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Moyenne établie
sur la base de
19 commentaires notés [?]
Nightwish
Human. :||: Nature.
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le 16 Juin 2020 par NARCHOST
Bon histoire d'établir un certain contexte et sans prétention aucune, je dois être parmi les cinq plus grands fans du groupe (pour le pas dire le premier) sur NIME (pour ne pas dire en France...).
Là où il m'a fallu deux bonnes semaines pour "maîtriser" à 100% "Imaginaerum" sur le bout des oreilles, il m'a fallu même pas deux jours pour cet album que je trouve, comment dire, extrêmement "simple". Cet adjectif est sûrement dû à la quasi absence d'orchestre sur le CD1. Non pas que ça me gêne particulièrement mais quand on est habitué à quelque chose...
À mon grand regret, Emppu et Marco sont quasiment absents. Le petit gratteux n'aura droit qu'à un "Tribal" en guise de riffs là où sa guitare me faisait tellement rêver sur "Imaginaerum". Marco qui avait trouvé une place de quasi deuxième chanteur se retrouve à un simple morceau (réussi mais très loin de ce qu'il peut nous sortir vocalement parlant).
Ensuite, nous avons droit à un "montage" des morceaux particulier. Ça monte, ça monte, on s'attend à une explosion et boum, tout redescend direct ce qui est extrêmement frustrant. Floor est encore une fois très très mal exploitée avec certains titres qui sont beaucoup trop courts ce qui, à nouveau, empêche la pleine exploitation de sa voix. Alors oui Tutu a taillé cet album pour elle mais, à nouveau, elle reste terriblement bridée. Et qu'on ne me sorte surtout pas la fin de "Shoemaker", du simple fan service putassier histoire de faire définitivement passer la pilule Tarja. Quiconque s'extasie sur ces hohoho n'ont jamais écouté la fin d'un "Passion And The Opera" ou d'un "Dead Boy's Poem". Oui Floor sait chanter et non, Floor n'a pas ne serait-ce qu'une mole du talent de Tarja. Les compos de Tutu n'aidant pas non plus.
Ici, nous avons un album beaucoup plus "intimiste" alors que le groupe avait l'habitude de faire dans la démesure (et merde ! il le faisait bien). De plus, comme sur le précédent, on dirait que Tuomas se force vraiment à trouver de la place pour Troy et, par conséquent, il le case dès qu'il peut et pas de la meilleure des manières. Je pense surtout qu'il est littéralement cramé. Ce gars est un génie de la composition, un monstre dans ce domaine mais il n'a tout simplement plus d'inspiration (il s'est aussi perdu avec AURI son autre projet...).
Alors oui il y a de bons moments (j'avoue être tombé sous le charme de "Procession") mais ce sont des moments où l'on se raccroche comme on peut car on sent que l'âme du groupe est toujours présent. Cependant cet album reste (beaucoup) trop moyen par rapport aux autres. Et c'est bien là le problème. NIGHTWISH était trop Grand et le moindre véritable faux-pas se paye cash.
Inutile de le nier plus longtemps... depuis l'arrivée de Floor, le groupe est en baisse de régime. J'ai beaucoup aimé "Endless..." même si j'ai commencé à y déceler une légère baisse de niveau et ce dernier album a malheureusement confirmé mes craintes.
Le truc c'est que, malgré son très haut niveau vocal, Floor n'apporte rien au groupe (sauf en live où elle peut "essayer" vainement de faire comme Tarja) alors qu'Anette, bien que limitée vocalement, apportait une touche personnelle, presque touchante qui était magnifique et qui, surtout, servait la musique du groupe. Floor n'est qu'un robot sous-exploité par Tuomas.
Déception donc mais il s'agit du premier raté des Finlandais en ce qui me concerne. Mais en vingt-trois ans et neuf albums c'est un véritable miracle que le groupe ne se soit planté qu'une seule fois. La marque des grands assurément.
J'attendais de pouvoir écrire cette chronique et j'avoue que lire les centaines de commentaires dithyrambiques et lèche cul sur leur FB m'a mis hors de moi. Le groupe a su engranger de très nombreux NOUVEAUX fans depuis l'arrivée de Floor mais ce n'est pas en disant oui à tout va qu'on fait avancer le truc.
J'aime ce groupe, je vénère ce groupe, connaissant presque chaque note par cœur. De "Elvenpath" jusqu'à "Endlessness". Mais ici c'est beaucoup trop moyen.
Un 2,5 arrondi à 3 car on sent que le boulot est pourtant là. Et puis, en plus de trois cent concerts, j'ai du pleurer deux fois dont une pendant un Live de NIGHTWISH. Niveau neutralité on repassera...
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le 16 Juin 2020 par JEYRAG
La chronique est assez juste, mais la note est très dure. Quel groupe est capable de sortir un tel disque aujourd'hui ? Le premier paragraphe résume l'album : ambitieux, exigeant, et même surprenant par moment. "EFMB" (trois étoiles sur Nightfall) est bien inférieur en tout point.
Alors oui, le groupe vieillit et une forme de sagesse vient sans doute tempérer les pointes d'emballement, ce qui a tendance à "homogénéiser" l'album, malgré pourtant la grande diversité des morceaux.
Alors oui, certains morceaux sont moins intéressants que d'autres ("Procession", voire "Endlessness").
Alors oui, Emppu a retrouvé le potard de volume de sa guitare et balance de gros riffs, mais a oublié de les renouveler. Et surtout, il a visiblement perdu la recette magique de ses solos, car ses interventions en soliste, traditionnellement courtes mais toujours percutantes, ont quasi intégralement disparues (juste quelques petites secondes sur "Music").
Mais pour la montée magnifique de "Music", le pont inattendu de "Noise", le final grandiose de "Shoemaker", le chorus imparable de "Harvest", l'ambiance de "Pan", la beauté simple de "How's The Heart", et le défouloir qu'est "Tribal", cet album mérite à mon sens un bon 4.
Et ceci sans compter sur le deuxième disque, qui (la chronique le rappelle justement) n'égale pas les classiques du style, mais est incontestablement une réussite, prouvant que Tuomas a parfaitement les moyens de ses ambitions...
Enfin, Floor, largement sous-exploitée sur "EFMB", est ici impériale, et surclasse chaque morceau par ses capacités. Même le faible "Procession" en devient agréable à écouter par ses seules qualités vocales.
Au final, un bon 4,5/5 pour ma part, et un album qui se classe dans le top 5 de la discographie du groupe.
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le 16 Juin 2020 par LOV312
Tout à fait d'accord avec la chronique, même si j'aurais été personnellement moins gentil. Je trouve cet album tout simplement insupportable. C'est bien produit oui, c'est certain. Trop ? Pas forcément...
C'est surtout plat, plat à en pleurer. Mélanger des instruments de manière erratique, sans aucun fil directeur si ce n'est de reprendre à droite à gauche des choses déjà entendues en mieux ailleurs : "Music" qui ressemble à du James Horner, "Noise" qui repompe de manière tellement évidente le thème de "Game Of Thrones" que ça en est ridicule avec un vague passage à la EPICA au milieu en moins inspiré... et le tout baignant dans une obsession pour Hans Zimmer dérangeante car trop évidente (on a l'impression d'entendre encore et encore un hommage aux b.o. de "Pirates des caraïbes"). Ou alors c'est du Lord of The Dance... en plus ringard.
Pour ce qui est du Metal, on l'oublie, il est aux abonnés absent. En soi c'est pas un défaut si la musique est bonne... ce qui n'est pas le cas ici.
Mais surtout, surtout, le plus horripilant dans cet album, c'est sa prétention, ou plutôt celle de Tuomas que l'on ressent derrière. Tout est mis en avant pour montrer à quel point c'est intelligent, original, trop génial, sensible et au dessus du commun du mortel. Le problème c'est que c'est trop évident... Un exemple tout simple, ce carnage de la voix de Floor, cette manière d'enregistrer toute les petites respirations pour montrer à quel point NIGHTWISH est un groupe plein de sensibilité (il y a trop d'émotions alors on est emporté et on doit reprendre son souffle et blablabla...). C'est exactement la même technique artificielle utilisée par Zaz ou Claudio Capéo. Parfois on dirait presque un album d'asmr pour Incell.
La deuxième partie de l'album nage dans une soupe symphonico-prétentieuse encore une fois. Ça a l'air bien, mais mis en comparaison avec de vraies bandes originales de film, la composition du morceau fleuve sonne cheap et peu inspiré. Les faces b symphoniques des derniers SEPTIC FLESH sont plus crédibles et existent bel et bien. Et on pourrait en citer beaucoup d'autres... C'est loin d'être original en plus d'être plat...
Bref, l'album est à l'image de ce qu'est malheureusement devenu NIGHTWISH, une vitrine pour que Tuomas puisse montrer au monde entier à quel point il est merveilleux et génial, un truc boursoufflé de prétentions mais ennuyeux à souhait. Utiliser à répétition TOUS les gimmicks de l'émotion n'aide pas à en rajouter mais bien au contraire à montrer le vide derrière la composition.
C'est pas du NIGHTWISH, c'est du Tuomas qui se prend pour le meilleur compositeur du monde. Vide, creux et prétentieux. L'album n'aurait pas du être appelé "Human:Nature" mais "Tuomas:Nature".
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le 16 Juin 2020 par GEORGES ABITBOL
En total accord avec la chronique et avec tous les points avancés.
Cet album est coloré, varié, parfaitement produit et interprété. Et pourtant, terrible paradoxe, "Human Nature" manque cruellement de moments marquants, de force, de caractère. Moins Metal que de coutume, moins beau, parfois inexplicablement pataud (le refrain pénible de "Noise", le break avec bruits d'animaux sur "Tribal"), il loupe le coche et est oublié sitôt l'écoute achevée.
J'aime bien le second disque, le thème principal (qu'on entend notamment sur "Ad Astra") est très joli... Mais j'aurais du mal à écrire davantage à son sujet.
Certainement - et je l'écris à regret, car j'ai jadis vénéré ce groupe - le moins bon album de la riche discographie de NIGHTWISH.
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