Merde, mais qu'est-ce que c'est que ce truc...

« Truc » étant le mot... Vous connaissez cet autre mot : extrême ?

BRAIN DRILL est aussi extrême que l'image que son nom représente : une drill qui vous perfore la tête, causant irrémédiablement votre mort sur-le-champ. Mais est-ce suffisant pour attirer l'attention (car la plèbe, oubliez ça...) ?

Heu... non.

Ok, c'est technique. C'est foutrement dingue comme interprétation. Mais de qui on rit là ? Qui s'écoutera ça en boucle sincèrement, qui réécoutera seulement ce skeud vomitif à part moi et Deadcom ?

Franchement, j'adore l'extrême, car je suis un partisan des sentiers parallèles aux chemins empruntés par les touristes. Mais quand un groupe d'évertue à n'être que bourrin et complètement disjoncté du début à la fin, j'ai de la difficulté. BRAIN DRILL est foutrement opaque. Difficile de percer son hymen... Et c'est tant mieux, j'aurais peur d'attraper une saloperie ! Allez, soyons aussi cru que cette formation de débile !

Seule la pièce éponyme m'a bien plu, rares sont les compos aussi techniques et folles à dépasser les 5 minutes. Ça nous change. Pour le reste, cerveau à off les amis et planez solide. BRAIN DRILL est un défoulement parfait, d'une violence inouïe, mais de là à parler de « musique »... ?