 |
|
Moyenne établie
sur la base de
74 commentaires notés [?]
Iron Maiden
Fear Of The Dark
| |
|
|
le 04 Juin 2008 par DEADCOM
En 1990 Iron maiden n'était pas au beau fixe avec son No prayer for the dying quelque peu aigrelet, descendu par la plupart des mags et ils étaient bien obliger de faire avec. La suite des hostilités arrive deux plus tard, ce coup-ci, largement plus chaleureuse et hargneuse. Fear of the Dark peut sans conteste rivaliser avec Piece of mind, voire le premier, car le retour à une musique plus directe et moins progressive est toujours de mise. Heavy, oui, cet album est bien du Heavy Metal de bikers qui transpirent, une musique de rebelles des années 80, montrant sans complexes leurs défauts autant que leurs qualités et qualité il y a.
Tout est condensé et bien metal, c'est chaud et furibard, la voix de Bruce assure dans son registre agressif et mélodique, les grattes sont bien mordantes et mélodiques, c'est indéniable et la batterie est catapultée dans les limbes de la vitesse et de l'intensité. C'est sûr, ils ont mis les bouchées doubles et ça s'entend. Terminé le vieux heavy rauque et quelque peu faiblard de No prayer, l'énergie est retrouvée et l'inspiration aussi. Il y a quelque chose de délicieux dans ce skeud, quelque chose de flamboyant mais jamais pédant. Un disque qui revient aux racines, une métamorphose intéressante et bien agencée au vu du contexte de l'époque, peu favorable aux survivants des années passées.
Ceci étant dit, Fear of the Dark est monstrueux et puissant, un album de maiden qui fait du bien à entendre, les titres sont de véritables condensés de heavy pur jus et le répertoire de la vierge de fer s'épaissit pour notre plus grand bonheur. Mention particulière au titre Fear of the Dark, absolument dantesque et hypnotique, parfaitement écrit et interprété, un des meilleurs titres de Iron Maiden. Point. Tout comme Be quick or be dead et afraid to shoot strangers qui sont vraiment très bons.
Bien sûr, cela est différent du passé mais c'est très bien justement, de la nouveauté, de l'audace et par-dessus tout, du talent.
Excellent skeud, à conseiller à tous ceux qui veulent écouter une des facettes les plus heavy de la vierge de fer. 4/5 Chaudement recommandé!
|
|
|
|
|
le 03 Juin 2008 par ANGEL D
Les fans idiots et autres métaleux en mousse seront jamais heureux.
Sur ce disque, on a deux chroniques identiques et surtout une kro express indigeste qui raconte la même chose.
Ou est donc l'intérêt pour cette galette ?
Après un "no prayer" un peu bâclé, le groupe propose là un de ses meilleurs disques.
Mise à part quelques titres un peu trop faciles, l'album est une réussite.
La prod est costaude et ceux qui accusent Maiden de ne jamais varier leur jus, devrait écouter réellement cet album.
Des gros classiques ici comme "Afraid to shoot strangers", le speed "Be quick" et surtout "Fear of the dark.
Maiden sait la jouer plus Hard Rock sur les sympathiques et puissantes "From here to enernity" ou "Week end warrior" et son solo en furie.
Rayon surprise, on a la mésestimée et mélodique "Judas be my guide" qui aurait pu figurer sans soucis sur "Seventh son" et la power ballade catchy "Wasting love" qui rappelle un peu "I still love you" de Kiss sur les couplets.
Le reste est également de qualité mise à part, comme je l'ai dit, un titre un peu plus anecdotique : "The apparition" et son coté "mise en boite à l'arrache".
On ose mettre 5/5 à tous les albums de Rammstein et ce Fear of the dark ne récoltent que des 2/5 ?
J'avoue être fortement déçu sur certains points.
MAIDEN n'a plus le même niveau que dans les années 1980 mais reste encore énorme et surtout avec ce disque !
Note réel : 4.5/5
|
|
|
|
|
le 24 Mai 2008 par NEOW
Tant pis pour Steve Harris s'il n'aime pas cette chanson. Je l'aime moi, et je ne suis pas le seul !
Ce qu'il peut penser de cette chanson (et des autres de Maiden) n'est pas franchement important. Il peut en penser ce qu'il veut, l'aimer ou pas, le public et les fans peuvent tout à fait avoir un avis différent. Si ça se trouve, il déteste Somewhere in Time :p Enfin je dis ça, je ne pense pas que l'opinion de l'artiste doit forcément être pris en référence concernant les chansons qu'il compose.
D'autant qu'il te dira systématiquement que le dernier album qu'il a fait, quelqu'il soit, est fantastique !
|
|
|
|
|
le 24 Mai 2008 par CLEM
C'est marrant NEOW que Judas be my my guide soit ta chanson préférée...
Même Steve Harris disait d'elle avec du recul que c'était une mauvaise chanson !
|
|
|
|
|
le 24 Mai 2008 par YEC'HED MAT
Le plus mauvais album de Maiden?
Ce qui est flagrant avec le recul, c'est l'absence d'unité musicale de ce disque: ça part dans tous les sens, sans réel fil conducteur : Heavy Metal direct ou épique, Heavy Rock, ballade, morceau "expérimental" à la "The apparition"....
Pris séparément, chaque morceau est pourtant plutôt agréable et digne d'intérêt. Ravi de lire ici que "Judas..." est quand même prisé de certains fans. Le contraire eu été dommage, sachant qu'il s'agit de l'une des rares compositions de Mister Murray. Un morceau effectivement très efficace. Est-ce la perle méconnue d'un album dont on ne retient généralement que les titres joués en concert par le groupe?
C'est cette absence d'unité musicale qui je pense a beaucoup nuit à la réputation de FOTD auprès d'une fan-base trop habituée à une certaine "orthodoxie maidenienne".
C'est que l'on n'aime guère la fantaisie chez le fan moyen de la vierge, qui n'est pas particulièrement réputé pour sa tolérance envers les autres styles musicaux.
Si elle est effectivement révélatrice d'un groupe au bord de la séparation d'avec l'un de ses membres les plus emblématiques, il ne faudrait pas toutefois que cette absence d'unité musicale masque la bonne tenue des compositions d'un groupe à la maturité et à la compétence incontestables.
Il s'agit peut-être de l'album le plus atypique de Maiden, celui où le groupe s'est le plus lâché, sans peur du "qu'en dira t'on ?".
On a en fait l'impression que le père Harris n'est plus aussi soucieux qu'avant de la façon dont va sonner son "bébé", et qu'il donne davantage l'occasion à ses comparses de s'exprimer. Cette situation donne un résultat plaisant, mais d'apparence parfois décousue.
La fin de la récréation sera d'ailleurs sifflée par le patron dès l'album suivant, le très orthodoxe "The X factor". Il faut dire qu'avec un nouveau chanteur, il n'y avait pas le droit à la "plantade".
|
|
|
|
| |
