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Pearl Jam
Ten
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le 27 Décembre 2015 par CLANSMAN57


Les récents commentaires m'ont donné envie de réécouter "Ten".
Effectivement, c'est un gros classique du Rock des 90s, absolument rien est à jeter et ça passe relativement bien l'épreuve du temps.

"Black" est vraiment déchirante...

le 26 Décembre 2015 par VINCEBIANCONERO


Il faut arrêter de parler de "Grunge", le "Grunge" ça n'existe pas. Vous trouvez que "Ten" ressemble en quoi que ce soit à "Nevermind" ? Non, NIRVANA c'est du Punk, ALICE IN CHAINS c'est du Heavy et PEARL JAM c'est du Hard Rock, ces groupes n'ont absolument aucun point commun si ce n'est qu'ils viennent de la même ville. Musicalement ça n'a rien à voir. Sinon c'est clair que cet album est un chef d'oeuvre, varié, puissant et mélodique. La voix de Vedder est exceptionnelle, quelle puissance ! Aucun titre n'est à jeter, c'est un sans-faute.

le 25 Décembre 2015 par LORDI 2


Un album unique et un chef d'oeuvre du style Grunge!

le 06 Mars 2014 par KINGKILLING


Continuons notre périple dans les années 90 avec le fameux "Ten" de PEARL JAM. Album culte de chez culte, toujours d'actualité aujourd'hui, étant devenu une référence pour tous les amateurs de Rock en ayant dans le caleçon.

PEARL JAM est un groupe venant de... SEATTLE ! Pas une grande surprise, au début des années 90. Bref, passons les maintes détails historiques sur la création du groupe (bien que MOTHER LOVE BONE mérite une critique à lui tout seul) et parlons de la musique.
"Ten" est souvent assimilé au mouvement Grunge, constat forcé pour lequel je reste très dubitatif. Certes, ils viennent de Seattle, et après... ? PEARL JAM officie dans une veine Hard Rock, surtout celui pratiqué dans les 70's (comme The CULT avec la paire "Electric"/"Sonic Temple", même si la comparaison s'arrête ici). La désolation propre au Grunge est certes présente sur des titres comme "Black" ou "Jeremy" (on y reviendra) mais ça s'arrête là. Déjà, le son. Ce dernier n'est ni lourd, ni pesant. "Ten" revêt un son éthéré, plutôt ample, laissant une grande place à chaque instrument (surtout la basse, d'ailleurs) ; typique des années 70 où la production et le mixage n'avaient pas besoin d'être étouffés comme un bébé entre les cuisses de sa mère.

Le principal atout de PEARL JAM, c'est Eddie Vedder. Le bonhomme nous livre une prestation tout en émotion avec son timbre si caractéristique, une certaine poésie se dégageant de ses lignes de chant (l'apaisant "Oceans" parle pour moi). Pourtant, j'émets une petite critique sur les titres plus énervés ("Once", "Why Go", "Porch") où le brun a du mal à convaincre, il donne l'impression de s'étouffer avec son propre organe.
C'est aussi le problème de PEARL JAM : en faire trop et se perdre dans des parties assez ennuyantes. Prenons l'hymne qu'est "Alive". Me laissant de marbre malgré un refrain mémorisable, la chanson se vautre complètement dans des couplets où le combo donne l'impression d'être en total improvisation. Heureusement, le solo vient sauver le tout. Certaines chansons souffrent d'ailleurs de ce petit défaut ("Deep" en particulier).

D'ailleurs, Stone Gossard et Mike Mccready brassent un sacré travail sur les six-cordes. Si les riffs ne sont pas énormes (bien qu'étant satisfaisant), les soli et autres parties rythmiques sont des petits plaisirs auditifs, où l'émotion et l'action ne font qu'un. C'est là qu'il faut évoquer deux chansons d'une profondeur folle, d'une tristesse magnifique : "Black" et "Jeremy". La première distille une certaine nostalgie avec son riff simplet mais efficace. Vedder chante divinement bien, nous transportant sur une plage chauffée au sable doux (bimbos et bières comprises). Pourtant, la plage s'efface au profit d'une grande route déserte. Il est facile d'imaginer Eddie marchant, seul, avec des mauvaises pensées en tête. Cette souffrance, cette peine, explose lors d'un refrain particulièrement pesant et un final d'une beauté extraordinaire. Je manque même de mots pour décrire le solo, déchirant de désespoir. Je reste muet. Un grand morceau, un très très grand morceau.
Si c'est encore possible, "Jeremy" enfonce le clou bien que distillant une autre forme de tristesse et de beauté. La composition est plus ambiancée, plus énergique, comme le montre un refrain très mélodique et plutôt brutal. L'air du refrain sera d'ailleurs repris lors d'une dernière partie phénoménale, où l'émotion (encore !) palpite par tous les trous. Les riffs n'ont jamais été aussi jouissifs, la colère surgissant de manière inattendue, tout étant contrebalancée par cette sempiternelle tristesse chère au combo. Tout comme celle de "Black", la fin me laisse muet. "Ouh, ouh, ouh"... putain.

Ces deux seuls monuments valent l'achat obligatoire du disque. Mais "Ten" ne se résume pas qu'à ces pépites. La fin du disque propose des morceaux plus ambiancés, voyant le groupe s'aventurer dans des territoires tranchant avec les autres titres. Si "Oceans" permet de reprendre son souffle, "Porch" donne un coup de fouet avec une rythmique des plus féroces. "Garden" calme le jeu avec une atmosphère quasiment onirique. Encore une fois, PEARL JAM joue la carte de la nostalgie, ressentie tout au long de la chanson. Le solo, hallucinant de maîtrise et de feeling est le point d'orgue du morceau. Les deux derniers morceaux sont très sympathiques. Si "Deep" dévoile une facette plus fêtarde et légère du groupe, "Release" est très réjouissante et bienvenue (avec ses nappes atmosphériques/psychédéliques (entendue au début de "Once"). Et hop, c'est parti pour un voyage aux frontières de la réalité, avec Eddie Vedder comme guide !
Parlons aussi du titre bonus, "Dirty Frank", pépite estampillée Funk. Un pur délire, rappelant les RED HOT CHILI PEPPERS années 80's.

"Ten" est donc, vous l'aurez compris, une réussite. Malgré quelques détails, Pearl Jam marque d'un sceau rouge le monde de la musique. Et le meilleur reste à venir ! Et oui, "Vs" enterre "Ten", et de loin (n'en déplaise à Klemme).
Mention spéciale aux paroles, remarquable de justesse et de beauté.

Allez, je retourne pleurer avec "Black" et "Jeremy".

le 03 Septembre 2011 par SNAKEPIT


Assurément LE meilleur album de PEARL JAM ! C'est simple, ici, il n'y a pas de remplissage, tout est excellent du début à la fin. Et puis, comment résister à une tuerie comme "Even Flow", peut-être la meilleure chanson du répertoire de PEARL JAM. Sans oublier "Once", "Alive", "Jeremy", des titres tout aussi efficaces qu'inoubliables.

La voix de Eddie Vedder, on aime ou on n'aime pas, mais sur "Ten", il donne vraiment le meilleur de lui-même et ne faiblit à aucun moment. Les guitares du duo Mike McCready/Stone Gossard sont riches et variées comme le décrit si bien la chronique, le bassiste Jeff Ament joue juste où il faut et quand il faut et les parties de batterie sont sans faille.

Il n'y a pas à dire, PEARL JAM a sorti là ses toutes meilleures cartouches sur "Ten". Musicalement, c'est très bien exécuté, ça fait mouche à chaque instant. Par la suite, PEARL JAM ne sera malheureusement pas aussi inspiré (le groupe d'Eddie Vedder alternera le bon et le moins bon), mais ça n'a aucune importance : il reste ce disque intemporel, sans faille et, d'autre part, c'est grâce à PEARL JAM que j'ai découvert le groupe MOTHER LOVE BONE. Rien que pour ça, je leur dis merci. S'il ne vous faut qu'un seul disque de PEARL JAM, c'est celui-là !













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