Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
31 commentaires notés  
[?]



Devin Townsend
Ocean Machine Biomech
Page   1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 |

le 10 Juillet 2012 par FEN


Ceci est mon 3ème commentaire sur cet album (Metalrob, puis Fen), juste pour les gens qui n'auraient pas encore plongés dans cet album.

Le commentaire (que dis-je, la chronique) de Dark Morue est absolument magnifique, parfaite, et totalement miroir de mes sentiments envers l'écoute de cet album, de sa sortie en 97 à maintenant, 2012.

Je suis vraiment heureux que Dark Morue ressente les mêmes choses que moi devant ce chef-d’œuvre. Ça veut dire que d'autres les ont ressenties par le passé et les ressentiront dans le futur.

Jamais je n'ai autant pleuré en écoutant de la musique, au sens le plus noble du terme. Jamais je n'ai autant été immergé dans un univers musical et je ne le serai jamais plus. J'espère vraiment que ses mots auront touché des personnes qui ne se destinaient pas forcément à écouter cet album à la base.

Cette œuvre est intemporelle et simplement belle. Ne laissez pas tomber, écoutez, et surtout ressentez cet album.

le 25 Septembre 2010 par LUDOVICO


On n’a jamais deux fois l’occasion de faire une bonne première impression.

La première écoute d’un album est fondamentale car le ressenti initial influencera de manière importante l’orientation que prendra l’analyse des auditions suivantes.

J’ai instantanément haï cet album. Je l’ai trouvé émotionnellement repoussant. Je n’ai quasiment rien aimé : ni le chant de TOWNSEND, ni les atmosphères, ni sa pochette et surtout pas cette nappe de clavier oppressante présente en continu sur presque l’intégralité de l’album. 73 minutes interminables qui se concluent par un hurlement hystérique qui m’a donné envie de jeter violemment le boîtier du CD contre le mur.

Je l’ai rangé sur mes étagères, nauséeux, le front moite, et vite entamé l’écoute d’un AC/DC pour me laver les oreilles de cette bouillie indigeste et je n’y ai plus pensé pendant de longs mois, mais cette tranche de boîtier bleue avec ses grosses lettres blanches revenaient souvent dans mon champs de vision pour se rappeler à mon souvenir : « Mais laisse-moi une seconde chance, merde ! ».

Bien des années plus tard, j’écoute ce CD en boucle (avec des allumettes sous les ongles) pour laisser un commentaire sur NIME (site que je loue car il m’a rendu beaucoup plus assidu dans l’écoute de mes albums afin d’écrire un minimum de conneries).

Avec le temps et de multiples écoutes, certains titres trouvent enfin grâce à mes yeux comme “Seventh Wave“, “Bastard“ et “The Death Of Music“, mais je ne parviens toujours pas à me faire à cette nappe de clavier qui est trop présente. Certes, certains passages lyriques sont de toute beautés, mais souvent de trop courtes durées et font plus penser à une musique de film qu’à du Metal. D’autre part “Ocean Machine : Biomech“ m’a demandé trop d’effort pour un résultat d’appréciation positif trop faible, car émotionnellement cet album ne me correspond pas et je finis toujours par avoir une réaction de rejet, quasiment viscérale, à l’encontre de certaines atmosphères que je trouve proprement insupportables car elles provoquent la sensation d’une musique désincarnée, artificielle parce que totalement plombée par des arrangements omniprésents. Une musique qui manque cruellement de respiration, de temps de pause.

Un album épuisant dont je reconnais, du bout des lèvres, une certaine qualité intrinsèque.

le 09 Janvier 2010 par DRAXX

Je ne vais pas redire ce qui a déjà été dit et je pense que Darkmorue a très bien retranscrit, mention spéciale pour "Life".

Sérieusement, même avec un angle d'approche aussi classique, ce morceau est tout juste somptueux. Des fois je verse quelques larmes tellement ce morceau est beau, transcendant.

Et puis le reste... Je manque de mots. Et je ne mets pas de note parce qu'il est à part. Une des plus belles créations.

le 27 Août 2009 par SAM


Mouais... Tout est une question de goût... Mais j'ai du mal à m'extasier sur cet album. Ce qui m'a frappé d'entrée, c'est le gros son, son énorme, production gigantesque, et avec ce CD et une vraie chaîne Hi-Fi, pas dur de faire trembler les murs.

Après, la voix, aussi très travaillée et produite (surproduite ?) est souvent agréable en tout cas intéressante.

L'ambiance - il y a bien une ambiance qui s'installe ici, une vraie atmosphère, qui évolue de titre en titre.

Ceci dit, et on en vient au négatif, c'est quand même assez homogène en particulier dans la gamme de sons utilisés et la production et post-production abondantes. Ensuite tout est relativement basique. Les parties de batterie je suppose que c'est de la programmation, je ne souhaite à aucun batteur d'enregistrer ça tellement c'est pauvre et bateau. Les riffs, ben y'en a 2 par titre un pour les couplets, un pour le refrain. parfois plus de 2 tonalités, mais rarement. Bref, on installe l'ambiance du titre et on y reste, on s'y prélasse.

Du coup pour moi ça devient vite plus fatigant que captivant. Encore une fois question de goût sans doute. Je dirais à peu près la même chose pour les autres CD de Devin Townsend que je possède, comme ZILTOID par exemple. En particulier les excès de réverb et autres effets de delay sur tous les instruments donnent l'impression que le tout a été enregistré dans une cathédrale ou une immense grotte.

Rien à voir avec l'excellent "Sex and Religion", où Devin ne fait que chanter à ma connaissance, les titres et la composition étant vraiment typés Steve Vai - d'ailleurs les meilleurs pour moi sont les quasi-instrumentaux "Touching Tongues" et "Rescue Me or Bury Me".

Au moins peut-on reconnaître que sur "Ocean Machine Biomech", il hurle moins (encore une fois merci le travail sur la voix) que sur "Sex & Religion" où il a dû faire avec sa voix presque à nu.

le 27 Août 2009 par DARKMORUE


Ce commentaire là, j'ai mis un moment avant de me décider à le poster.
Par où démarrer ? Ai-je bien fait le tour de l'album ?
Dur dur d'écrire ces lignes tant cet album représente tout pour moi.

Devin a accompli là un exploit. Inhumain. Jamais égalé, jamais égalable, la clef de voûte du monde de la musique. Voila ce que ce chef-d'oeuvre représente pour moi. Et non, je n'exagère rien.

"Biomech" est un album difficile d'accès, c'est connu. On ne peut prétendre en avoir fait le tour, même au bout de 200 écoutes des surprises nos guettent. C'est à ça que l'on voit toute l'étendue du génie de son créateur.

Pour moi, cet album aurait pu être séparé en 2 CDs distincts.

Le premier allant de "Seventh Wave" à "Regulator", est porté sur une ambiance joyeuse, sa progression est d'un fluide incroyable.
Tout démarre avec le riff de "Seventh Wave". Si simple et si fascinant... Ses multiples déclinaisons toutes plus magnifiques les unes que les autres ont de quoi faire fondre en larme ceux qui ont la chance d'avoir pu rentrer dans l'âme de l'album. Le morceau se poursuit, en introduction puissante et mélodique, nous laissant présager du meilleur.
"Life" déboule. Plus belle ligne mélodique jamais créée, plus beau refrain jamais chanté. Point.
"Night" et mon morceau favori de cette première moitié. L'ambiance se fait alourdie, les riffs sont plus oppressants, les couplets ont de superbes arrangements... Et ces lignes vocales, mon Dieu ! Émotion à fleur de peau, jamais personne n'aura pu débiter son chant avec tant de sincérité... Cette piste est également pleine d'images, d'émotions changeantes (elle me renvoie directement à la pluie, allez savoir pourquoi mais la seule chose que j'ai en tête au moment de cette track est la pluie...)
"Hide Nowhere" est un retour à la joie, avec un Devin qui s'en donne à cœur joie, plein d'espoir.
Deux "pauses" de toute beauté nous permettent de relâcher notre attention, puis "Voice In The Fan", très atmosphérique et aérée, vient nous sortir de notre torpeur pour nous préparer à la suite.
"Greetings" est donc le prolongement de cette piste, avec une guitare magnifique et un refrain joyeux. Mais la tension se fait sentir...
"Regulator" explose sans prévenir. Cri de douleur au milieu de cet océan mélodique, très tendu tout en étant relâché, violent mais toujours plus mélodique... Paradoxal, mais efficace.

Le premier album s'achève donc de manière sombre, l'auditeur se demande ce que le Canadien peut bien lui réserver après tant de prouesses musicales.
Non, il n'a pas tout dit. Le meilleur reste à venir.

"Funeral" - "Bastards" - "The Death Of Music". 3 titres, 30 minutes.

"Funeral" nous accueille doucement, telle une longue ballade à la saveur salée. Devin se fait rassurant, on plane, on rêve. Cassure totale.
Où veut-il nous emmener ? Dans sa vision de la musique, dans son monde bleu, aquatique, dans lequel on erre depuis maintenant 40 minutes.
Après ces 8 minutes de torpeur, "Bastards" nous accueille.
Cette piste représente l'album au complet. Jamais musique et océan ne sont allé aussi bien ensemble. Tout respire le bleu, le moindre accord, le moindre arrangement. La tension est plus présente ici, mais toujours dans la joie, l'espoir; Townsend ne veut pas nous perdre dans les remous de son œuvre.
Il nous guide pendant les 10 minutes de ce morceau d'exception ne se révélant dans toute sa splendeur qu'après des dizaines et des dizaines d'écoutes attentives... Moi-même je ne peut prétendre en avoir assimilé toutes les subtilités.
"The Death Of Music". Le bouquet final. Un morceau qui ne ressemble à aucun autre. Comment décrire l'indescriptible ? Les frissons de jouissance me parcourant de haut en bas à chaque écoute ?
Tout commence par un beat techno. Étrange... Des arrangements étranges, puis un Townsend qui nous chuchote quelques mots à l'oreille.
La montée en puissance est longue, mais elle en vaut la peine. Quand Devin élève la voix, les mélodies sortant de sa bouche dépassent l'entendement. Jamais je n'aurais imaginé une chose pareille. Tout s'assombrit, seule cette voix nous guide vers la lumière. On s'y raccroche pour ne pas être à jamais perdu dans ce chef d'oeuvre maritime. Quand les violons le rejoignent, vers la fin, on n'en peut plus. L'émotion est là, la musique prend corps, devient matérielle, on peut aisément la toucher...
Puis ça repart comme c'est venu. ""Fade Out avec quelques phrases samplées, on est soulagé, "Biomech" se termine (je coupe toujours la track bonus, non pas qu'elle soit mauvaise, mais je tiens à ce que "The Death Of Music" soit la dernière chose qui me passe entre les tympans.)

Comment terminer ce commentaire semblant écrit sous abus de substances illicites en plus d'être abusément long ? (bravo à ceux qui sont arrivé jusque là, vous vous êtes donné du mal pour presque rien...)

Vous l'avez deviné, cet album a une âme. Tous mots seront inutiles.
Écoutez plutôt, encore et encore et encore...
Il est humainement impossible de le regretter.













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod