqué dans les compositions (pas question ici de superposition grossière metal/classique, l'un et l'autre sont indissociables), avec de temps en temps la résurgence de quelques growls qui nous rappellent que le metal, c'est quand même avant tout "evil"!
Je fais parti de ces fans qui n'avaient pas particulièrement adhéré à leur album précédant, mais ce "Sitra Ahra" permet je crois de mieux comprendre la démarche du groupe. Jetez une nouvelle oreille à "Gothic Kabbalah" après avoir pleuré de bonheur à l’écoute de ce dernier opus, et vous pourrez peut-être comme moi y redécouvrir de vrai perles qui vous aurais échappées.
Finalement, il me parait hautement difficile pour le groupe de nous offrir mieux la prochaine fois et j'ai peur qu'après une barre aussi haute, THERION ne puisse que régresser, tellement ils semblent avoir atteint leur apogée. Allez, je concède que peut-être que sans deux morceaux un peu moins efficaces, "2012" et "Din", je montais ma note à 7/5 !!
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le 11 Décembre 2010 par MAX
La Kabbale Gothique était objectivement un bon album, mais il n'en reste pas moins que l'idée de l'écouter provoque toujours une moue boudeuse, la faute a un contenu hétérogène et un double album à la durée assez rebutante. Du reste il pratiquait un style moins symphonique qui rendait sa musique plus accessible.
Ici, THERION revient plus ou moins à sa formule classique avec des morceaux basés avant tout sur le chant et les arrangements... et me laisse sceptique de nouveau.
A vrai dire, c'est étrange, j'ai eu l'impression en écoutant ce disque que le groupe mettait un point d'honneur à flanquer des bâtons dans ses propres roues. Ainsi, "Sithra Ahra", un bon titre d'ouverture, souffre-t-il d'une impression de plat et d'un riff ultra-méga-classique malgré la gestion des différents chanteurs apportant des variations sur une ligne de chant au demeurant efficace. Ainsi, "Kings of Edom" pâtit-il d'un début passablement laborieux avant de daigner décoller. "Unguentum Sabbati" s'inflige une citation - volontaire ou non - du fantôme de l'Opéra d'autant plus inutile qu'elle ne sert à rien du tout dans le morceau. "Land Of Canaan", lui, est un voyage assez fascinant qui enchaîne les ambiances et des tableaux très différents, un des seuls titres sur lesquels je n'ai pas vraiment à redire (on pourra évidemment déplorer un certain manque de cohésion dans cette revue du détail, passer du canyon à un petit village européen c'est quand même assez bizarre).
Là je me permets de pauser, parce que ce début d'album malgré quelques errements me plaît plutôt bien, la partie Metal est relativement basique et succincte mais contrebalancée par une réelle beauté formelle, personnellement je ne me lasse pas de ce hautbois. Sauf, que, à partir de là, ça se gâte considérablement pour ma part. "Hellequin" est ses errements vocaux moches me font froncer les sourcils. "2012" est passable. Pas mal. Pas terrible non plus. Correcte en tout point. "Cù Chulainn" pourra lui concourir dans la catégorie "refrain niaiseux de l'année", "The Shells Are Open" débute sur un violon prometteur pour décevoir sur une incantation un peu éteinte, "Din" joue la carte du bourrinnage et échoue : parachuté, médiocre, et enfin, le morceau final est assez mignon, mais surtout mou, lent, et aux choeurs limite laborieux.
J'extrais "Kali Yuga pt. 3", rescapé de cette deuxième moitié : climat lourd et incantatoire, riff présent, et très bonne intervention du piano qui réussit à ponctuer le tout avec profondeur et une pointe de mysticisme.
Au final, ben, sentiment mitigé, déception. Et pourtant oui c'est beau, oui c'est bien fait, oui, c'est varié... je pense même que je le ressortirais plus souvent que "Gothic Kabbalah" (son côté "Therion" pour les gens qui n'aiment pas THERION me rebute toujours un peu); mais non, décidément, je ne suis pas satisfait, d'où une note qui les mauvais jours se rapprocherait presque du 2/5.
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