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22 commentaires notés [?]
Adagio
Underworld
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le 29 Septembre 2006 par DESPERTAL
Mon album culte. Le mélange classique/metal/prog le plus abouti, le plus beau, le plus jouissif... La complexité au service de la musique (et pas l'inverse !) et un album prog qui n'est pas réservé aux musiciens qui ont fait 15 ans de conservatoire...
Les influences de Stephan Forté sont très larges, pour créer un groupe à l'identité très marquée (l'aspect de la musique classique contemporaine n'y est pas étranger, cas rarissime dans le metal)... Les passages metal sont excellents, énergiques (sans excès), et très inspirés ; les passages classiques sont tout simplement superbes, orchestrés à la perfection. La complexité fait la richesse d'Underworld, ainsi que les variations qu'on y trouve dans les chansons, pourtant l'album est homogène, et dégage une ambiance incroyable tout au long de l'oeuvre : les passages progressifs sont de toute beauté.
Les musiciens sont incroyables, mais la musique ne souffre d'aucune démonstration inutile, chaque passage ou solo a un sens et une utilité musicale pure. Mention spéciale au chanteur David Readman : sa voix puissante et virile colle parfaitement à la musique d'Adagio, et il ne fait pas d'excès suraigus, ce qui est pour moi un peu trop le cas dans le metal néoclassique...
Enfin, le coté symphonique a un gros avantage sur ce qui s'est dejà fait, outre son coté innovant : il évite l'écueil de la niaiserie et de la kitcherie (façon "chevalier blanc sur une licorne sauvant la Terre du Milieu"...), et les ambiances sombres ne sont ni horrifiques (contrairement à l'album suivant, malgré tout réussi) ni vraiment déprimantes (quoique tout de même tristes, souvent).
Bref, un album indispensable pour tous les amateurs de metal mélodiques que la complexité ne rebute pas trop... UNE MERVEILLE !!!
Je tiens à réfuter l'idée "Adagio = Symphony X" : la voix n'est pas pompée, chacun des 2 chanteurs a un timbre propre (même si la base hard rock est la même) ; et Adagio va chercher plus loin ses influences (Symphony X se concentre sur le baroque et le classique strict, et Adagio va plus dans le classique du XXe siècle), et enfin les ambiances (soignées) de la musique de chaque groupe n'est pas le même. Sanctus Ignis s'apparentait peut-etre à Symphony X, pas Underworld
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le 10 Mars 2006 par IKKI
Adagio n'en est qu'à son deuxième album et pourtant le groupe fait deja évoluer sa musique de manière significative. La musique est moins directe, plus progressive et les morceaux ont été rallongés pour l'occasion. De plus la prédominance du piano finit d'éloigner le groupe de MALMSTEEN et de rapprocher ADAGIO de son autre influence, à savoir SYMPHONY X (la ressemblance est frappante sur "The mirror stage").
"Introitus/solvet saeclum in favilla" vaut à lui seul l'achat de cet album. c'est le meilleur morceau composé par ADAGIO jusqu'à présent, tout simplement. L'introduction avec des choeurs féminins est incroyable, le refrain est mémorable et écoutez ce solo de guitare... c'est superbe.
Les refrains, c'est d'ailleurs la grande force de ce "Underworld" : ils sont très efficaces ("Chosen", "Missa aeterna"). Ajoutez à cela un David Readman qu chante mieux que jamais (quelle beauté vocale sur la superbe ballade "Promises"...)et vous obtenez une nouvelle fois un grand cru.
Néanmoins, comme pour le premier opus, certains titres sont moins réussis et presque anecdotiques ("Next profundis", "Niflheim"), et de plus la grande durée de l'album pourrait en lasser certains.
"Underworld" est une superbe continuité du deja très bon "Sanctus Ignis" et même si ce disque est moins accessible, il n'en demeure pas moins une belle évolution du style d'ADAGIO.
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le 23 Juillet 2005 par MAX
C'est marrant, j'étais sûr d'avoir mis un commentaire sur cet album, enfin bon...
Underworld peut rebuter. Il y a plusieurs raisons à cela : une prod qui me semble un peu grave et qui semble manquer d'amplitude, des lignes de chant pas toujours mélodiques et des circonvolutions instrumentales parfois superflues. De tout ça, on en garde une certaine impression qui fait qu'on a pas toujours envie de réécouter ce disque.
Maintenant, ceci exposé, il est évident que cet album est excellent avec des morceaux longs, travaillés et plus sombres que par le passé en gardant leur côté épique et aux refrains faciles à retenir.
Alors même si on pourra penser à Symphony X (là de toute façon, avec Sanctus Ignis, ils se sont grillés sur leurs cinq prochains albums!), cet album est et reste de très grande qualité.
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le 26 Juin 2004 par PROJECT VOCO-DANCE
Adagio, je n'ai jamais écouté leur premier album, mais j'en ai tellement entendu parler que la sortie du second opus m'a incité à l'acheter...
Et dès le premier titre, on entre dans le vif du sujet, parties de piano démentes, mélodies simples et efficaces, orchestrations magistrales, tout en gardant du dark pour rendre le tout plus profonde : on est conquis ! Le deuxième titre, un peu plus superficiel, n'en demeure pas moins génial. On a dans les oreilles un enchaînement de bombes, le titre Underworld est une bombe, ce simple titre est en lui-même une oeuvre à part entière, un peu comme une pièce d'opéra en plus court. On est à peine arrivé à la fin de l'album qu'on appuie sur la touche Repeat pour tout se réécouter. Ah, que c'est bon, enfin, du son génial, inventif, travaillé, truffé de bonnes idées et de motifs à pleurer.
Adagio est un grand, très grand groupe, que les ténors du genre comme SymphonyX aient peur !!!
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le 13 Juin 2004 par POWERSYLV
Après un Sanctus Ignis encourageant, voici à mes yeux un des tous meilleurs albums de metal néoclassique sorti ces dernières années. Sanctus Ignis, bien que sympathique, était davantage pour moi une jolie carte de visite, mais c'est bien sur cet Underworld que le talent de composition, le perfectionnisme et le talent des troupes de Stephan Forte explose littéralement. Il faut pourtant signaler que, mis à part David Readman, les autres musiciens étiquetés "pointures étrangères" qui jouaient sur le premier album, sont partis.
A la fois plus metal et plus prog, plus sombre aussi (sûrement pour ça que j'aime ce disque :)) ), joli travail sur les parties classiques, les rythmiques sont calculées au millimètres, le chant de David Readman toujours aussi parfait, la guitare est majestueuse ... on sent que tout a été pensé, soupesé, réfléchi. Il y a des albums qui sont pompeux dans le style et qui n'ont pas d'accroches, Stephan a réussi ici à conciler grandiloquence et attrait. Une réussite totale dans le genre.
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